Kacchan... Il était le premier à m'appeler ainsi depuis Eijiro. L'entendre m'appeler ainsi alors que j'avais à peine toucher sa peau, ça réveille en moi une multitude de sentiments contradictoires. Il me transporte loin en arrière.
Katsuki murmurant :
Ce nom... Ça faisait si longtemps...Izuku :
Je n'aurais pas dû, peut-être?Katsuki :
Au contraire. Dans ta bouche, ça sonne comme une mélodie à mes oreilles. Comme si tes lèvres étaient faites pour le prononcer. Pour le murmurer... Ou même pour le crier. J'ai bien envie de l'entendre de cette façon...J'avoue que cette dernière partie n'était peut-être pas nécessaire. Mais je n'ai pas résisté à la tentation de le provoquer un peu, même si je n'en pense pas moins.
Izuku provocateur :
Alors, essaie de me le faire crier.Pardon? Il me provoque en plus? Il est encore une fois imprévisible. Moi qui voulais le faire languir lentement pour qu'il me supplie, il m'a pris à mon propre jeu. Et le pire dans tout ça c'est que ça ne me surprend même pas. À vos ordres alors, j'ai envie de dire. Je n'hésite donc plus une seconde et change de position. Je me retrouve rapidement assis sur le lit et l'attire vers moi. De lui-même il vient s'installer à califourchon, ses jambes de part et d'autre, m'entourant. Je n'ai même pas eu à bouger pour cela. Et bien... Merci de te mettre à ma merci mon cher. Ma vue se pose sur ton torse s'élevant lentement, je comprends qu'il veut rester maître de la situation. Je lui retire rapidement son chandail, rempart inutile dans l'instant. N'attendant plus, je glisse mon souffle contre ses boutons de chair, sans le toucher. Je veux m'assurer qu'il ne se résorbe pas à ce qui va suivre malgré ces dires précédents.
Voyant qu'il de réagis pas, je saisis donc son mamelon entre mes lèvres, le suçotant légèrement. Ses mains, posées sur mes épaules, se serre par réflexe, enfonçant ses ongles un peu plus à chaque succion que je lui procurais. Si d'une main je viens saisir son jumeau, de l'autre je m'aventure entre nos torses, courtant son nombril et descendant encore un peu. Mon pouce frôle l'élastique de son boxer. Le soulevant légèrement, je peux ainsi avoir un peu plus accès à un endroit des plus sensibles, sans même le toucher directement.
Simplement en glissant mes doigts contre son épiderme je sens ses poils se hérisser partout sur son corps. Un petit sursaut m'indique que j'ai trouvé un point bien sensible pour lui. À la jointure entre sa hanche et sa jambe. Intéressante cet information... Simplement pour confirmer, je repasse dans le sens inverse. Et de nouveau, un mouvement. Mais cette fois, un mot s'élève...
Izuku murmurant :
Kacchan...Cette façon dont il le prononce est un appelle à la luxure à lui seul. Est-ce un appelle? Une demande? Une supplication silencieuse? Peut-être ne s'en est-il même pas rendu compte. Continuant ma course, ma main se fraye un chemin vers le sommet de ses fesses. Si l'on ne pouvait me donner qu'un seul point faible dans la vie, ce serait incontestablement cet endroit. Et, soyons honnête, les siennes sont tout simplement parfaites. L'envie d'y faire parcourir mes doigts et découvrir la chaleur de son antre m'attire à un tel point dans l'immédiat que je m'aventure malgré moi sur ce sentier interdit. À peine ai-je déplacé mes doigts sur cette douce surface que je sens Izuku déplacer ses mains de mes épaules à ma nuque, la maintenant inconsciemment en place. Je ne dois pas disperser son attention, ce n'est pas encore le moment. Je me fais donc violence et redirige ma main vers sa nuque lentement, l'effleurant doucement. Coïncidant avec mes coups de langue, toujours sur cette petite partie si sensible, je l'entends soupirer d'aise. Je délaisse mon premier jouet et ancre mon regard dans le sien.
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Perversion 〈Katsuki × Izuku〉
FantastiqueVous connaissez la légende des démons envoyer sur terre pour pervertir les âmes des mortels pour les offrir en pâture à Lucifer? Eh bien, ce n'est point une légende. Et Katsuki en est la preuve vivante. Depuis des dizaines d'années, il est le rapat...