Dans les sombres secrets de Manon

Un moment intense.

Un moment intense.

Je retiens mon souffle, mes vertiges me font chanceler comme une perte totale de mon équilibre. Je nage dans une eau trouble, Noah me rend complètement folle. Ses mains, je ne peux plus les arrêter, elles me pressent et me brûlent de coups et de pincements.

— Tes une bonne garce ! Tu aimes ça ma salope !

—Oui, continue, enfonce-moi tes doigts dans la gorge, plus loin. J'avais le goût et l'odeur de ma cyprine logé sur ses doigts fins. Il jouissait de ce joli tableau. Moi, soumise à sa merci.

—Tu te tais, c'est moi qui commande et qui dicte les règles ici. Sale chienne ! T'aime ça hein ma grosse timp. Il augmentait la vitesse de ses va-et-viens sur mon pubis ainsi qu'entre mes fesses en flammes et humides de ma mouille encore chaude.

Ses mots aussi crus et tranchants que des lames plongées en moi comme dans du beurre. Me parler comme ça augmente instantanément ma libido ainsi que mon excitation, il le sait. Mon côté soumise aime être traité ainsi. Je ne veux pas qu'il s'arrête, étrangement je suis sous son emprise. Je ressens sa chaleur, son parfum, tout est comme je l'avais imaginé. Sauf que le moment était mal choisi. Nolan devait bien se douter que quelques chose se passait entre nous. Je le laisse me démonter comme personne ne l'a fait avant lui. Ses cunnilingus sont à tombée et à vous couper le souffle. Il a un don, particulier. Je suis à sa merci. Il m'attache et projette comme dans une chambre de torture. À quatre pattes ou appuyé contre une porte en me tirant les cheveux. Il aime me montrer qui est le maitre et le mâle alpha. Il me claque les fesses et me dit que je mérite ce qu'il m'arrive. Je dois sucer son sexe et avalé sa semence. Un goût pas si désagréable baigne ma bouche. Il me caresse tendrement tout en me laissant le sucer. J'étais comme hypnotisé par son corps, il me surplombait comme une haute tour qui me captivé. Il pouvait débarquer à tout instant, insistè-je en fermant les yeux sans m'enfoncer davantage. Que penserait-il de moi, sa copine ? Cet homme que je suis en train de trahir. Malgré mon dégoût envers moi, je ne pouvais m'empêcher de me sentir entravé dans ses filets, j'étais sous son emprise. Privé de tous mouvements, je ne pouvais me dépêtrer de son étreinte. Ma respiration se coupait comme si j'étais en apnée. Son sexe brûlé comme si on l'avait trop manipulé. J'avais le pubis en feu et mon plaisir à son paroxysme. Je mords mes lèvres, il est sur le point de rendre son spermatozoïde brulant et je hurle dans ma main afin d'étouffer le bruit. On sort des toilettes et je me sens horriblement honteuse, moi qui m'étais juré de ne jamais le laisser m'envahir au sens propre comme figuré. J'agrafe mon soutien-gorge encore pendant, j'ai mal partout. Je reprends place, je n'ai pas remarqué que devant que devant cette table trônait un corps en colère.

— Vous avez été long.

— On a comment dire..., mis les points sur les I.

—Voilà, ta copine est une dure à cuire.

— Vous avez fait la paix alors ?

— Il n'est pas encore sorti d'affaire. M'esclaffai-je sans attendre.

Noah se retient de me caresser les cheveux. Malgré l'envie qui le démangeait, il ne transgressa pas.

— Elle est dure de la feuille hein ? Ajouta Noah en essayant comme toujours de tourner autour du pot. Mais que cherche-t-il au juste ? À se fâcher avec son frère ?

Je le fusille du regard. J'espérai qu'il ne comprenne pas non plus que notre petite conversation s'était réduite à une partie de jambes en l'air.

— Qu'entends-tu pars...

—Si on allait boire un verre au fut et mesure ? Proposai-je avant de lever un lièvre et de m'empêtré de plus belle dans mes mensonges.

—Excellente idée ! J'en ai marre du brouhaha.

Je tiens la main de Nolan, la jalousie que je lis dans les yeux de Noah est malsaine.

—Avoue, tu as aimé ce que je t'ai fait dans les chiottes du restaurant ? Me susurre mon amant. Son sexe encore bandant comme un gros chien de la casse et qui se colle encore contre sa cuisse.

J'ignore sa remarque et me colle à Nolan afin de lui montrait que seul Nolan accaparé mon cœur.

—Qu'est-ce qu'il t'a fait ?

Je fronce les sourcils et lui proteste de me chuchoter des choses qui me mettent mal à l'aise.

— Rien du tout ! Je l'aime, lui répondis-je, sèchement.