Chapitre 20

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Tong, tong, tong

J'entendis un bruit sourd.

TONG,TONG,TONG

Le bruit s'intensifia ce qui me sortit de mon sommeil. J'étais encore toute endolorie. Mes paupières tombaient à moitié sur mes yeux et je devais sûrement avoir des cernes énormes sous les yeux.

Comme je n'étais pas bien réveillée et que je ne m'étais pas habituée à la clarté de la pièce - pour une fois -, tout était flou autour de moi.

Une tâche assez clair était planté juste devant moi.

Je me frottais les yeux pour y voir plus clair. Même ce geste, qui ne me demandait pas d'efforts d'habitude, était douloureux.

Le garde !

Et oui LE garde ! Pourquoi ne l'ai-je pas deviné plus tôt ? Il n'y a que lui qui peut venir ici, au petit matin, pour faire taper la clef sur les barreaux de la cellule. La clef. Cette objet si petit qui pouvait me rendre la liberté. Cette clef qui étaient là, à quelques centimètres de moi. Je n'avais cas tendre le bras pour l'attraper et m'échapper de cet endroit pour ensuite aller délivrer Matt. Si on oubliait le garde, tout cela était possible. Mais la clef étaient dans sa main et il lui faisait faire des mouvements pendulaires, ce qui me donnait le tournis.

Maintenant que j'étais parfaitement réveillée, il me demanda sarcastiquement :

- Bien dormi ?

Je ne savais pas qu'elle force me retenait de lui mettre des paires de gifles mais elle était puissante parce que ce n'était pas l'envie qui manquait !

Je ne répondit même pas à sa question qui avait une réponse évidente. Non ! Je n'avais pas bien dormi ! Comment vous voulez dormir dans ce taudis ? Sur un sol dur, avec une couverture moisie et dévorée par les mites, ça ne m'aidaient pas beaucoup.

- Bon, commença-t-il, je vois que tu n'es pas très bavarde. Je venais juste t'apporter ton repas pour la journée.

À ces mots, il me jeta à terre le même bol que la veille. Bien sûr tout se renversa. Et il appelle ça "amener" ?
Déjà qu'il n'y en avait pas beaucoup ...

Je souris. Vous savez ce sourire si tiré, si poussé, si exagéré. Si faux.

Le garde sortit de la cage et ferma la porte à clef derrière lui.

Ses pas résonnaient sur le sol. L'endroit était vide. Vide de vie. Il n'y avait personne. Personne sauf moi qui croupissait ici. Seule.

Je regardai le bol que le garde m'avait "apporté". C'était une substance encore inconnue à mes yeux. Comment pouvait-on servir ça ? Les elfes n'avaient donc aucune pitié ?

Je pris mon repas entre mes doigts, parce qu'il n'y avait pas de couvert, et le mis dans ma bouche, à contre cœur. Ça avait un goût atroce, ça me piquait la langue et me brulai la gorge quand j'avalai. C'était infecte. Mais je n'avais pas le choix ! J'avais tellement faim que je mangerai n'importe quoi, d'ailleurs c'est ce que j'étais en train de faire.

- Lydia !

Matt ! Il m'avait fait peur ! Je ne me ferai jamais à cette télépathie. C'était tout nouveau pour moi. Ça n'existait pas chez moi. Oui là d'où je venais, et là où j'aimerai être parce que le cachot n'était pas mon endroit préféré. J'aimerai tellement revoir ma famille, mon frère et mes parents. Surtout Lucas. Ils me manquaient tous, horriblement ! J'en étais même à regretter le collège !

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