𝘋𝘌𝘜𝘟 𝘈̂𝘔𝘌𝘚 𝘚𝘖𝘓𝘐𝘛𝘈𝘐𝘙𝘌𝘚

🅒🅘🅝🅠

ᴍᴀʀᴄᴇʟ

mai 2024
paris, olympia

Je fais les cent pas devant mes gars qui se foutent clairement de ma gueule.

- Wesh Les', tu stresses pour rien, tu vas gérer. Tente de me rassurer Deen. Mec, même au Bercy de polak tu stressais moins.

Je ne réponds pas et attrape simplement mon paquet de clope poser sur la table où les affaires de tout le monde sont posés. J'en sors une cigarette et l'allume. La nicotine apparaît dans mon corps quelques secondes plus tard et je me sens tour de suite plus détendu. C'est fou comment un truc de merde peut détendre autant de personne.

Je me rasseois à ma place initiale et instantanément, ma jambe se met à tressauter.

Maya arrive dans la loge et vient vers moi avec son air sérieux.

- Allez Les'. Dans quinze minutes c'est à toi. Ça va? Tu stresses pas trop?

- Nan nickel. J'suis au top de ma forme là. Je lui réponds ironiquement.

Elle lève les yeux au ciel et passe sa main dans mes cheveux pour le ébouriffer, faisant tomber mon bob.

Je râle en la repoussant et reprend mon bob qui est h24 sur ma tête. Je m'enfonce un peu plus dans le canapé et continue de consommer ma cigarette.

- À la fin on a une surprise pour toi en plus. M'informe ma manageuse sans relever la tête de son portable.

- C'est quoi?

- Bah on va pas te dire Marcel.

- Si.

- Non. Maintenant file. On doit te mettre les oreillettes et tout le matériel.

Je me lève en prenant bien soin de mettre le plus de temps possible.

Enfait je stresse pas. Enfin si. Mais j'ai hâte d'être sur scène, de retrouver le public. Mon public. Cette fois ce n'est pas celui de polak ou quelqu'un d'autre. C'est le mien. Les gens sont venu pour moi. Pour me voir, chanter mes sons.

On me met les oreillettes et je prends un micro. J'entends les gens m'acclamer ce qui fait évacuer tout mon stresse qui était en moi. Je tape dans le poing que Maya me tend et lui fait une petite accolade. Elle appuie sur mon bob encore une fois qui le fait se baisser devant mes yeux. Je lui frappe l'épaule avant de remettre mon couvre-chef droit sur ma tête.

La prod du premier son de la tracklist se lance et la foule fait plus de bruit. Je souffle une dernière fois, lance un dernier regard à Maya et je m'en vais sur la scène. Je rappe et le public aussi. Ça me fait grave plaisir de voir qu'ils connaissent les sons.

Plus le temps passe, plus les guests prévu de la soirée arrivent et repartent de la scène. La fin du concert approche rapidement. J'ai pas envie que ça arrive. Je profite de chaque moment. J'interagis avec le public de temps en temps.

Malheureusement, toute bonne chose à une fin. J'ai grave le seum parce que c'est passé grave vite. Mais j'aurais l'occasion de refaire des concerts. Et puis cet été je vais faire quelques festivals.

Je remercie plusieurs fois le public avant de retourner dans les loges. Tous les gars me sautent dessus comme des oufs. J'ai un sourire de con qui veut pas quitter mon visage. Même si ce n'est qu'un Olympia, j'suis fier de moi. Le gosse de onze ans qui rêver de faire une salle de concert où les gens sont présents, ils kiffent, et bah ce gosse là, j'veux et j'ai réussi à le rendre fier. J'ai grave charbonné pour en arriver là.

Je remercie les gars d'avoir été là pour moi. On décide d'être sympa et de pouvoir rentabiliser un maximum le public alors on sort des loges pour se rendre devant l'Olympia. Tous les fans crient et demandent des photos.

Pendant plus de trente minutes c'est ça, la plupart sont super sympa. Je suis reconnaissant encore d'avoir une « communauté » comme ça.

Putain c'est tellement incroyable de se rendre compte qu'on réussi sa vie par sa passion.

Tous mes gars sont retournées à l'intérieur, je les rejoint et quand j'arrive dans la loge principale, je vois un énorme gâteau posé sur la table. Je m'approche alors que certains snappent ma réaction. J'suis grave surpris de voir que c'est la pochette de mon album Du peu que j'ai eu, Du mieux que j'ai pu.

Elle est grave réaliste. On a juste l'impression que c'est mon album mais en format dix fois plus gros qu'un CD.

Je les remercie et souris comme un con. J'suis grave refait, j'avais la dalle en plus.

Alors que je commence à couper le gâteau avec un grand couteau que Maya m'a donner, je sursaute en entendant une bouteille de champagne s'ouvrir. Et encore plus quand je sens le liquide se verser sur mon bob puis ma tête.

Deen pousse des gros cris d'animaux et secoue la bouteille de champagne partout dans la pièce. Maya lui crit d'arrêter et essaye de protéger le gâteau comme elle le peut. C'est vrai que ce serait dommage pour le gâteau et je pense que la pâtissière qui a fait ça aurait grave le seum.

J'me demande si elle est la d'ailleurs. Ça serait grave sympa.

- Deen, tu casses les couilles mec, mon bob et les veuch ils sont pleins de champagne. Je râle.

- Tu pourras enfin les laver alors.

Je le guette mal alors que ma manageuse a coter de moi, explose de rire, ainsi que Bekar et tout ceux qui ont entendu Deen.

Je peste contre le rappeur et pose le couteau en enlevant mon bob de ma tête avec ma main qui était déjà libre.

Je sors de la loge principale pour me diriger vers les toilettes.

Alors que je vais pour tourner à droit pour aller là où je souhaite me rendre, je tombe face à deux jeunes femmes, l'une en train de se taper une barre et l'autre en train de faire une roulade en plein milieu du couloir.

Les deux se stoppent nette quand elles m'aperçoivent et la blonde, par terre, écarquilles les yeux. Sa pote, elle, baisse sa tête que je ne peux pas apercevoir puisqu'elle est cachée par une casquette.

- Vous êtes qui? Vous voulez quoi?

La fille à la casquette sursaute et relève la tête. C'est à moi de faire les gros yeux quand je reconnais la fille de la boîte de nuit et du concert de Polak.

Elle est encore plus belle de près.

☆

enfin la rencontreee👀
j'aime trop poster pour cette histoire vraiment je l'aime trop
vous aimez le chapitre?
donnez des avis!
on se retrouve sur insta: lebruit.quicourt
ou au prochain chapitre!
KISSSS
léo'