CHAPITRE 8 : UNE LUEUR D'ESPOIR

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Les jours qui suivirent la confrontation avec Marc furent marqués par une paix fragile. Léna et Alexandre savaient qu'ils ne pouvaient pas baisser leur garde, mais ils profitaient de chaque moment de tranquillité pour se rapprocher.

Un matin, alors que le soleil se levait à peine, Léna se réveilla avec une sensation de légèreté qu'elle n'avait pas ressentie depuis longtemps. Elle se leva discrètement pour ne pas réveiller Alexandre, qui dormait profondément à ses côtés. En descendant les escaliers, elle trouva Jean déjà debout, préparant du café.

— Bonjour, Léna, dit-il avec un sourire fatigué. Bien dormi ?

Léna hocha la tête, prenant une tasse de café.

— Oui, merci. Et toi ? demanda-t-elle en s'asseyant à la table de la cuisine.

Jean haussa les épaules.

— Aussi bien que possible, répondit-il. Tu sembles plus détendue ce matin.

Léna sourit légèrement.

— Oui, je crois que la paix est enfin à portée de main, dit-elle doucement.

Jean hocha la tête, pensif.

— Alexandre a reçu des nouvelles encourageantes. Nos alliés ont réussi à sécuriser les derniers accords avec le groupe criminel. Ils se retirent officiellement de nos affaires, dit-il.

Léna sentit une vague de soulagement l'envahir.

— C'est une excellente nouvelle, Jean. Peut-être que nous pourrons enfin avoir une vie normale, dit-elle, l'espoir dans la voix.

Alexandre entra dans la cuisine à ce moment-là, l'air encore endormi mais souriant en voyant Léna et Jean.

— Bonjour à tous les deux, dit-il en se servant une tasse de café. J'ai entendu la bonne nouvelle.

Léna se leva pour l'embrasser doucement.

— Oui, Jean vient de me le dire. Je suis tellement soulagée, dit-elle.

Alexandre la serra dans ses bras, ses yeux brillants de gratitude.

— Nous avons traversé tant de choses, Léna. Je suis fier de nous, dit-il.

Le reste de la journée se déroula paisiblement. Alexandre et Léna profitèrent de chaque moment de répit, se promenant dans les jardins, discutant de leur avenir et savourant la compagnie de l'un et de l'autre. Le soir venu, ils se retrouvèrent dans le salon, entourés de leurs amis proches et de quelques membres de la famille.

Margaux, qui était restée silencieuse pendant les jours difficiles, prit la parole.

— J'ai une annonce à faire, dit-elle en souriant. Après tout ce que nous avons traversé, je pense qu'il est temps de célébrer. Je propose que nous organisions une grande fête pour marquer cette nouvelle ère de paix, dit-elle.

Léna sourit largement.

— C'est une merveilleuse idée, Margaux. Nous avons tous besoin de cette célébration, dit-elle.

Les préparatifs pour la fête commencèrent immédiatement. Léna se plongea dans l'organisation, s'assurant que chaque détail soit parfait. Alexandre, bien que sceptique au départ, se laissa emporter par l'enthousiasme de Léna et de leurs amis.

La soirée de la fête arriva rapidement. La propriété d'Alexandre était magnifiquement décorée, illuminée par des milliers de lumières scintillantes. Des tables étaient dressées dans le jardin, remplies de délicieuses nourritures et de boissons. La musique résonnait doucement, créant une ambiance chaleureuse et festive.

Léna, vêtue d'une robe élégante, se tenait près de l'entrée, accueillant les invités avec un sourire radieux. Alexandre, vêtu d'un costume parfaitement taillé, se tenait à ses côtés, l'air fier et heureux.

— Bienvenue à tous, dit Léna en saluant les invités. Merci d'être venus célébrer avec nous ce soir.

Les invités affluèrent, leurs visages souriants et détendus. La soirée se déroula sans accroc, remplie de rires, de danse et de discussions animées. Léna se sentait entourée d'amour et de soutien, un sentiment qu'elle n'avait pas ressenti depuis longtemps.

À un moment de la soirée, Alexandre prit la main de Léna et l'entraîna à l'écart, sous un grand chêne illuminé par des lanternes.

— Léna, je voulais te parler en privé, dit-il doucement.

Léna le regarda, intriguée.

— Qu'est-ce qui se passe, Alexandre ? demanda-t-elle.

Il prit une profonde inspiration, sortant une petite boîte de sa poche.

— Léna, ces derniers mois ont été incroyablement difficiles, mais ils m'ont aussi montré à quel point tu es importante pour moi. Tu es ma force, mon soutien, et je ne peux imaginer ma vie sans toi, dit-il en ouvrant la boîte pour révéler une magnifique bague de fiançailles.

Léna porta une main à sa bouche, les larmes aux yeux.

— Alexandre... murmura-t-elle, émue.

— Léna, veux-tu m'épouser ? demanda-t-il, ses yeux brillants d'espoir.

Les larmes coulèrent sur les joues de Léna alors qu'elle hochait la tête.

— Oui, Alexandre, je le veux ! dit-elle avec un sourire radieux.

Alexandre glissa la bague à son doigt avant de la prendre dans ses bras et de l'embrasser tendrement. Les invités, qui avaient assisté à la scène, applaudirent et les acclamèrent joyeusement.

La soirée continua dans une ambiance encore plus festive, marquée par l'annonce des fiançailles de Léna et Alexandre. Ils dansèrent ensemble, entourés de leurs amis et de leur famille, savourant chaque instant de bonheur.

Vers la fin de la soirée, Léna et Alexandre se retrouvèrent seuls dans le jardin, contemplant les étoiles.

— C'était une soirée parfaite, dit Léna en s'appuyant contre Alexandre.

— Oui, et ce n'est que le début. Nous avons un avenir radieux devant nous, dit-il en la serrant contre lui.

Léna sourit, se sentant enfin en paix.

— Oui, et je suis impatiente de vivre chaque moment à tes côtés, dit-elle.

Ensemble, ils regardèrent les étoiles, sachant que malgré les défis à venir, ils étaient plus forts et plus unis que jamais. La lueur d'espoir brillait intensément dans leurs cœurs, illuminant leur chemin vers un avenir prometteur.

MARIAGE SOUS CONTRATOù les histoires vivent. Découvrez maintenant