Bonsoir comment allez-vous ? Je vous souhaite une bonne lecture en espérant que vous soyez content de me lire. Je vous embrasse fort.
La meilleure des soumissions,
S'adonnait à cette pratique ne m'était jamais parvenue jusqu'à mon esprit étroit. Encore hier, je marchais seule, cheveux au vent, libre comme l'air. Désormais, je suis une bonne dominée, ou plutôt une très bonne esclave qui jusqu'à l'heure me libère encore plus. J'ai infiniment mal dans les flancs, ses mains m'ont encore portée jusqu'à m'en couper le souffle : la dernière fois que nous nous sommes enlacés. Mes fesses balancées entre ses doigts. Je faisais tout mon possible afin ne pas hurler son nom. Car monsieur me l'interdit. J'aimerais pouvoir écrire mes aventures derrière un bloc-notes. Comme les adolescents le feraient. Moi, Manon — je suis enfermée dans sa tour. Les liens m'étranglent, et son venin me provoque un tel électrochoc. Que j'en suis devenue accro. Comme de l'héroïne, une dose dans les veines et vous ne serait rassasié que quelques heures. Euphorie électrise mon système nerveux. Voilà ce que je suis parvenue à entamer, sans pouvoir en être rassasiée.... Pleinement. Le matin se lève, une odeur âcre me monte au nez, c'est moi. Je transpire comme une personne obtuse. La nuit tropicale que j'ai vécue à force de me retournée et de chasser la chaleur en me mettant au-dessus des couvertures. J'ai dormi seule cette nuit, mon cœur est en recherche de compagnie. Je joue avec mes cheveux poisseux. Pouah ! Un haut-le-cœur me surprend, je manque de gerbé mes biles, une douche ne me ferait aucun mal. De plein fouet, un spasme me précipite hors du lit. J'ai mal au cœur. Ma peau est blafarde, j'ai très faim. Mon dernier repas fut mince en calorie, je dois me l'avouer. Depuis quelques jours sans lui, je m'ennuie et mon ennui — m'en fais presque oublier que je suis humaine et qu'il est impératif de nourrir ce corps sans force. Un bowl cake pourrait effectivement me requinquer et me donner l'énergie donc, j'ai besoin. Je peine à réfléchir davantage, je fonce vers le robinet d'eau froide et m'humidifie la peau déjà moite et poisseuse. Je foutrai une peur bleue à un mort ! Je monte à la cuisine afin de concocter mon plantureux petit déjeuner. Je squatte mes mails et mes messages sur mon portable bien amoché à force de heurté le sol dû à ma maladresse. J'ai la sensation qu'il me supplie de lui rendre le coup de grâce. Il est grand temps que je le change. Je regarde l'application de recette sur mon écran cassé, j'y perçois le chat adoré de la famille décédé il y a moins de cinq mois. Mon cœur s'est déchiré, mon pauvre Klarc. Mes parents n'avaient pas d'idée de prénom commençant pas K. Et le prénom de Kevin ne les emballait pas plus à l'époque. L'époque de Soda, avec Kev Adams. C'était la mode, tout le monde parlait comme ces trois adolescents et personnes trouvaient ça étrange. En vérité, ma mère étant fan de Chris Clark, le débat n'avait pas eu lieu. Elle a décidé seule de l'appeler ainsi en remplaçant le C par la lettre K. Un petit chat de race, un Bleu Russe magnifique qui sentait toujours la crevette, d'où son surnom de crevette poilue qui me m'amusée énormément. Vraiment trop adorable bébé de six mois quand nous l'avions recueilli à la maison. J'étais amoureuse de son miaulement. Il adorait ses jouets et faire des roulades à tout-va. Il allait sur ses douze ou treize ans, c'est vague. Je laisse échapper par inadvertance une larme sur mon tee-shirt de pyjama. Je renifle, mes émotions sont décuplées en ce moment. Je me verse un verre de lait bio et végétal à l'avoine avec un peu de Benco. Je ne digère plus le lait de vache. Même écrémé. J'en bois de petites gorgées de peur de vomir un liquide jaunâtre comme ma mère appelé crise d'acétone. Un liquide visqueux de couleur peu ragoutante. Rien que d'y songer, je manque de recracher mon breuvage froid et chocolaté. Je porte la main à mes lèvres. Je retiens mon souffle de peur de terminer la tête dans l'évier. Je souhaite avaler un peu de solide. Ce qui, j'espère, me passera l'envie de rendre mon Benco fraichement et durement avalé. Je prépare mon petit encas en essayant de penser à autre chose qu'à l'absence de mon être aimé. Peut-être qu'un peu de son sperme me remettra d'aplomb. J'en meurs d'envie. Cette soudaine image de moi agenouillée pour sucer son phallus excité. Je me torture seule. Rien qu'à l'idée qu'il puisse passer le seuil de porte me rendrait folle de bonheur. Encore dans un brouillard de pensées, je manque de justesse de laisser mes toasts bruler. Mon cœur vrombit lorsque mon portable émet une sonnerie qui me sort brutalement de ma rêverie. Tremblotante, je saute sur mon cellulaire, nerveuse. Déçu lorsque je perçois que ce n'est pas un message de lui. Plutôt de mon chauffagiste qui dit ceci : madame, un technicien viendra comme prévu chez vous entre 14h et 17h. Génial ! Soufflais-je très agacé. Même pas foutu de me mettre un créneau moins emmerdant ! Grâce à dieu, nous sommes encore en été. Deux ans de galère à essayer de me chauffer convenablement. Fichu chauffage électrique ! Je me pose sur mon ordinateur, je suis en télétravail. À temps partiel, je bosse en tant que téléconseillère. Un boulot pas trop mal payé. Un mois sur deux, je leur propose mes bons et loyaux services. Me manger des insultes est une rengaine. C'est de l'intérim et cela me permet de ne pas terminer dans le rouge, questions financières. Bien que ma conseillère pôle emploi ne soit pas forcément contente de ce genre de petit travail. Néanmoins, mon salaire tombe et je ne leur dois rien. Je compose de nombreux numéros et je tente de garder le sourire afin de ne pas me prendre de refus d'appel ou encore d'insulte du genre oui bien sûr bande de voleur.De certains interlocuteurs qui refusent de se faire démarcher. Ce métier n'est pas simple, je l'avoue. La vente part téléphone peu provoqué des braquages chez certaines personnes. Je tente de faire un maximum de numéros afin d'obtenir mon quota de vente. Je suis assez convaincante aujourd'hui ! Puis alors que les minutes passes, j'entends que l'on tape comme un bourrin à ma porte.
— Madame, c'est le chauffagiste.
— J'arrive !
Je déambule en pantoufle sur le carrelage froid dans le but de lui ouvrir avant qu'il ne prenne racine devant ma porte. Je lui indique les chauffages qui sont défectueux puis repars à mes appels. Mais avant cela, je propose une boisson à ce monsieur. Boisson qu'il me refuse très gentiment. Je m'enferme alors dans mon bureau puis un texto me provoque une immense sensation de joie.
— Eh ma belle, j'espère que tu vas bien et que je ne te manque pas trop. Comment es-tu habillé aujourd'hui ? Voulait-il savoir sans attendre.
— Bonjour, Maitre, tout va pour le mieux et vous ? Je porte une robe noire très courte, je dirais même au niveau de ma chatte ainsi que mes porte-jarretelles. Je mordille mes ongles nerveusement.
— Ne me fais pas bander salope !
Mes joues rougissent alors que nous ne faisons que discuter par message.
— Non ! Je n'oserai jamais voyons !
— Sale pute !
Il essaie de me chauffer et ça fonctionne assez bien.
— J'aime lorsque vous me provoquez.
— Moi, j'aime lorsque tu es à poils avec un bâillon dans la bouche.
Il me lance un fichier assez explicite sur mon écran de téléphone. Une femme enchainée avec un plug entre les cuisses et du sperme qui dégouline de ses seins. Je n'ose regarder cette image, car elle me fait littéralement mouiller. Ma culotte me gêne, je souhaite la retirer afin de me soulager. La seule chose qui m'en empêche est que le chauffagiste est dans la pièce d'à côté. J'ai hâte de frotter ma vulve chaude sur sa queue bien dure.
— J'aimerais que tu sois devant moi.
— Oh, mais moi, j'aimerais te pencher sur le rebord de ma voiture les seins nus et te voir balancé des hanches à ma vue.
— Hmm excellente idée !
— Tu me fais bander comme un fou Manon !
— J'ai besoin de toi !
— Je le sais Manon. Me dit-il d'un air désolé de ne pouvoir satisfaire notre désir consensuel.
Ma main glisse entre mes seins, j'aimerais qu'il me suce les tétons et qu'il jouisse comme il le veut entre mes cuisses entrouvertes. Les heures passent et le soleil est sur le point de tomber. Je tombe de sommeil lorsque j'entends la porte s'entrebâillait. Je me retourne, le souffle, court, de peur de devoir assommer un inconnu à coup de batte de base-ball.
Néanmoins, ma colère s'estompe lorsque je le vois.
— Bonsoir ma soumise adorée.
Je saute sur lui afin de lui administrait un baiser papillonnant de joie sur ses lèvres. Mon envie est de lui retiré sa ceinture et de lui donner ce qu'il souhaite. Mon corps et ma soumission. Il m'arrache la robe que je porte et embrasse mes épaules. Il suce délicatement mes tétons après avoir dégrafé mon soutien-gorge. J'ai les jambes agrippées à ses flancs. Je sens le doux parfum qu'il porte. Je souhaite qu'il me passe le collier autour du cou. Il tient dans ses mains des pinces à tétons. Une fois dénudée, je le laisse me les poser. Ils sont beaux avec de magnifiques boules en acier. J'ai hâte de savoir l'effet que cela peut provoquer. Il joue avec mes lèvres, mon estomac papillonne. J'ai de la cyprine qui dégouline. Il est motivé et moi, je suis excité. Je n'avais pas menti pour les porte-jarretelles. Murmurai-je.
Sa main glisse sur ma vulve et je trépigne d'impatience et de désir.
— La prochaine fois, c'est moi qui l'arrache avant que tu m'excites comme ça.
Je lui fou un coup de langue sur sa bouche entre ouverte et un frisson me parcours. Une chatouille parcourt mon échine, je suis en manque de lui. Il faut qu'il me libère de cette pression sexuelle qui me monte en flèche. Lorsque la délivrance me pousse à crier combien je suis comblé.
©️CP
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Dans les sombres secrets de Manon
ПоэзияEntré dans le monde d'une soumise dévergondée. Dans ce milieu dans lequel elle vit, le Bdsm est un péché. Tous les fantasmes dont elle rêve vont-ils finir par se réaliser ?