🅢🅔🅟🅣

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ᴍᴀʀᴄᴇʟ

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ᴍᴀʀᴄᴇʟ

mai 2024,
paris, studio bluesky

Deux semaines sont passés depuis l'Olympia et je crois que je n'ai jamais autant ressenti le sentiment de nostalgie depuis l'événement. J'ai kiffé être sur la scène devant les gens et performé.

Le seul point négatif, c'est que la pâtissière, Nahée je crois, m'a évité toute la soirée après la remarque totalement inutile que j'ai faite. J'avais prévu de porter mes couilles et d'aller la voir en plus mais après l'altercation, je pense qu'il était préférable de ne pas faire le gros forceur.

Actuellement assis sur l'un des fauteuils présents dans le studio, je gratte ce qu'il me passe par la tête. Le coude appuyé sur la petite table basse au milieu du stud', je fredonne les paroles pour voir si ça colle avec la prod qui passe en fond.

Je sursaute brusquement en entendant la porte s'ouvrir sans que je ne m'y attende. Je relève ma tête et vois ma manageuse planter la devant moi, un regard sévère, les mains sur les hanches.

- Toi là. Je viens de me souvenir de ta remarque de gros beauf puceau qui rêve de soulève toute les meufs avec des seins et du cul.

Je le regarde avec incompréhension.

Genre là, elle revient pour une remarque que j'ai lâché y'a deux semaines.

- Bah oui c'était pas intelligent mais tranquille.

- Non je crois pas Marcel.

Je la fusille du regard quand elle m'appelle par mon prénom. Je déteste quand elle m'appelle comme ça. On dirait qu'elle engueule son fils alors qu'elle a même pas d'enfants. Et puis si quelqu'un doit me fâcher dans la vie, c'est ma maman. Pas elle. C'est ma mère qui m'a donné ce prénom tout péter. Et je me suis trouvé un surnom beaucoup plus stylé quand j'ai commencé le rap avec le peu de talent que j'avais. Alors elle va me faire le plaisir de m'appeler par le surnom que tout le monde utilise et non par mon prénom.

- Déjà qui t'as autorisé à m'appeler comme ça?

- Moi toute seule.

- Mais t'es pas ma mère. Je dis en posant assez brusquement mon téléphone ouvert sur l'appli note.

- Eh oh, ici dans ce label c'est moi ta mère. C'est moi qui fait en sortes que tu fasses pas de conneries et que tu nous sortes des hits. Alors tu vas baisser d'un ton jeune homme.

Non mais je rêve, elle est un an de moins que moi.

Mais en vrai j'avoue, Maya c'est ma deuxième mère. Un peu comme Flav' qui est le deuxième daron de polak. Même s'ils font pas parti du même label, les deux font en sortes que chaque artistes qui a signé dans un de leur label ne fasse pas de conneries et soit productif comme c'est dit dans le contrat.

𝘋𝘌𝘜𝘟 𝘈̂𝘔𝘌𝘚 𝘚𝘖𝘓𝘐𝘛𝘈𝘐𝘙𝘌𝘚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant