Heavener

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« Prends tout, Newt, simplement. Prends tout pour rien, encore une fois. Crée, publie. Tu ne ressens tout simplement pas la même chose que moi. Je te l'ai demandé.

- Et j'ai répondu.

- Mais tu manges tes mots en te mordant la langue. Découvre enfin que tu ne peux pas te souvenir de mon nom, jusqu'à ce que je te laisse tomber.

- Je n'ai pas eu le choix... Ne le vois-tu pas ?

- Tu reviens vers moi en rampant, mais je suis déjà par terre.

- Nous savons tous que parler ne coûte rien.

- Alors viens et sauve-moi, maintenant. Tu te demandes ce que je crois, mais tu ne veux pas être là, ici avec moi. Alors que ferais-tu pour moi ?

- Ouais, que ferais-tu pour moi ?

- ... Je ne répéterai pas ce que j'ai dit auparavant.

- Mon amour se flétrit et s'étouffe dans une admiration parfaite.

- Jusqu'à ce que je te laisse tomber, ah...

- Pourquoi ne dis-tu pas simplement ce que tu voulais dire ?

- Je n'ai pas eu le choix...

- Pourquoi ne le dis-tu pas simplement ?

- Ne le vois-tu pas ?

- Tu reviens vers moi en rampant, mais tu m'as déjà mis à terre.

- Je sais que parler ne coûte rien.

- Alors viens et sauve-nous maintenant. Tu demandes ce que je crois, pourtant tu n'es plus là. Alors que ferais-tu pour nous ?

- Ouais, que ferais-tu pour nous ? je te l'ai demandé.

- Et j'ai répondu que cela n'améliorait rien.

- Pardonner n'est pas enterrer des corps sous l'eau.

- C'est une douce lumière bleue par-dessus un meurtre à mes yeux.

- Vers un terrain vide de sens une fois les océans retirés. C'est plus facile d'essayer de ne pas manger, n'est-ce pas ?

- Alors inonde-moi comme l'Atlantic, bande les tranchées, fais tout pour m'endormir. Je me réveillerai entouré, les yeux comme des planètes gelées. Juste en orbite autour du vide que je suis.

- Ils me parlent de tes dégâts, de tes conséquence. Et comme c'est une douleur qu'ils savent qu'ils ne comprennent pas.

- Je sanglotais alors que tu te tournais en statue sur notre table de chevet.

- J'essayais de ne pas m'écraser dans le sable.

- Inonde-moi donc, résiste-moi à rien et lave le sang sur mes mains. Appelle-moi quand nous enterrons nos corps sous l'eau, nous verrons si parler n'a aucun prix.

- Tu es allongé à un pouce de ton propre continuum. Je trouverai un autre port où poser mon ancre et tu trouveras une manière différente pour ne pas repartir en mer.

- Parce que je suis toujours plein de l'amour que tu veux. Je me réveille toujours sous tout ceci. Mais on dirait que ton cœur est enfermé et que je me trompe toujours dans la combinaison. Ou attends-tu simplement de conserver ton amour pour quelqu'un que je ne suis pas ?

- Trop de clés avalées me fera saigner intérieurement un jour, mais peut-être qu'à la fin je serai mieux ainsi. Peut-être parce que je suis toujours plein de l'amour que tu veux.

- Je serai plein de l'amour que tu veux. Quoi qu'il arrive, pour toujours.

- Je te montrerai ce à quoi je ressemble réellement à l'intérieur, le pistolet chargé et à la tempe. Je verrais si tu peux deviner l'effet d'une pointe creuse sur un corps nu.

- Je ne te verrai qu'à travers la rage.

- Je ne leur manquerai pas. Je ne te reverrai qu'une fois la rage venue. Ils me feraient manger tes cassettes dans le miroir de la salle de bain.

- Tu pourrais rester en vie. Dis-moi simplement que tu remarques, même dans le noir, la façon dont je t'ai aidée à respirer.

- Parfois, quand on se touche, tout ce que nous aimons est réinitialisé.

- Cela est suffisant, même quand nous courons avec la mort. Nous pourrions être libérés.

- S'écrouler sur les jours de nos chagrins...

- Nous pourrions rester suspendus.

- Même quand la branche se brise ?

- Cela sera suffisant.

- Ne me mens pas... Ne me mens pas, ne me mens pas... Tout ce que nous touchons transforme l'eau en sang. Et tu essaies de détourner le regard même quand la branche se brise. Tu n'aimes pas vraiment, tu détestes juste être seul.

- Tu détestes être seul.

- Voilà que tu as égalisé les scores, et que j'ai tout laissé s'effondrer.

- Chacun de tes pas loin de moi met un peu plus d'épée dans mon cœur. Je regarde de côté lorsque je me dis d'accord avec notre passé, mais j'ai peur de ce que je pourrais répondre si tu me le demandes.

- Je t'ai donné beaucoup trop de chances, tu les as toutes traversées.

- J'avais tout ce que je pouvais souhaiter, mais ce n'était pas suffisant. Personne à qui parler, personne à qui appeler.

- J'ai tout ce que je peux désirer, mais je veux toujours plus. Il n'y a pas d'autre moyen, ne me laisse pas partir. Ne creuse pas une autre tombe aujourd'hui. Je ferai les mêmes erreurs, je ne saurai jamais qui j'étais tout ce temps, assis à l'intérieur et assis dans le noir.

- Chaque nuit, je peux voir pourquoi tu ne pouvais jamais t'arrêter. Tu vas trop loin, tu vas mourir à ce rythme.

- Je me suis donné beaucoup trop de chances, je les aies toutes traversées... Il n'y a pas d'autre moyen, laisse-moi partir, creuse ma tombe aujourd'hui. Je ferai les mêmes erreurs, je n'en n'apprendrai rien. Je refuserai de voir qui j'étais avant de disparaître. Je me suis fait cela... j'ai essayé d'être quelqu'un d'autre, je l'ai laissé me démolir, et je ne serai plus jamais le même. Je me suis fais cela, je me suis effacé. Et tu ne l'as pas remarqué jusqu'à ce que j'arrive enfin à m'enfuir.

- "Pardonner n'est pas enterrer des corps sous une douce lumière bleue" ...

- Mon cœur, mon âme... Sois avec moi jusqu'à la fin. Reste éveillé, mon paradis.

- Je serai éveillé, car je suis déjà à la maison. Je resterai si tu es par tes propres moyens. Tu ne seras pas seul ici avec moi, mon paradis. »

OS Newtmas & DylmasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant