Chapitre 12

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- Lydia ! hurla Matt alors que je me rapprochais dangereusement du sol à une vitesse vertigineuse.

Je ne savais pas quoi faire de toute façon je ne pouvais rien faire. J'étais impuissante face à ça face à la mort certaine ... Je regardais Matt, il criait mais je n'entendais rien. Son visage alarmant me faisait de la peine. Oui de la peine. Je ne l'ai rencontré que depuis quelques jours mais je me suis attachée à lui. Alors oui j'ai de la peine quand je le vois comme ça, comme un petit garçon qui vient de perdre quelque chose de cher à ses yeux.

Je sentais le sol se rapprocher de moi ou plutôt moi qui se rapprochais de lui. Je fermais les yeux et me laisser emporter par la chute.

- Merci Matt pour tous ce que tu as fait pour moi, dis-je avant que je...

Que je me sentes flotter comme l'air. Oui flotter comme un oiseau quoi. Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait mais je savais une chose, c'était que je ne m'étais pas écrasée comme une crêpe sur le sol poussiéreux des allées du château.
J'ouvrai les yeux.

Waouh

J'étais dans une bulle qui me maintenait à quelques centimètres du sol. Perdue par ce qu'il m'arrivait, je levais les yeux vers Matt.
Il était plus concentré que jamais, il fermait les yeux.

Les battements de mon cœur revinrent à la normal, soulagée de voir Matt qui se démenait pour me sauver, encore une fois.

La bulle s'élevait vers le ciel et je voyais le sol s'éloignait de plus en plus.
J'étais maintenant à côté de Matt, sur le balcon, et la bulle éclata dans un tout petit bruit.

J'étais muette, je ne savais pas quoi dire. J'étais là les bras ballants.
J'étais encore tétanisée par ce que je venais de vivre à l'instant.

- Tu ne dis rien ? me demanda Matt.
- Juste merci, murmurai-je.

Matt s'approcha de moi et me pris dans ses bras.
J'étais bien avec lui, je me sentais bien à ses côtés. Je sentais sa chaleur et son odeur. J'avais ma tête dans son coup et je pleurais. Toutes ses aventures, ce n'étais pas dans mes habitudes et il fallait bien que ça sorte à un moment. Et bien c'était le moment et je peux vous dire que ça soulage. En pleurant on se vide pour toujours des mauvais moments, des choses qu'on aimeraient oublier vite.
J'aurais voulu rester comme ça pour l'éternité mais Matt s'éloigna de moi.

- Ça va aller ? demanda-t-il. On peut aller voir Napoléon ?
- Maintenant oui, grâce à toi comme toujours, repondis-je d'une toute petite voix.

Je n'avais pas encore eu le temps de regarder où je me trouvais et quand je le fis, j'en eu le souffle coupé !
C'était juste un balcon et une fenêtre mais c'était un balcon et une fenêtre en or. Chaque petits morceaux, chaque petites pièces étaient faits d'ors. Au moins on ne peux pas se tromper de balcon !

Matt poussa la poignée et nous entrames méfiants.

La pièce où nous penetrâmes était encore plus luxueuse que la salle de bal. De l'or, des pierres précieuses, des bijoux, des colonnes tout ce qu'on peux imaginer, tout ce qu'on voit dans les films étaient là. Un lit énorme, doré bien sûr, était au centre. Des draps rouge et blanc le recouvraient.
Mon regard balaya la pièce et se posa sur quelque chose plutôt quelqu'un, sur Napoléon. Il nous regardait, très étonné. Ébahi même. Mais ce qui était étrange c'est qu'il ne manifestait aucun geste de défense, n'appela aucun garde. Nous étions là, tous les trois à ce regarder comme des enfants sans bruit.

Mais Matt cassa ce silence, devenu presque angoissant :

- Pardonnez-nous cette entrée par la fenêtre mais vos gardes ne nous ont pas laissé rentrer et nous avions grand besoins de vous parler.

Napoléon ne disait rien, il gardait la même expression figée sur son visage que quand nous étions entrés. Il ne bougeait pas non plus. Il nous regardait bêtement.
Voyant qu'il ne disait rien, Matt continua dans sa lancée :

- Nous avons surpris une conversation. Une conversation qui vous concernée. Des hommes, dans un petit cabanon discutaient. Ils avait un plan posé sur une table devant eux et ils parlaient de vous. Ils veulent vous tuer, Empereur. Ils vont être là d'une minute à l'autre, alors faite quelque chose ou sinon ...

Napoléon fit un geste de la main et Matt se tut.

- J'en ai assez entendu, dit-il d'une voix posée. Sortez d'ici.

- Mais ...,  commença Matt

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que nous disparûmes.

POUF !

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Voilà le chapitre 12. Désolé encore pour le temps que j'ai mis à l'écrire. Je tiens aussi à remercier ThingsLove pour son aide !

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