Alors qu'il se rend a l'hôpital, Antoine rencontre Ines, médecin généraliste, qui va s'occuper de son cas. Presque immédiatement, les deux ressentent le fameux coup de foudre. Cependant, tous les deux débordés et passionnés par leur travail, leur re...
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📆 lundi 28 octobre
𝐈𝐧è𝐬
Le match venait tout juste de se terminer, et j'étais encore survolée par l'adrénaline. L'équipe d'Antoine avait remporté le match, et tout le monde était debout dans les tribunes, applaudissant, criant, célébrant cette victoire éclatante. Antoine avait marqué le but décisif, et je ne pouvais m'empêcher de ressentir une immense fierté. Surtout lorsqu'il me l'a dédié. J'ai vu ce geste, ses yeux qui se sont tournés vers moi, juste après avoir marqué, et mon cœur a fondu. Je ne m'y attendais pas, et ça m'a touché plus que je ne l'aurais cru.
Je respirais enfin, comme si le poids de cette soirée venait de s'envoler. J'étais stressée à l'idée de revenir dans cet univers, de me retrouver dans un lieu où tant de souvenirs avec Antoine était encore bien présent. Mais contre toute attente, ça m'avait fait le plus grand bien. Revenir ici, sentir cette ambiance, être entourée de nos amis... C'est comme si cela réanimait une partie de moi que j'avais laissé de côté. J'avais tellement hésité à accepter son invitation, mais maintenant je ne regrettait rien.
- Il a vraiment assuré ce soir ! s'exclame Alice, qui m'a rejointe avec les autres copines après le coup de sifflet final.
Je hochai la tête avec un sourire radieux. Antoine avait non seulement marqué le but décisif, mais il avait joué de manière remarquable tout au long du match. Ça se voyait qu'il était en forme, qu'il s'était donné à fond. Et surtout, il avait l'air si heureux après avoir marqué ce but. J'avais senti cette connexion entre nous, même si tout n'était pas encore réglé. Ça m'avait redonné de l'espoir.
- Vous avez prévu quoi après ? me demande-t-elle avec un clin d'œil, visiblement curieuse.
Je me tournai vers elle, un peu hésitante, mais je décidai de lui dire la vérité.
- On va simplement aller au restaurant tous les deux, je lui répond, un sourire timide se dessinant sur mes lèvres.
- Oh, c'est bien ! Ça va vous permettre de discuter tranquillement.
Je hochai la tête. C'était exactement ce dont on avait besoin. De se retrouver, loin de l'agitation du stade, des cris des supporters, pour parler calmement. Je me rendais compte qu'une partie de moi était encore un peu nerveuse à cette idée, mais l'envie de passer du temps avec lui, en tête-à-tête, était plus forte.
Alors que nous continuons à discuter, je voyais Antoine qui remontait des vestiaires, tout sourire. Il s'avançait vers moi et sans réfléchir, je me levais pour aller à sa rencontre. Dès que je m'approchais de lui, il m'enveloppait dans ses bras, et je sentais cette chaleur familière, ce réconfort que j'avais presque oublié.
