Yelena l'amour dans le sang (en auto édition)

Chapitre 17

Durant le reste du mois d'août, j'ai pu faire payer Grisha pour ce qu'il a fait. J'avoue que je n'ai pas été tendre avec lui, et je ne le serais plus, je dois être maudite je ne vois pas d'autres explications, d'abord François et maintenant Grisha, l'homme que je pensais être fait pour moi parce que nous nous ressemblions plus qu'on ne l'imaginait. Tous les coups bas sont permis pour ma part, je ne calcul plus le nombre de fois je me suis promené dans le manoir en nuisette, ce fut un spectacle pour tous les hommes, mais le jeu en vaut la chandelle. Comme de nombreux soirs avant, je suis sortie de ma chambre pour aller à la cuisine me chercher un verre d'eau, sachant qu'il y a beaucoup de passage de jour comme de nuit, je savais qu'il y aurait du monde. Je suis donc sortie, puis ai descendu les escaliers, un des nouveaux gardes était présent, le pauvre il a failli se manger les marches, il doit avoir dans les vingt-cinq, vingt-six ans, du coup voire une nana en nuisette, ça ne doit pas être courant pour lui. Je lui ai dit de faire attention, qu'il pourrait se faire très mal, puis j'ai continué ma route, en passant devant le grand salon où était présent Grisha, Dimitri, Alek et quelques autres avec eux, je suis resté deux minutes devant la porte, j'ai souris aux garçons et encore plus en entendant ce premier gonder. Et je suis allé à la cuisine, il m'a d'ailleurs suivi, nous nous sommes engueulés, et il a fini à terre, je veux bien être gentil mais me faire insulter de pute, il ne faut pas pousser le bouchon, je ne suis pas sa putain de femme. Je sais par Dimitri et Alek qu'il a fait installer des caméras à la piscine, là aussi j'ai joué, je me suis baigné nue quand je savais que ses hommes n'étaient pas dans les parages, ouais je veux bien me montrer en petite tenu la nuit, mais faut pas pousser mémé dans les orties non plus hein. Je me souviens de la dernière fois où je suis allé me baigner nue, il est arrivé en grande pompe et à littéralement pété une crise :

—Je peux savoir pourquoi je te retrouve encore une fois nue dans cette putain de piscine ? hurle-t-il

—Ma vie ne te concerne plus en rien, je tiens à te le rappeler, répondis-je

—Ta vie me concerne tout autant que celle de mes hommes, Yéléna. J'ai failli tuer un de mes nouveaux gars de garde à la vidéosurveillance, parce qu'il te matait pendant que tu nageais, et je dois dire que ce n'est pas la seule fois où je l'ai vue faire. Cesse ton manège !

—Un petit jeune, roux, yeux marron, assez grand ? demandais-je sournoisement. Oui, je le connais, le pauvre a failli tomber dans les escaliers un soir quand je suis descendu.

—Je veux que tu arrêtes, ça suffit, les hommes fiables même à son âge sont durs a trouver, alors j'aimerais que ça cesse et tout de suite.

—Je tiens aussi à ton bon souvenir te rappeler qu'ici, c'est chez moi, alors j'y fais ce que bon me semble, est-ce bien clair ?

—Je suis le garant de tous ceux qui vivent ici, et je n'aimerais pas tuer mes hommes, parce que tu as décidé de me punir.

—Comme tu as pu être garant de mon grand-père et de ma mère qui, si je me souviens bien, on vécut presque huit mois comme des domestiques ? Par la faute de tes choix, plus d'une personne a souffert, ma mère est traumatisée par ce qu'elle a vécu. Les hommes de ta femme, ont violés ma mère et battu mon grand-père, la personne qui t'a ouvert la porte de ma famille.

—Tu crois que je ne me sens pas coupable ? Je n'avais pas le choix, je devais te protéger d'accord. Ton grand-père et ta mère m'ont déjà pardonné, pourquoi pas toi ?

—Parce que j'ai beaucoup plus perdu qu'eux pendant ce temps-là Grisha, hurlais-je. Pendant que tu te pavanais avec cette salope, moi j'étais au fond du trou. J'ai souris, j'ai avancée autant que je le pouvais, mais c'était une putain de façade pour que personne ne puisse voir à quel point j'allais mal.