Prisonnière

XXVIII

Je le voyais dans le reflet de l'eau. Il s'assoit à côté de moi.
"Moi: J'avais besoin de réfléchir.
Grey: À quoi donc?
Moi: Je sais pas."
Il passe son bras autour de ma taille et pose son bras sur ma cuisse. Je laisse retomber ma tête sur son épaule.

Aujourd'hui est la grande fête des cerisiers. Seule Lucy ne sera pas de la partie, elle a attrapé un rhume en accompagnant Natsu dans la montagne.
Chaque personne prépare le pique nique. Je me fais de quoi manger.
"Moi: Mets quelque chose sur toi Grey."
Il attrape une veste et nous rejoignons les autres.

Nos repas déposés, nous nous installons sur les serviettes mises à disposition pour tapisser l'herbe. Tout autour de nous se dressent de grands arbres décorés de fleurs roses.
"Grey: Sakura.
Moi: Hm?
Grey: Les fleurs de cerisier. Ca me fait penser à toi."
Car oui, de base, quand je n'utilise pas mon pouvoir pour changer mes cheveux à l'infini, j'ai les cheveux roses. D'ailleurs, ce jour, je les avaient laissés naturels. Je suis vraiment fascinée par cet endroit magnifique, Grey semble l'avoir remarqué. Il regarde avec moi le paysage. Un sourire léger est descriptible sur ses lèvres. Nous sommes tous deux assis sur une nappe à contempler, il me tient contre lui tandis que ma tête repose sur son épaule et une de mes paume est collée à son torse, juste à côté de son tatouage.
Moi aussi, j'ai un tatouage. Un gris, situé sur ma cheville.

Le bingo démarre. L'ambiance est géniale. Finalement cest Erza qui gagne. Natsu est resté à l'écart, je décide d'aller le voir.
"Moi: Ca va pas?"
Je m'installe à ses côtés.
"Natsu: Non. Lucy avait tellement hâte d'aller à cette fête...
Moi: Si elle ne peut pas venir a la fête alors cest la fête qui doit venir à elle."
Sur ces mots je le quitte.

La nuit est tombée. Les cerisiers en fleurs sont magnifiques avec leurs couleurs arc-en-ciel. Je regarde ce spectacle, les étoiles dans les yeux tel une enfant devant un château de princesse. Rien ne pourrait être aussi parfait que lui, moi, et ce décor. Je suis blottie dans ses bras et voudrais que rien ne s'arrête. Je me dégage de lui, le regarde dans les yeux, pose mes mains sur chacune de ses joues et j'attire son visage vers moi. Puis je pose mes lèvres sur les siennes, enfin. Il enroule ses bras autour de ma taille, me collant contre lui. Je passe mes bras autour de son cou et je lui donne accès à ma langue.