L'amour à quatre, un rêve ou une réalité ?

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Un aspect essentiel de la créativité est de ne pas avoir peur d'échouer." Dr Edwin Land.

L'amour à quatre, un rêve ou une réalité ?

Je pousse mon gémissement du bout des lèvres. Nolan est doué pour les cunnilingus. Un aspect essentiel de la créativité est de ne pas avoir peur d'échouer...., Comme le disait Dr Edwin Land. La créativité de Nolan, c'est de se réinventer dans son amour pour la baise à la fois excitante et séduisante. On la découvre partout, elle est dans la peinture, la sculpture, ou même dans le métier le plus ordinaire. Un peintre projette ses idées sur une toile, autant que Nolan excelle dans l'art de me divertir sans même me regarder. Si on échoue ce n'est pas grave, l'échec est aussi bon en soi, on en a besoin, pour un humain. Tout réussir provoque des complexes. Lorsque je regarde des magazines et que des mannequins montrent leur plastique, certaines filles vont même jusqu'à se faire vomir afin d'atteindre la perfection impossible. La vie est parfois injuste, l'amour est encore plus atroce. Si dans sa théorie la créativité évitait l'échec personne n'échoueraient. Je songe à éviter mon effondrement personnel. Tandis que Nolan donne avec force des coups de reins entre mes hanches, dans ma tête se joue une synesthésie. J'entends ses va-et-viens, je goûte le fruit de sa langue entre mes seins. J'ai envie de framboise ou encore de mangue et de citron, des boissons sucrées mélangées à la douceur acide de sa peau moite. L'arôme artificiel de limonade qui se dépose sur ma langue lorsque ça me chatouille. Je ferme les yeux, j'aimerais qu'il me dévore comme sa friandise. Nos peaux se frôlent et dans ma tête, c'est un spectacle magnifique. Un feu d'artifice ! Je suis comme ailleurs, pourtant bien vivante. Mon corps tremble, je respire lentement afin de maitriser mon excitation. Mes mains se fourrent dans ses cheveux. J'ai besoin de ce contact. Lorsque enfin, il m'embrasse. Je reste allongé sur le dos en respirant son parfum. Malgré les draps qui collent je me retire doucement, j'ai mal dans les cuisses, un élancement me prend de plein fouet. J'ai son doux parfum ancré dans ma chair. Je me précipite vers les toilettes, tandis que Nolan éteint la caméra. Je suis toute nue, ma vulve est encore endolorie. Je suis toute collante, je passerai bien encore sous la douche. J'envoie un texto à Noah pour leur informer qu'ils peuvent revenir quand ils le souhaitent. J'attache mes cheveux puis, je me glisse sous le jet d'eau, comme une sensation de planer. J'ai une envie folle de faire le ménage, Bien qu'il fasse très chaud, une maison propre et toujours accueillante. J'enfile une tenue décontractée, des gants et je m'affaire à nettoyer les petites poussières. Je veux que ça sente le propre. Bien que je ne sois pas femme de ménage de profession, un petit brin de ménage de temps à autre. La sueur dégouline déjà sur ma peau. Mon visage émet des perles de sueur luisante. J'aurais dû le faire hier, toutefois en aérant un peu. L'air est quasiment inexistant, pas un brin d'air. Toujours renouveler son air intérieur. Nolan me regarde effarer.

— Si tu veux, tu peux me donner un coup de main au lieu de faire le pied de grue.

—Je préfère regarder tes petites fesses.

—Tu n'es pas possible.

Quelle désinvolture, cette insolence, on dirait Noah. Lui dire le rendrait furax. Ils ne sont pas frères pour rien. Je reste figé comme un poteau, je ne vais pas faire le ménage seule et je reste camper sur mes positions.

—Tu as gagné, j'arrive, je ne veux pas me battre avec toi. Tu es bien trop forte.

—Oui, tu as raison, tu te prosterneras à genoux. Afin de me supplier d'arrêter de te chatouiller les flancs parce que je te ferais manger les draps.

—Ah, je pensais à autre chose moi. Il glisse un clin d'œil allumeur.

Toujours songer à en dessous de la ceinture, c'est navrant. Il m'aide enfin et a deux, nous allons plus vite. Je passe un coup sur le sol, et alors que Noah déboule dans la maison, ses chaussures aux pieds.
—Noah, tu es mort. La colère me monte sans attendre.
—Eh, je ne savais pas que vous faisiez le ménage.
—Oui, pourtant ça se voit quand même ?
—Ah maintenant que tu le dis.
Océane, au moins, a le mérite d'attendre tranquillement sur le seuil de la porte. Elle se grille une clope, bien que la fumée puisse entrer dans l'embrasure des portes. Cela risque de provoqué des taches jaunes sur le PVC de la porte. Le tabac a tendance à laisser des marques impossibles la plupart du temps à retirer. Je ne suis pas forcément chiante, toutefois la cigarette m'a toujours écœuré. Même lorsque je fumais moi-même, ce n'était pas forcément une partie de plaisir. À chaque bouffée, je m'étranglais et qui m'arrachait une toux effroyablement désagréable et rauque, je ne pouvais plus respirer, la fumée dans les narines me donnait des vertiges et me cramer les petits cils de mon nez, puis ce gout infecte de goudron me coller aux poumons. J'en ai encore l'odeur dans mes horribles tourments. Cette brûlure qui me cramait les bronches. Chaque souffrance qui nous pousse à cracher ce poison. Un cauchemar bien éloigné de moi. Cette Manon m'est bien étrangère aujourd'hui. J'ai de la sueur qui dégouline jusqu'à mes fesses, mon dos est mouillé de transpiration. Je peux retourner sous le jet de la douche. Je suis moite, je colle comme si je m'étais roulée dans une piscine de coca-cola. J'ai les cheveux humides comme après une douche brûlante de gelée gluante tellement ils se collent à mes épaules. J'empeste, j'aimerais être sous un vent frais juste pour évaporer cette sueur. Un ventilateur à fond, ah, je rêve de plonger dans une eau glaciale. Alors que le sol, par la chaleur étouffante, mets des minutes a séché. J'ai la sensation que mon cœur bat à tout rompre. Nolan s'approche et m'embrasse le front. Ses lèvres sont chaudes et très sèches voir sur le point de se déshydrater. Il doit s'hydrater sinon il va vite le sentir.

Dans les sombres secrets de Manon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant