45 : Le chaos.

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Bonne lecture...
Ou...
Vraiment pas...

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Je me réveille difficilement, sentant ma tête virer sur la droite ma joue brûlante, due à la gifle qui vient de me percuter, mes sens sont aussitôt en alerte.

Ma vision est totalement noire, masquée par un bandeau couvrant mes yeux.

Je réalise rapidement que je suis assise sur une chaise, les mains attachées derrière mon dos. Je ne suis pas seule, une autre personne est présente.

Mon bandeau m'est arraché. Mes yeux croisent ses cheveux bruns poivre et sel et son regard chargé de haine et de perversité.

- Quoi de mieux qu'une gifle pour réveiller quelqu'un non ?
Carlos.

L'homme qui était censé être mort durant une mission.
Sauf que ce n'était que des mensonges, puisqu'il est devant moi.

- Détache-moi, espèce de salopard ! je grince, réalisant qu'il n'y a personne aux alentours, et surtout que personne ne sait où je suis.

Respire.
Expire.

- Te voir bâillonnée, telle la pute que tu es, ça me rappelle de vieux souvenirs, pas toi ?

Mes yeux balaient l'endroit et je remarque vite que nous devons être dans une vieille usine abandonnée, seules de vieux meubles cassés et de la poussière s'y trouvent.

- Et là tu te dis qu'Alec va miraculeusement apparaître ? Mais non, chérie, personne ne pourra te sauver cette fois, personne, m'informe Carlos avec un sourire jouissif sur les lèvres. Mes poumons se resserrent étroitement, ne sachant pas ce qu'il a derrière la tête.

- Tu vois ma belle, je n'ai jamais rien eu contre toi, mais j'avoue que je suis fasciné de voir à quel point il se plie en quatre pour toi, c'est que ta chatte doit être exceptionnelle !

Les mots qui franchissent ses lèvres me tordent l'estomac de dégoût, si seulement j'avais mon arc, ou juste les mains libres.

- J'ai toujours détesté ce fils de pute d'Alec qui se prend pour le roi du monde, à décider sur le droit de vie et de mort, comme s'il était Dieu, s'injurie Carlos en grattant sous son menton.

- L'idée de lui rendre le corps, de sa petite protégée après l'avoir bien utilisé, me fait déjà bander.

Mon visage blêmit, et ma mâchoire se resserre, comprenant où est-ce que cet enfoiré souhaite en venir.

Je reste le plus calme possible essayant de défaire la corde qui emprisonne mes mains en la grattant quitte à m'arracher les ongles.

- Et je commencerai d'abord par ta jolie petite bouche de suceuse, tu dois sûrement faire des pipes d'enfer pour qu'Alec te garde  ?

Il lève la main, pour encadrer ma mâchoire passant son pouce dégoûtant sur mes lèvres, que je mords dans la foulée. Le goût de son sang s'immisce sur ma langue.

- Ça me rappelle de vieux souvenirs pas toi ? J'ironise, avec un sourire provocateur, prenant soin de lui rappeler que ce n'est pas la première fois que ça arrive.

Rapidement, son poing s'abat sur ma mâchoire, me faisant voir les étoiles pendant quelques secondes.

- On va crier de nouveaux souvenirs ! déclare Carlos.

Il décide d'enlever sa ceinture baissant aussitôt son pantalon et son boxer, laissant son sexe tout flasque apparaître.

- Comment tu as su pour la galerie souterraine ? Je l'interroge essayant de gagner du temps pour gratter la corde au maximum, pour qu'elle cède.

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