Yelena l'amour dans le sang (en auto édition)

Chapitre 23

Ça fait deux semaines que nous sommes sur cette affaire, le mois de décembre ne débute pas comme je l'avais espéré parce que nous n'avons toujours pas réussi à trouver le coupable de l'explosion. Mais nous épluchons plus en profondeur les premiers résultats amenés par Ivan, Dimitri, Yliria et moi, sommes dans une des salles de réunions en train de trier tout ça. Je dois dire que ça commence à me taper sur les nerfs, beaucoup trop d'informations pour presque pas de piste viable.

Nous tournons en rond, nous avons d'abord éliminé un à un tous les dossiers des employés que Grisha à sous sa coupe et qui s'occupe du secteur C. Puis nous avons fait le tour des fournisseurs, mais là encore on a fait chou blanc. Alors, nous sommes en train de chercher si un de nos gars ne nous aurait pas encore trahis, avec mes deux comparses nous avons fait un tas chacun. Je n'en suis même pas à la moitié du mien et rien, que dalle. J'avoue que ça devient frustrant. Mon téléphone sonne alors sur la table, je décroche sans regarder qui c'est.

—Allo, soupirais-je

—Je tombe mal ? me demande Ivan.

—Si tu me dis que tu n'as rien trouvé de ton côté, je raccroche, lui dis-je

—Alors, j'ai l'immense plaisir de t'annoncer que je viens de trouver qui à posé les bombes, dit-il fier de lui.

Je me lève d'un coup, remonté comme une pendule.

—On arrive, lui dis-je alors en faisant signe à mes amis tout en raccrochant.

Nous courons vers la salle des opérations sans nous soucier du foutoir que nous avons laissé dans la pièce. Nous y sommes en très peu de temps, et une fois à l'intérieur, notre geek préféré se retourne avec sa chaise un grand sourire aux lèvres. Avec la télécommande, il allume le grand écran situé devant son bureau, puis il commence :

—Monsieur, mesdames, je vous présente la personne qui a fait exploser l'un des entrepôts du secteur C, dit-il alors.

Une photo de femme s'affiche l'instant d'après, je m'approche pour mieux voir, mais elle ne me dit rien du tout, je jette un œil à Yliria, mais elle non plus ne sait pas qui c'est, je fais de même avec Dimitri, mais là non plus, inconnue au bataillon la nénette.

—Qui c'est ? demandais-je.

—J'avoue avoir eu du mal à trouver la réponse, mais le programme de reconnaissance facial à fini par me donner son nom, qui je suis sur va vous surprendre plus que moi, annonce-t-il en affichant alors les données sur cette femme.

—Luba Melnik, lis-je. Par tout l'enfer, je les croyais tous morts ?

—De ce que j'ai trouvé sur elle, elle serait la dernière de la famille en vie, dit Ivan. Et c'est la cousine de Xénia.

Je sers les poings, je suis en colère contre moi, j'aurais dû faire plus de recherche sur les Melnik, au lieu de me contenter de peu.

—Je ne me souviens pas en avoir entendu parler, même quand l'autre vivait ici, nous dit Dimitri.

—En fait, c'est normal que nous n'en avions jamais rien su, répond Ivan.

—Pourquoi ? demanda Yliria.

—Pour la simple et bonne raison que Luba Melnik vit aux États-Unis depuis la mort tragique de ses parents et y fait des études de commerce, dit-il en affichant toute la vie de cette dernière. Comme vous pouvez le penser, elle n'a aucun lien de près ou de loin avec la mafia ukrainienne que dirigeait sa cousine.

—Pourquoi faire exploser des entrepôts si elle ne fait pas partie de la mafia de sa cousine ? demandais-je.

—Parce qu'à sa mort, elle m'a tout légué, dit une voix derrière nous.