Les potins

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Paul et Nina étaient assis sur le canapé.

Moi : Bon, on va pouvoir discuter tous les quatre. Vous avez bien décuvé ?

Nina : Vraiment désolée...

Moi : Ce n'est pas à toi que j'en veux, ne t'inquiète pas.

Paul : Je suis désolé, vraiment. J'aurais pas dû.

Moi : Je m'en fous que tu sortes, bien au contraire, mais te mettre en danger, c'est autre chose. Tu avais nos numéros, celui de Papa et Maman, celui de Damon et Elena, et plein d'autres contacts que tu aurais pu appeler pour venir te chercher. Mais toi, tu t'es cru immortel et tu as décidé de prendre la voiture. Tu aurais pu écraser quelqu'un, percuter une autre voiture, ou même un mur, et te tuer, ou bien blesser Nina ou n'importe qui d'autre ! Parce qu'en vrai, je m'en fous que tu m'aies réveillée cette nuit, mais je ne suis pas d'accord pour que tu prennes la voiture dans cet état ! Je te l'ai pas offerte pour ça !

Paul : Je comprends, j'étais complètement inconscient. Je comprends si tu veux que je retourne chez Papa et Maman.

Moi : Je te demande pas de partir, juste d'être un peu plus responsable. Je pense qu'il serait bien que tu te trouves un travail pour cet été. Par exemple, serveur au Mystic Grill.

Paul : Oui, t'as raison. Merci de pas trop m'en vouloir.

Moi : Je ne t'en veux pas parce que tu as eu de la chance, mais ne recommence pas.

Paul : Je te promets. Et dès cet après-midi, avec Nina, on ira postuler pour se trouver un travail.

Moi : C'est très bien. Maintenant, je vais aller me reposer parce que je suis encore très énervée par les risques que tu as pris.

Paul : Encore désolé. Et Stefan, je suis désolé si je t'ai mal parlé.

Moi : En plus, tu as mal parlé à Stefan ?! Tu te fous de moi ?

Stefan : Non, non, il a rien dit de méchant. J'ai juste râlé un peu pour le bruit.

Moi : Je préfère ça ! Allez, à plus !

Je partis dans la chambre et Stefan me suivit.

Stefan : Calme-toi, mon cœur, on va se reposer un peu.

Moi : Oui, mais au moins, j'ai dit ce que j'avais à dire, et ça me soulage. T'es sûr qu'il t'a pas mal parlé ?

Stefan : Mais pas du tout, j'ai juste haussé le ton pour qu'il aille se coucher.

Moi : Bon, ça va alors. Sinon, c'était cool hier soir, mon cœur. On recommencerait pas ?

Stefan : Tu passes de zéro libido à cent, toi.

Moi : Ce sont les hormones, qu'est-ce que tu veux que je te dise ?

Stefan : On attend qu'ils s'en aillent, quand même.

Moi : Comme tu veux, peut-être que d'ici là, j'aurai plus envie.

Stefan : Ah ouais ?

Moi : Bah ouais.

On passa encore un super moment ensemble avant que je ne m'endorme, comme la plupart du temps.

Stefan : Chérie, tu te réveilles, y'a du monde à la maison.

Moi : Ah bon, y'a qui ?

Stefan : Bonnie, Chloé, Elena, et Coralie.

Moi : J'arrive, j'enfile un truc.

Stefan : Oui, et Paul, Nina, et moi, on va au manoir. C'est soirée potins ce soir !

Moi : Trop bien !

Le journal de Julie. TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant