PRINCESA

19

TAYLIN.

- Vous avez couché ensemble ?! Cria Andreia à travers le téléphone.

- Doucement...mais ouais. J'ai aimé ça mais maintenant je subis les conséquences. Râlai-je.

- Fallait pas faire la fille de joie, bien fait !

- Au lieu de me réconforter, tu me dis ça.

- Mais je suis franche Taylin, d'ailleurs t'as pris la pilule ?

- Tu le dis à qui ? Si ma mère apprend que par malheur je tombe enceinte avant le mariage, elle me tuera.

- Ça c'est sûr ! T'es partie donner ton cul à un mafieux...même moi je l'ai pas fait encore. T'es plus folle que moi. Elle rigola.

- Oui mais...sur le coup j'avais oublié c'était un mafieux. La suivis-je dans son rire.

- Oh la pute !

Nous sommes resté une demi-heure au téléphone et nous nous sommes quittés.

Hier je m'étais surprise moi même. Il y a quelques jours je disais que je n'allais pas m'offrir à Neizan sur un plateau d'argent et c'est exactement ce que j'ai fais. Il a réussi à m'avoir avec un spa.

Pourtant, je sais qu'au fond de moi si c'était à refaire je le referai sûrement. On a partagé un bon moment de plaisir que j'ai aimé et je l'assume.

Mais maintenant je suis perplexe, lui et moi on est quoi ? On a pas donné de titre spécial à notre relation mais on est attiré nous deux l'un par l'autre. Et ça me fait peur parce que Neizan n'est pas quelqu'un de clean avec un métier stable.

Il est riche c'est un gros plus mais il fait des trucs illégaux et traînent dans de sales histoires. Je me demande chaque jour si par hasard on se met en couple ça ne va pas m'attirer des ennuis. J'ai une image à tenir moi et j'ai pas envie qu'elle soit salie pour divers raisons.

- Taylin ! Éloïsa fit irruption dans ma chambre. As-tu fais tes exercices du jour ?

Ah merde...les exercices intensifs.
Je ne les ai pas fait à cause de mon terrible mal de dos.

- Non...pas encore.

Éloïsa fronce les sourcils.

- C'est pas sérieux ça Taylin, hier je t'ai laissé un jour de répit ce n'est pas une raison pour laisser tomber aujourd'hui. On va à Paris dans moins d'une semaine. Me rappela-t-elle un peu en colère.

- Oui, je vais m'y mettre, désolé.

Elle quitta ma chambre déboussolée.
C'est vrai qu'elle a raison, le défilé est dans quelques jours et je ne peux pas me permettre de laisser tomber les exercices.

Même si j'ai la flemme.

NEIZAN.

- Beatriz a approuvé la décision, elle aussi doit redorer son image. Explique ma mère.

- Qu'est ce que j'en ai à foutre qu'elle a approuvé ? Je ne me marierai pas avec elle point.