Quand je mis pied à terre, je découvris un endroit splendide. J'étais dans une cour intérieure. Les fontaines crachaient de l'eau pure et cristalline. Elles étaient toutes dotées de sculptures magnifiquement décorées. Des gens, des calèches et des chevaux s'agitaient dans tous les sens sur la grande place. Des arbres de toutes sortes arboraient un parc immense. Je pouvais voir que dans celui-ci, au loin, il y avait une serre où se trouvaient des plantes et des fleurs exotiques. Mais le plus impressionnant était le château lui même. Il en imposait à lui tous seul. Une, deux, trois, .... dix. Il avait dix tours toutes plus belles les unes que les autres. Ce château devait faire cinquante fois ma maison. Des fenêtres ouvraient sur la cour mais aussi sur le parc. Des lumières par milliers éclairaient ce spectacle avec éclat. Devant moi se dressait un immense escalier qui mène, je pense, à la salle du bal. Des centaines de personnes le montaient parfois même avec difficultés. Il y avait tous les âges. Tous sauf des adolescents comme nous. Je commençais à stresser. Matt me prit par la taille comme le faisait la plupart des couples pour se fondre un peu plus dans la masse.
Nous arrivâmes en haut des marches.
- Tu me fais confiance ? Me demanda Matt.
- Oui, acquiesçai-je.
Nous étions au niveau des gardes qui vérifiaient les invitations. Des gouttes perlaient sur mon front se qui traduisait ma peur. Ma peur de nous faire prendre, et ensuite la peur d'aller en prison. Oui je sais je dramatise un peu mais je suis comme ça. Bref. C'était notre tour.
- J'espère que tu as un plan parce que sinon on est mal, dis-je à Matt.
Avant même de me répondre, il sortit comme par magie, enfaite je crois que c'était de la magie, deux cartons d'invitations semblables aux autres.
- Rassurée ? Me demanda-t-il
- Je préfère ça.
Un poids dans mon ventre retomba. J'étais soulagée. Matt m'étonnera toujours, il est si ... imprévisible.
- Bonjour, fit l'un des gardes en prenant les invitations.
- Bonjour, répétai-je ainsi que Matt.
Le garde scruta avec minutie le carton. Est ce qu'il y avait quelque chose qu'il n'allait pas ? L'angoisse refit irruption dans mon corps. Je regardai Matt. Il n'était pas aussi rassuré que tout à l'heure. Il était même terrifié.
- Quelque chose ne va pas ? Demanda Matt très poliment et d'une voix très douce.
- En faite ..., commença le garde.
Non. Pitié. J'ai peur. Matt a peur. Nous avons tous peur. Il tremblait. Je tremblait. Matt renforça la prise de sa main sur ma taille. Il m'enfonçait presque ses ongles dans ma peau.
- Non rien, finit par dire le garde, vous pouvez y aller.
Ouf. Nous nous regardâmes avec Matt, soulagés de ne pas s'être fait prendre.
Nous avancâmes dans la salle. Elle était encore plus majestueuse que la cour. Tout brillait. Les lustres, les miroirs, le banquet, les rideaux. Tout. La musique avait déjà débutée. Certains invités virevoltaient sur la piste de danse.
- Matt ... commençai-je.
- Ne me dit pas que tu ne sais pas danser, me coupa-t-il
- Ben enfaite si, dis-je doucement et un peu gênée.
Matt leva une nouvelle les yeux au ciel.
- Bon, dit-il, je vais essayer de d'apprendre mais ce n'est pas sur que je réussisse vu ton niveau de ...
Tout en parlant, il me dévisageait de la tête au pied.
Une nouvelle danse commença.
- Allez viens c'est le moment de d'apprendre l'art de la danse Napoléonienne, répliqua Matt.
- Alors tout d'abord, il faut commencer par le début, continua-t-il.
Voulez-vous m'accordez cette danse ?
Je sortis un tout petit oui de ma bouche à peine audible.
- C'est déjà bien, dit Matt, mais la prochaine fois il faudra mettre un peu plus de volonté dans ta voix.
Il me prit la main et m'emmena au milieux de la pièce.
Super, tout le monde va voir comment je me débrouille en danse, grommelai-je dans ma tête.
- Alors, je vais d'apprendre une danse relativement simple, précisa Matt. Tu te déplace d'un pas en avant, un en arrière et deux sur le côté et pour finir la partenaire doit faire un tour sur elle même.
Tu as compris ?
- Oui mais je ne suis pas sûre d'y arriver, dis-je.
- De toute façon dans une danse, c'est l'homme qui dirige la danse, affirma Matt, alors fais moi confiance.
Nous commençâmes à danser. Matt était très doué contrairement à moi. Je lui écrasait plusieurs fois les pieds mais sans trop de conséquences. Au bout du cinquième essaie, je m'en sortais plutôt pas mal mais j'étais épuisée.
Sans prévenir, une musique de défilé impériale se fit entendre.
- Voilà notre cher empereur : Napoléon 1er, m'annonça Matt.
- Veuillez accueillir comme il se doit notre bien aimé Napoléon ! Cria une voix.
Elle appartenait à un petit homme qui était près d'un fauteuil.
Un tonnerre d'applaudissement résonna dans la vaste pièce et l'orchestre continua de plus belle.
Soudain il n'y eu plus un seule bruit. Plus rien. Les applaudissements s'étaient arrêtés. Seul les musiciens jouaient mais très faiblement.
Un homme apparut. Il entra par une large porte que je viens de remarquer à l'instant. Il portait la tunique impériale et un laurier doré sur la tête. Cette homme n'était qu autre que Napoléon Bonaparte. Tout, chez lui, était pareil que sur les tableaux que nous avons retrouvé. Y compris sa taille. Il était assez petit. Il marcha quelques pas et vint s'assoir sur le fauteuil légèrement surélevé.
- Mon peuple, commença-t-il, mes amis, j'ai donné ce bal en l'honneur d'une femme. Pas n'importe quelle femme. C'est ma très chère épouse. Voici Marie Louise d'Autriche.
Une femme entra dans la pièce. Elle était très belle et richement vêtu. Elle portait une robe rouge sang qui possédait de multiples dentelles et autres décorations. Son coup était ornait d'un collier. Un très beau collier. Il y avait tant de perles précieuses que je ne pouvais imaginer son prix. Elle fit claquer ses chaussures sur le parquet et vint s'assoir à côté de son mari.
- Il y a autre chose que je dois vous dire, cher peuple, entama Napoléon, la France va enfin avoir un héritier puisque nous attendons un jeune garçon !
C'était donc ça la raison du bal ?
Des cris, des applaudissements sifflèrent dans la salle.
- Merci beaucoup, dit Napoléon, maintenant que la fête continue !
Après cette déclaration tout le monde alla danser. Pendant tout ce temps j'étais restée accrocher à Matt.
- Est ce que nous pouvons aller prendre l'air s'il te plaît, demandai-je à Matt, j'étouffe ici.
- Oui bien sur, répondit-il, nous n'allons qu'à aller se promener dans le parc.
- Excellente idée ! Fis-je remarquer.
Nous nous dirigeâmes donc vers le fameux parc. Quelques personnes étaient dehors mais très peu.
Le parc était immense. Normal, nous étions chez Napoléon tout de même !
Le jardin était très calme, reposant. L'air était frais et j'avais un peu froid avec ma robe mais j'étais toujours mieux ici qu'à l'intérieur.
- Alors, que penses tu de notre petite excursion dans le passé ? Me demanda Matt.
- C'est vraiment bien, répondis-je, mais c'est bizarre. Je ne m'étais encore jamais retrouvée au côté de Napoléon. Dire que nous somme 200 ans avant que je naissent. Je crois que je ne réalise pas encore.
D'ailleurs je voulais te demander comment ...
- Chut, fit Matt en mettant son doigt devant sa bouche.
- Qu'est ce qu'il y a ? chuchotai-je.
- J'entends des bruits qui viennent de cette petite cabane, fit-il en me montrant une cabane tout près d'ici.
On dirait des .....
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L'élue { en pause }
FantasyLydia Andrew. Ça c'est moi. Les cheveux noirs comme l'ébène et la peau blanche comme la neige. Je croyais être une personne normale avec des petits problèmes comme tout le monde. Mais depuis ce jour où j'ai atterrie dans cette grotte, l'avenir d'un...