L'acceptation

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Damon : Stefan ! Résonne-toi ! Julie arrive ! Combien de personnes tu comptes encore tuer ?

Stefan : Tu dis ça pour que j'arrête, mais je n'arrêterai pas. J'ai perdu ma femme et mon enfant ! Et au passage, mes émotions !

Damon : Alors c'est comme ça que tu veux qu'elle te voie ? Elle aura encore plus peur et ne te pardonnera jamais ! Arrête-toi ! Viens, on fait le ménage et on les attend calmement !

Stefan : Elle ne viendra pas ! Tu mens !

Damon : Tu veux que je rappelle Elena et qu'elle lui demande de te parler ?

Stefan : Vas-y, tu verras bien qu'elle n'est pas avec elle ! Je l'ai cherchée partout !

Damon : (Appelant Elena) Allô Elena, chérie, tu peux dire à Julie de prévenir Stefan que vous arrivez ?

Moi : On est sur la route, on s'arrête vous voir avant que je rentre me reposer.

Stefan : Mon amour !

Damon : Elle a raccroché, alors maintenant tu nettoies tout ça avant qu'elle arrive !

Stefan : Comment vous avez fait ?

Damon : Bonnie, ça te dit quelque chose ?

Stefan : Je t'aime, mon frère.

Damon : Tu me diras ça quand tu te seras réconcilié comme il faut !

Les deux frères rangent les dégâts laissés par Stefan et s'installent à une table avec un verre de bourbon.

Stefan : Comment je vais me faire pardonner ?

Damon : Je ne vais pas t'apprendre comment gérer les filles, mais tu vas lui parler calmement, la rassurer. Peut-être qu'elle aura besoin de temps, et tu vas lui en laisser, compris ?

Stefan : D'accord... Elles sont là.

Damon : On va chercher la voiture de Julie, vous deux, vous discutez.

Stefan : Je te laisse commencer.

Quand j'arrive, je me sens nerveuse. Moi : Merci. Tout d'abord, je suis désolée si je t'ai fait du mal, mais j'ai préféré partir pour ne garder en moi que de bons souvenirs. Tu m'as fait peur, et je ne voulais pas que cette peur soit notre quotidien, que cela devienne un sujet de dispute, car tous les jours, j'avais envie d'être rassurée. J'étais toujours en train de peser mes mots pour être sûre que tu ne pètes pas un câble, j'avais peur de te dire certaines choses. Alors vraiment, j'ai préféré partir. Je me suis dit que je garderais en moi tous nos plus beaux souvenirs et que je n'aurais pas comme dernière image toi avec du sang dans les yeux. Certes, je suis partie sans dire au revoir, mais je ne voulais pas d'adieux. Je t'aime trop pour partir en te disant au revoir. Donc j'ai pensé que la lettre suffirait. Je ne pensais pas que vous alliez me trouver aussi vite. J'espérais avoir le temps d'accepter ce que tu es, que c'est une part de toi, mais en trois ans, jamais tu ne m'avais montré ce côté-là... et pourtant, j'ai encore envie d'être avec toi.

Stefan : Je te comprends. Avant d'être transformé, moi aussi, j'avais peur. Je suis désolé de t'avoir fait vivre ça, de t'avoir plongée dans la peur. Je pensais vraiment que tu m'avais pardonné, mais si on est là ce soir, c'est que ce n'était pas le cas. J'aimerais vraiment arranger les choses. Je veux construire cette famille avec toi, voir notre enfant grandir avec tout l'amour que nous avons l'un pour l'autre, et celui que nous donnerons à notre enfant. Je suis vraiment désolé, et je te jure que je ne recommencerai jamais. Mais je vais te laisser du temps. Je vais retourner habiter au manoir, le temps que tu aies besoin de réfléchir. Et le jour où tu seras prête, tu m'appelleras. Tu me le promets ? Ça te convient ?

Le journal de Julie. TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant