Chapitre 7

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L'excitation commencée à monter et a augmenter.
En me prenant la main, Matt m'embarqua au milieux de la foule des passants. Aujourd'hui, de ce que j'avais pu voir, c'était jour de marché. Les étals, emplis de toutes sortes de choses, abondaient les places. C'était un véritable labyrinthe de circuler entre ceux-ci. Ma robe était vraiment énorme, comme je n'étais pas habituée et pas très douées, je renversais quelques fruits ou légumes sur mon passage.
Matt leva les yeux au ciel, désespéré de voir une jeune fille se débrouiller si mal avec une robe.
- Reste près de moi, dit-Matt, les voleurs sont partout ici. Dès qu'ils voient des jeunes gens bien habillés, comme nous ils se ruent vers eux pour voir s'ils ne peuvent pas prendre un sac à main ou de l'argent.
Ce "comme nous", pensai-je, c'était sûrement pour se vanter un peu et être fière de comment il nous avait transformé en véritable personnage de la cour royale. En même temps Matt pouvait l'être.
A ces paroles je me collai à lui. Voire même un peu trop. Mais cela ne le dérangea pas. Nous continuâmes à errer dans les multiples avenues pendant un petit moment. Mais Matt s'arrêta devant une toute petite boutique. Il me fit entrer devant lui. Quand je pénétrai dans l'échoppe, mes yeux s'émerveillèrent. Elle était remplie de masques. Que se soie des masques vénitiens, des grands, des petits, des colorés mais aussi des scintillants. Malgré leurs différences, ils avaient tous un point commun : ils étaient tous magnifiques.
- Ce soir, un bal costumé nous attend à la cour du palais de Napoléon, m'informa Matt.
- Mais nous ne sommes pas invités, repliquai-je.
- Ils ne nous ont pas dit de ne pas venir, dit-il avec un petit sourire en coin.
Je souriais aussi mais un détail me perturba :
- Comment allons nous entrer si nous n'avons pas de carton d'invitation ?
- Fais moi confiance, me répondit-il, j'ai ma petite idée.
En attendant, choisis ton masques.
Il accompagna ses paroles avec un geste de la main qui montrait l'intégralité de la boutique.
- Je n'ai pas de quoi payer et en plus cela ne doit pas être donné vu la qualité des étoffes, remarquai-je.
- Ne t'inquiète pas pour ça, répondit-il. J'ai ce qu'il faut.
En même temps, il tapota la poche de son pantalon qui fit un bruit métallique.
Je m'avançai vers la première étagère pour contempler les masques. Ils étaient tous très beau, je ne pourrai jamais en choisir qu'un seul. Après avoir fait quelques établis mais sans trouver mon bonheur, mon regard se posa sur un masque en particulier. Il était en recul, dans un coin de la boutique. Sa couleur rouge vermeille m'avais intercepté. Des plumes noires ornaient le haut gauche du masque. Des points dorés étaient sous les deux troués qui servaient à mettre les yeux. Des partitions de musique faisaient aussi partie des décorations. Il avait une forme élégante.
- C'est celui-là que je veux, m'écriai-je.
Je crois que j'ai crié un peu trop fort et que Matt en a eu peur parce qu'il se retourna vers moi sur le qui-vive, près à bondir.
- J'ai choisis mon masque pour le bal de ce soir, répétai-je plus doucement.
Matt se dirigea vers moi pour voir l'objet en question. Il avait l'air satisfait de ce que j'avais choisi. Il tenait dans sa main droite un masque noir, tout simple mais c'était ça qui faisait toute sa beauté.
Il partit au fond de la boutique, vers un comptoir. Depuis que j'étais entrée dans la boutique, je n'avais pas remarqué l'homme qui se tenait derrière celui-ci. Sa longue barbe blanche témoignait de son fort âge. Des rides striées son visage. Elles bougeaient en même temps qu'il parlait. Sa tête était dépourvue de cheveux, seuls quelques cheveux blancs rebelles étaient encore là. Il avait les mains posaient sur son vieux comptoir de bois.
- Alors les enfants, commença le vieil homme, on fait une fête ce soir ?
Il fit un grand sourire ce qui montra les quelques dents jaunes qui lui restaient.
- Nous sommes invités au bal de Napoléon, dit Matt d'une voix confiante et distinguée.
- Oh, fit l'homme.
Il devait être surpris. En même temps pourquoi Napoléon aurait invité deux adolescents à un de ses plus beau bal ?
- Ça vous fera 1000 francs, dit le commerçant.
Matt sortir de sa poche des francs, les fameux 1000 francs et les lui tendit. D'où sortait-il tout cette argent ?
Nous sortîmes du magasin pour nous retrouver à nouveau dans la cohue même si elle était plus petite. Des calèches affluaient de toutes part mais elles n'allaient que dans une seule direction. Peut-être se dirigeaient-elles vers le palais de Napoléon, pensai-je.
- Nous allons prendre une de ces carrioles, précisa Matt, ce soir elles sont consacrées au bal.
Nous nous mimes sur la route pour arrêter un de ces transports si démodés et anciens à mes yeux. Je ne m'y ferais jamais à toute ces vieilleries.
Les calèches étaient toutes pleines de monde. Aucune ne s'arrêta pour nous. Au bout d'une demie heure à faire du stop, un engin a bien voulu se garer près de la chaussé où nous étions.
Son cheval était magnifique, un vrai étalon de course. D'un noir pure, il dépassait de beaucoup tous les autres. Il avait l'air jeune, il était élégant et gracieux. C'était tout le contraire du conducteur. Celui-ci était vieux et était habillé comme un mendiant. Il sentait l'alcool à plein nez et son nez avait une couleur rougeoyante.
- Je ne l'a sent pas du tout, fis à Matt en pointant mon doigt vers l'alcoolique.
- Nous n'avons pas le choix, répliqua Matt, le bal va bientôt commencer.
- Ne t'inquiète pas, continua-t-il, je serai là pour te protéger.
Je souris. Nous montâmes les quelques marches pour nous retrouver à l'intérieur. C'était très étroit, surtout avec ma robe. Je m'assis vers le sens de la route et Matt s'installa devant moi. Les banquettes n'était pas du tout confortables, nous étions à même le bois. Je voulais regarder le paysage pour me changer les idées mais les vitres étaient tellement sales que je n'y voyais rien. Les rideaux n'étaient vraiment pas de meilleures qualités. En effet ils empestaient la moisissure et étaient parcouru de partout de trous.
Le voyage ne dura pas longtemps car la voiture se stoppa. Matt ouvrit la porte et nous descendîmes.

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Voilà, le chapitre 7 s'achève ici. N'hésitez pas à commenter pour donner votre avis et à voter si vous aimez !

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