Chapitre 9

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Précédemment :

- Qu'est ce qu'il y a ? chuchotai-je.
- J'entends des bruits qui viennent de cette petite cabane, fit-il en me montrant une cabane tout près d'ici.
On dirait des .....

Avant de finir sa phrase, il s'approcha du cabanon.
Je le suivais parce que je n'avais pas l'intention de rester ici toute seule, au fond d'un parc avec je ne sais quoi tout près de moi !
- Qu'est ce que c'est ? demandai-je à Matt
- Ce sont des voix mais ...
Nous étions sous une fenêtre d'où sortait une faible lumière. Nous nous baissions pour pas que l'on nous remarque, on ne savait jamais.
- Mais qu'est ce qu'il se passe Matt ? questionnai-je à nouveau Matt.
- Lydia, chut, me chuchota Matt mais en criant tout de même.
Il me regardait et moi je plongeais mes yeux dans les siens. Ils étaient magnifiques. Ses yeux étaient un livre ouvert. En ce moment Matt était en colère et plus particulièrement en colère contre moi. Il me fusillait du regard, d'un regard noir. Je ne l'avais jamais vu comme ça.
- Je suis désolé, dis-je doucement, mais je voudrais comprendre ce qui se passe.
- Je ne sais pas ce qui se passe, répondit Matt. Je n'en sais pas plus que toi. On est arrivé en même temps je te rappelle.
- Mais si tu te taisais, reprit-il, j'en saurais peut être un peu plus.
Je me sentais rougir, je n'avais jamais vu Matt s'énerver comme ça.
- Bon maintenant laisse moi faire, me prévint-il.
Je hochais la tête, sans ouvrir la bouche. Matt leva la tête pour voir ce qu'il se passait.
- Il y a quatre hommes, m'annonça-t-il. Et ... Et ils sont armés.
Ils sont armés ??? Me dis-je. Que faisaient des hommes armés au beau milieu d'une fête de bal ? J'avais un mauvais pressentiment.
- Ils discutent autour d'une table, continua Matt. Et sur cette table il y a une carte. Non, non. En faite je crois que c'est un plan. Oui c'est un plan du ... Je n'y crois pas, c'est un plan du palais de Napoléon !
Matt se rabaissa pour être au même niveau que moi.
- Mais qu'est ce qu'ils mijotent eux quatre ? S'empressa-t-il de me demander.
Je levais légèrement les épaules pour signifier que je ne savais pas.
- Ils parlent mais je ne comprends pas ce qu'ils disent, dit Matt. Est ce que tu entends quelque chose toi ?
Je tendis l'oreille.
J'entendais. J'entendais tout.
- ... La et la. Tous le monde se rappelle du plan ? Demanda un des quatre hommes.
- Oui, répondirent les autres en cœur.
- Bon. Tous le monde va se poster à sa place. On met à exécution notre plan quand Napoléon finit sa première danse.
- Et ensuite ça sera la mort, ajouta un homme.
Ils continuèrent à parler mais ça me suffisait amplement. J'avais tout compris.
- Matt c'est horrible, dis-je tétanisée.
- Qu'est ce qu'il y a ? Qu'est ce que tu as entendu ?
Je crois qu'il était aussi paniqué que moi.
- Ils veulent ... Ils veulent ...
Calme toi Lydia. Je dois lui dire. Il doit savoir.
- Ils veulent tuer Napoléon, dis-je d'une traite.
Avant que Matt ne pût répliquer, je lui pris le bras et le leva.
- Il faut qu'on parte d'ici avant qu'on se fasse ..., commençai-je. Attends. Matt, tu ne trouves pas que c'est calme ? C'est un peu trop calme à mon goût.
- Ils sont là ! Cria une voix derrière nous. Ils ont tout entendu. Il faut les rattraper.
Mon sang ne fis qu'un tour.
Cette fois-ci c'est Matt qui m'attrapa le bras pour m'obliger à courir.
Nous courâmes de toute nos force. Le terrain n'était pas adapté à la course mais nous faisons avec. Nous n'avions aucune idée de tomber entre les mains de ces ... Je ne sais même pas comment qualifier ces hommes. Des voleurs ? Des bandits ? Ou même des assassins ?

La respiration de Matt et la mienne se faisaient de plus en plus rapide. Nous étions épuisés, à court de souffle.
- Je ne vais pas tenir longtemps, haletai-je.
- Encore un petit effort s'il te plait Lydia, dit Matt, nous sommes presque arrivés au palais. Si ça se trouve, c'est ta vie qui est en jeu ce soir, si tu ne cours pas, ces hommes seront capable de te tuer. Tu te rappelle ce qu'un des hommes a dit dans la cabane ? Ce sera la mort.

Le mot mort résonna dans ma tête et me redonna du courage. J'accélerai la course. J'eu une joie immense en apercevant la salle de bal. Nous montâmes les escaliers sans de difficultés cette fois-ci. Une fois arrivés dans la salle, nous nous cachèrent au milieu de la foule.
La musique qui passait était très douce. Les couples s'étaient formés et ils dansaient lentement.
- Laisse toi faire, me dit soudain Matt.
Il mit sa main sur ma taille. Une danse ? Pourquoi voulait-il danser alors que des psychopathes errer dans le palais ?
- Mais ... , commencai-je
- Laisse toi faire, me répéta Matt
Nous dansâmes un moment sans avoir croisé le regard de tueur de nos poursuivants.
Je retire ce que j'ai dit. Un des hommes se tenait à quelques mètres de nous mais il ne semblait pas nous avoir vu.
La musique touchait à sa fin.
- Maintenant on va passer à la phase deux de mon plan, prévint Matt
- C'est quoi la ...
Ma phrase fut coupée par un baiser. Matt était en train de m'embrasser. Ses lèvres étaient collées au miennes. Des frissons me parcouraient de long en large. Une chaleur agréable m'envahit. Je n'avais jamais ressenti cela auparavant. C'était magique.
Soudain Matt se décolla de moi.
Je rougis comme une tomate.
Venant de comprendre ce que Matt venait de faire, je lui demandais :
- Mais pourquoi tu as fait ça ?
- Pour qu'ils ne nous repèrent pas, répondit-il, pour qu'on se fondent dans la masse car après chaque chanson d'amour, la tradition se veut que l'homme embrasse sa partenaire.
Je voyais que Matt était aussi gêné que moi.
- Ce n'était rien Lydia, continua-t-il, je t'assure. Je t'ai embrassé pour nous sauver la vie, pour aucune autre raison.
Je jetai des regards inquiets aux quatre coin de la pièce, mais je fut soulagée de ne voir aucun hommes du cabanon.
Le plan de Matt avait donc marché !

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Hey !!! Voici le chapitre 9, j'espère qu'il vous plaira !!!

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