le room service déclencheur

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Ils se regardèrent tous deux, la tension était électrique.
- Est-ce que ça te pose un problème de dormir dans la même chambre ?
Gabriel rougit et répondit « Bien sûr que non. »
- Très bien, répondit la guichetière. Voici votre carte, vous avez la chambre 1613.
Ils la remercièrent et allèrent à leur étage. Arrivés devant la porte, Jordan la déverrouilla, puis entra, suivi de Gabriel.
- Ah, je ne m’attendais pas à cela, s’exclama Gabriel.
- Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Gabriel passa à côté de Jordan et remarqua que la chambre n’était composée que d’un lit double.
- Ce n’est pas un pas un problème, on peut très bien dormir ensemble.
Il n’y eut plus un seul bruit, les deux garçons étaient devenus soudainement timides. Le silence se rompit par un cognement à la porte, Jordan alla ouvrir.
- Room service, bonjour.
- Euh… bonjour, nous n’avons rien commandé.
- C’est du champagne de la part de l’hôtel pour s’excuser du dérangement.
- Oh…euh, merci.
Jordan retourna auprès de Gaby et lui tendit une coupe de champagne.
- À notre rencontre, entonnèrent-ils
Ils siphonnèrent la bouteille en un instant et rigolèrent de la situation. Ni l’un ni l’autre n’avait une bonne descente et, au fur et à mesure que l’alcool leur montait à la tête, la tension dans la pièce devenait de plus en plus forte. Tout à coup, Jordan arrêta de parler, il ne fit qu’observer Gabriel.
- Pourquoi tu me regardes comme ça ?
- J’ai envie de t’embrasser mais je ne sais pas si j’en ai le droit.
Gabriel se leva, marcha jusqu’à lui et s’assit sur ses genoux, face à lui. Il se pencha délicatement, effleura son oreille et lui susurra « Et si moi aussi j’en ai envie ».
Jordan embrassa Gaby langoureusement, lui attrapa le visage pour approfondir le baiser. Il le porta, l’allongea sur le lit puis se mit à califourchon sur lui.
- Dis-moi que tu m’appartiens entièrement.
- Jordan, pour cette nuit, je t’appartiens tout entier. Alors s’il te plaît, baise-moi !
Jordan se débarrassa de son vêtement puis déboutonna délicatement la chemise de Gabriel, y déposant à chaque étape un suçon. Gabriel, gémissant, arrêta Jordan et lui murmura « Tu as assez goûté de mon corps, maintenant j’en veux plus. Je veux sentir ta peau contre la mienne, te sentir rempli de bonheur en moi. Alors n’attends plus et passe à l’action ! »

Et si on reprenait au début Où les histoires vivent. Découvrez maintenant