Blood Fragments

50 : Sous la lave...

Bonjour population Wattpad, au cas où je pose ça ici...
Blood Fragments n'aura jamais de T2, et les quelques chapitres qu'il me reste à écrire seront bien les derniers...

Savoir qu'il me reste que des maigres poussières à terminer me procure une sensation étrange.

Comme une sorte de nostalgie.
Je parle de nostalgie alors que je n'ai même pas terminé...

Mais bon, il faut bien un point final pour tout et sous ses différentes formes...

De plus...

Non en fait, il n'y a rien à rajouter. Bonne lecture.

Ou PAS.

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Alma.

Cette escale de plusieurs heures à Madrid touche enfin à sa fin nous permettant de rejoindre l'avion, le vol se fera directement en Équateur, plus précisément à Quito.

Puisque c'est la ville la plus proche qui possède un aéroport, me permettant d'arriver rapidement à Riobamba.
Bon, rapidement est un bien grand mot.

Puisqu'une fois atterrie, il va falloir me débrouiller pour trouver un bus, train, taxi, n'importe quoi qui me permette d'y accéder et selon google j'aurai quatre heures de route...

Et dire que je vais encore atterrir dans un pays qui ne parle pas anglais.

Ma mère est originaire d'Argentine, elle savait parler espagnol, mais elle ne m'a jamais appris à parler la langue, si ce n'est que de simples mots que j'ai retenus.

Assise sur mon siège d'avion, l'hôtesse de l'air passe avec le chariot à plateaux-repas et au moment où elle me tend le mien, j'aperçois un bout de papier replié en deux.

Mes sourcils se froncent, l'interrogeant du regard mais elle part sans ajouter le moindre mot.

Je ne saurais dire pourquoi la simple idée de l'ouvrir me met dans tous mes états.

Mes poumons se compressent, comme si l'air allait me manquer, je finis par l'ouvrir pour voir ce qui est noté dessus.

« Tu vas te rendre aux toilettes et taper dans la première cabine, pas plus, pas moins. »

Mes yeux se figent d'horreur, relisant plusieurs fois la même phrase.

Mon cerveau, ainsi que le reste de mes organes, arrêtent de fonctionner durant plusieurs secondes.

Il est là.
Il est dans l'avion.

Quand nous avions pris l'avion ensemble en Floride, une hôtesse lui avait donné rendez-vous de la même manière.

C'est pour ça qu'il a utilisé ce subterfuge, pour que même s'il ne signe pas le mot de son nom, je sache que ça vient de lui.

Tu n'as pas intérêt à y aller !
Je ne vais pas y aller.

Je reste assise sur mon siège, me tortillant dans tous les sens, impossible de me concentrer sur autre chose.

Voilà pratiquement deux mois que je ne l'ai pas vu, l'adrénaline commence à dangereusement couler dans mon corps.

Cette peur mêlée à l'excitation va me conduire à ma perte.

Et puis merde !

Je finis par me lever, marchant en reculant vers les toilettes accompagnée d'une boule à l'estomac.

En arrivant devant la première cabine, je frappe deux coups, elle s'ouvre parce qu'elle n'était pas fermée en la poussant davantage je remarque qu'il n'y a personne.

C'est quoi ce bordel ?
Ça ne peut être que lui ?

Ce genre de jeu pour torturer l'esprit d'autrui lui ressemble beaucoup trop pour que ce soit quelqu'un d'autre.