CHAPITRE 13 : CONFIANCE FRAGILE

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Après la bataille, la demeure d’Alexandre retrouva une apparente tranquillité, mais l’atmosphère restait tendue. La trahison de Lucas avait laissé des traces, et même si les ennemis avaient été neutralisés, la menace semblait toujours planer. Léna se demandait si elle pourrait jamais se sentir complètement en sécurité.

Un matin, alors qu’elle déjeunait seule dans la grande salle à manger, Jean entra, l’air préoccupé.

— Léna, puis-je te parler un moment ? demanda-t-il, s’asseyant en face d’elle.

— Bien sûr, Jean. Qu’y a-t-il ? répondit-elle, posant sa tasse de café.

Jean prit une profonde inspiration avant de parler.

— Je voulais m’excuser pour ne pas avoir détecté la trahison de Lucas plus tôt. J’aurais dû être plus vigilant, dit-il, le regard baissé.

Léna secoua la tête.

— Ce n’était pas ta faute, Jean. Personne ne pouvait prévoir cela. Ce qui compte, c’est que nous avons pu déjouer leur plan grâce à toi et à Alexandre.

Jean sourit faiblement.

— Merci, Léna. Mais je dois te parler de quelque chose d’important. Nous avons des informations sur un autre potentiel ennemi. Quelqu’un de très proche d’Alexandre.

Léna se tendit, sentant l’inquiétude monter en elle.

— Qui ? demanda-t-elle, sa voix à peine un murmure.

— Je préfère ne pas dire de nom pour l’instant, répondit Jean. Mais nous devons rester sur nos gardes. J’ai besoin de ton aide pour surveiller cette personne. Tu es proche d’Alexandre, et il te fait confiance.

Léna hocha la tête.

— D’accord. Je ferai ce qu’il faut, Jean.

Jean la remercia et se leva pour partir. Avant qu’il ne sorte, Léna l’arrêta.

— Jean, s’il te plaît, fais attention. Nous avons déjà perdu trop de personnes.

Jean hocha la tête et sortit de la salle, laissant Léna plongée dans ses pensées.

Plus tard dans la journée, Alexandre rejoignit Léna dans le salon. Elle pouvait voir qu’il était fatigué, les événements récents ayant pesé lourdement sur lui.

— Comment vas-tu ? demanda-t-il en s’asseyant à côté d’elle.

— Inquiète, répondit-elle honnêtement. Jean m’a parlé de la possibilité d’un autre traître parmi nous.

Alexandre fronça les sourcils.

— Oui, il m’en a parlé aussi. Nous devons être extrêmement prudents, Léna. Mais nous ne devons pas céder à la paranoïa. Nous devons rester unis.

Léna hocha la tête.

— Je suis d’accord. Mais comment pouvons-nous être sûrs de qui nous pouvons faire confiance ?

Alexandre soupira.

— C’est difficile à dire. Mais nous devons suivre notre instinct et nous fier aux preuves. Pour l’instant, nous devons rester vigilants et continuer à travailler ensemble.

Les jours suivants, Léna et Alexandre firent de leur mieux pour maintenir une façade de normalité tout en surveillant discrètement les personnes autour d’eux. Un soir, alors qu’ils se préparaient à se coucher, Alexandre prit la main de Léna.

— Léna, je sais que cela a été difficile pour toi. Mais je veux que tu saches que je suis là pour toi, dit-il doucement.

Léna sourit faiblement.

— Merci, Alexandre. Cela compte beaucoup pour moi.

Ils se sourirent, se promettant de se protéger mutuellement. Mais l’ombre de la trahison planait toujours.

Quelques jours plus tard, Léna reçut un appel de Jean. Il avait découvert des preuves compromettantes dans le bureau de l’un des conseillers proches d’Alexandre. Elle se rendit immédiatement au bureau de Jean pour en discuter.

— Jean, qu’as-tu trouvé ? demanda-t-elle en entrant.

Jean lui montra des documents et des enregistrements.

— Ces preuves montrent que Marc, un de nos conseillers, a été en contact avec nos ennemis, dit-il gravement.

Léna sentit la colère monter en elle.

— Comment a-t-il pu ? Nous avons tous mis notre confiance en lui ! s’exclama-t-elle.

— Nous devons agir rapidement et avec discrétion, répondit Jean. Nous ne pouvons pas laisser nos ennemis découvrir que nous savons.

Ils élaborèrent un plan pour confronter Marc sans éveiller les soupçons. Ce soir-là, lors d’une réunion avec tous les conseillers, Alexandre prit la parole.

— Mes amis, nous avons des raisons de croire qu’il y a encore une taupe parmi nous, dit-il, fixant Marc du regard.

Marc pâlit mais garda son calme.

— Qu’est-ce que tu insinues, Alexandre ? demanda-t-il.

— Nous avons des preuves que tu as été en contact avec nos ennemis, Marc, répondit Alexandre froidement.

Marc se leva brusquement.

— C’est ridicule ! Je n’ai rien à voir avec eux ! cria-t-il.

Jean intervint, tenant les preuves en main.

— Nous avons tout ce qu’il faut pour prouver ta culpabilité, Marc. Il vaut mieux que tu te rendes.

Marc jeta un regard furieux à Jean puis à Alexandre avant de tenter de s’enfuir. Mais les hommes d’Alexandre étaient prêts et le maîtrisèrent rapidement.

— Comment as-tu pu nous trahir, Marc ? demanda Alexandre, sa voix tremblante de colère.

Marc se contenta de les fixer avec défi.

— Vous n’avez aucune idée de ce que vous affrontez, répondit-il. Vous pensez être en sécurité, mais vous vous trompez.

Alexandre ordonna à ses hommes d’emmener Marc. Une fois seul avec Léna et Jean, il se laissa tomber dans une chaise, l’air abattu.

— Nous devons renforcer notre sécurité encore plus, dit-il. Nous ne pouvons plus nous permettre de telles trahisons.

Léna s’approcha de lui et posa une main réconfortante sur son épaule.

— Nous y arriverons, Alexandre. Ensemble, nous sommes plus forts.

Alexandre hocha la tête, reconnaissant de sa présence.

— Merci, Léna. Ta force me donne le courage de continuer.

Les jours suivants, Alexandre et Léna travaillèrent d’arrache-pied pour renforcer leur sécurité et prévenir d’autres trahisons. Bien que les événements récents aient été éprouvants, ils savaient qu’ils pouvaient surmonter toutes les épreuves tant qu’ils restaient unis.

MARIAGE SOUS CONTRATOù les histoires vivent. Découvrez maintenant