Yelena l'amour dans le sang (en auto édition)

Chapitre 12

Trois mois que je me suis réveillée, le soleil et la chaleur digne du mois de juillet traverse mes fenêtres, mais seulement un que j'ai pu enfin rentrée au manoir, dire que j'ai trouvé le temps extrêmement long n'est pas à prendre à la rigolade surtout pour une personne comme moi, qui ne tient jamais en place. J'ai été la pire des patientes que l'établissement où je me suis fait soigner ai pu rencontrer, ouais j'avoue j'ai été infernale mais je leur tire mon chapeau, ils m'ont supporté deux mois entiers quand même. Jusqu'à ce qu'ils appellent mon grand-père, je me suis fait passer une putain de soufflante lorsque que j'ai signé une décharge de sortie et qu'on est rentré, mais ça en valait la peine quoique je ne sais pas en fait, je me retrouve au même stade mais chez moi. La poisse, je ne pourrais pas bouger avant maximum six mois voir huit d'après les docs.

Mais il n'y a pas que ça aussi, Grisha à repris les affaires et je sais que c'est lui qui à aussi appuyer pour me faire sortir de la clinique privée, d'un côté par rapport aux effets secondaires des drogues, mais aussi et surtout pour ma sécurité. J'ai refais plusieurs fois des crises dues aux conséquences des stupéfiants, et la dernière en date à été plus que violente que je vous raconte, c'était un matin je crois, une infirmière est venue vérifier comme chaque jours mes constantes, elle a terminée par faire ce qu'elle faisait d'habitude: prendre mon poul, mais cette matinée-là, sans que je contrôle quoique ce soit, je l'ai prise à la gorge (oui je sais je fais souvent ça, mais ce n'est pas de ma faute si c'est l'endroit le plus mou du corps humain, donc le plus facile à atteindre). Bref, là encore je tourne en rond métaphoriquement parlant hein, parce que physiquement ce n'est pas ça, mais la pauvre j'ai failli la tuer, ils se sont mis à quatre je crois pour nous séparer.

J'en ai refait une quelques jours après être rentrée, notre médecin de famille m'a longuement ausculté pour me fournir un traitement adapté. Ouais ça lui a pris au moins deux bon jours pour me fournir les médicaments, en même temps quand on voit le mélange de substance que j'avais dans le sang, c'est clair qu'il vaut mieux être préparer au mieux. Mais j'avoue que j'en fais de moins en moins, j'ai encore quelques fois des bouffées de chaleur et les membres qui tremblent comme des feuilles néanmoins ça diminue la dépendance qu'Alyosha à créer et c'est tant mieux.

Grisha a tenu à être présent à chaque contrôle fait par le médecin, nous sommes sorti aussi, c'est pas la classe en fauteuil roulant mais je n'ai pas vraiment le choix, il m'a emmené voir une pièce de ballet russe, après nous nous sommes promené sur le Floating Bridge et enfin nous sommes allés visiter la Galerie Tretiakov avant de rentrer. Je me suis même endormie dans la voiture sur le chemin du retour.

Lev est venu me voir dès que je suis rentrée à la maison, je ne l'ai pas autorisé à venir avant pour ne pas qu'il soit traumatisé par mes blessures. Toutefois, dès qu'il a su que j'étais à la maison, il a couru pour me voir. J'en ai pleuré, mon fils, mon bébé, il m'a tellement manqué que je ne m'étais pas rendu compte à quel point ça me faisait mal, surtout lorsque je l'ai vu pleurer. Lev est un jeune homme avec un esprit fort et combatif, mais de voir les larmes couler le long de ses joues a été le pire moment de ma vie. Je m'en souviens comme si c'était hier :

—Maman, dit-il en reniflant. J'ai eu si peur de te perdre.

—Oh mon bébé, ne t'en fais pas c'est fini maintenant d'accord ? lui dis-je en essayant de le rassurer.

Il s'allonge à mes côtés sur mon grand lit deux places et niche sa tête au creux de mon cou, je lui câline les cheveux pour le calmer. Mon épaule droite est humide de ses perles lacrymales.

—Qu'est-ce qu'ils t'ont fait bon sang ? demande-t-il sa tête toujours au même endroit.

—Tu n'as pas à savoir, med, pas parce que tu es trop jeune, mais parce que je ne veux pas que tu sois traumatisé par toute cette affaire, répondis-je.