Deux couples, deux fois plus de plaisir.

18 1 0
                                    

Deux couples, deux fois plus de plaisir.

Il s'avance et me tire les cheveux, l'excitation me provoquant un électrochoc entre les cuisses.

—Qu'est-ce que tu veux ?


—Que tu nous domines Océane et moi avec Noah.


Je retiens mon souffle quelques secondes. Je crains un non catégorique.


—Je ne pensais pas que tu serais à l'aise.


—Oui, c'est ce que j'ai pensé au début, puis, après réflexion.


—Après réflexion quoi ?


—Je me suis dit que ce pourrait être sympa du moment que tu ne me lâches pas.


—Impossible, tu es ma reine à moi. Et si par malheur quelque chose ou un autre gars te touche, je le jette tête la première dans le fond de la seine avec perte et fracas. Je n'en demandais pas tant, voilà, c'est tout Nolan ça.

Je me sens rassuré et son corps dégoulinant d'eau me donne froid.


—Ah, je voudrais pincer tes petites joues et les manger.


—C'est moi qui vais te manger le premier.


—Tu veux parier ?


—Hum, tu es joueuse dit donc ce soir chérie ?

—Dis-moi que ça te plait.

Il parait dubitatif, ou se joue-t-il encore de moi. Son silence m'exaspère. J'attends patiemment une réponse.

—Oh aller, je te fais trop marinée et je m'en excuse, oui ça me plaît. J'adore aussi te voir grognon ma Schtroumpfette à moi. Il caresse mon nez comme un père le ferait pour sa progéniture.  

—Super, désormais, je suis complètement HS et pas enclin à une partie de jambe en l'air. Quoi c'est un garçon le Schtroumpf grognon, pas la petite blondinette qui, elle, pour ta gouverne est la Schtroumpfette. Il rigole et lève les yeux au ciel.

—D'accord va dormir, je te rejoins. Et oui, je regardais aussi les dessins animé petit.

J'ai mal dans le dos et dans la voûte plantaire. Alerter par mes gesticulations et mes grognements, Nolan attrape doucement ma jambe et la masse tout en insistant bien sur mes parties les plus ankylose.

—Merci, j'ai tellement mal, impossible de dormir dans ce genre de condition. La chaleur qui ne baisse pas me tape sur le système. J'essaie de ne pas y songer, je souffle sur mon front. Une bonne douche glacée, je ne rêve que de ça. Je me sens moite, mes cheveux collent sur mon cou et sur mes draps inondés de sueur. Heureusement que Nolan ne me colle pas et que le matelas est grand, je serais surement partie dormir sur un banc dehors ou je me serais endormie dans la salle de bain. La lourdeur de ces derniers jours m'a cassée. Je ferme les yeux sous les massages de Nolan. Réveiller par la machine à café un dimanche matin. Je peste, j'ai la gorge en feu et les articulations d'une personne de Quatre-vingts ans. Une place encore chaude, toutefois elle est vide. Je me lève lourdement. Comme l'impression d'être passé sous un camion. Ma peau est déjà suintante de sueur, j'ai envie d'avoir une conversation avec le créateur de l'univers. Ton soleil, c'est la journée, le soir, c'est la lune et les étoiles la fraicheur. Une fois le pied sur le sol, je scrute mes messages et appels. Juste un qui provient de Suzy, je la rappellerai. Il est passé dix heures et j'ai la sensation de ne pas avoir dormi de la nuit. Je traine de la patte comme si j'avais un boulet au bout du pied.

—Eh bonjour ma chérie.

—Ah, tu es là, bonjour.

—Je suis là ? Où est-ce que tu aimerais que je sois ?

Dans les sombres secrets de Manon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant