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📆 vendredi 25 octobre

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📆 vendredi 25 octobre

𝐈𝐧è𝐬

Je savais que c'était un peu paradoxal, mais parfois, il y avait des soirées qui semblaient être les pires moments pour affronter ses propres démons et en même temps les meilleures occasions pour le faire. Ce soir c'était la soirée organisée par Alvaro et Alice, et même si je m'étais convaincue que je pouvais y aller sans encombre, une partie de moi était terrifiée a l'idée de le revoir.

Depuis la rupture avec Antoine, il y a un peu plus de deux semaines, il n'y a pas un seul jour sans que je ne pense à lui. J'ai tenté de maintenir une façade de normalité, de me convaincre que tout ira bien, mais l'absence de nouvelles de sa part me ronge. Je n'ai pas cherché à le contacter non plus, comme si le fait de rester silencieuse, pouvait m'aider à avancer plus rapidement. Ce soir, je suis donc particulièrement anxieuse à l'idée de me retrouver à une soirée où il pourrait être présent. Alice m'a invité il y a quelques jours, et même si je savais que je devais y aller, une partie de moi espérait secrètement qu' Antoine n'y serait pas.

Je me préparais lentement, en essayant de ne pas trop penser à ce que je pourrais trouver là-bas. Enfiler ma robe, me coiffer, me maquiller... C'était comme une routine automatique, qui me donnait une apparence de contrôle, semblant de normalité. Le cadeau que je tenais dans mes mains me rappelait la raison pour laquelle j'étais là ce soir. Je faisais tout pour que ce soit une soirée agréable, malgré les tourments qui m'habitent.

En arrivant chez Alvaro et Alice, j'essayais de chasser mes pensées en respirant profondément. L'entrée était décorée avec des guirlandes lumineuse, et la lumière s'échappait de l'intérieur comme une promesse de bonne humeur. Alice m'accueillait avec son grand sourire chaleureux, et j'essayais de me convaincre que je pouvais réellement passer une bonne soirée.

- Inès ! Je suis tellement contente que tu sois venue ! dit-elle en me serrant dans ses bras.

Je lui rendais son étreinte avec un sourire sincère mais forcé.

- Merci Alice. J'avais besoin de changer d'air.

Elle m'emmenait à travers la maison, me présentant aux invités, et je faisais de mon mieux pour rester positive. Le salon était plein de gens que je connaissais plus ou moins bien. L'atmosphère était vivante et tout semblait en ordre. Les gens étaient engagés dans des conversations animées, et je remarquais qu'un certain nombre de visage m'étaient familiers.

Je saluais les quelques personnes que je connaissais. Les conversations étaient agréables, mais superficielles, un contraste frappant avec les turbulences que je traversais intérieurement. J'essayais de rester engagée, mais je ne pouvais m'empêcher de sentir le poids de la rupture, et la perspective de passer la soirée en compagnie d'Antoine me mettait mal à l'aise.

𝐏𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 - 𝐀𝐧𝐭𝐨𝐢𝐧𝐞 𝐆𝐫𝐢𝐞𝐳𝐦𝐚𝐧𝐧Où les histoires vivent. Découvrez maintenant