𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃 𝐒𝐖𝐄𝐀𝐓 𝐀𝐍𝐃 𝐓𝐄𝐀𝐑𝐒

𝟐𝟏. 𝐏𝐎𝐒𝐒𝐄𝐒𝐒𝐈𝐕𝐈𝐓É 𝐌𝐀𝐋-𝐏𝐋𝐀𝐂É

-MOON-

Le buffet était passé plutôt rapidement et là à l'inverse de la cérémonie il y avait eu beaucoup plus de monde.

Pour être tout à fait honnête ça avait été plus usant que ce à quoi j'avais pensé. Je n'avais qu'une envie dormir, mais il s'avérer que la nuit ne sera pas réellement comme je l'avais imaginé.

On m'avait déménagé dans la chambre de Taehyung et contre toute attente on nous avait enfermé dans sa chambre. Comme si rien d'anormal ne s'était passés Taehyung était tranquillement parti prendre une douche dans sa salle de bain - notre salle de bain.

J'étais allongé sur le lit en fixant le lustre au plafond, encore vêtu de ma robe. J'étais tout simplement beaucoup trop fatigué pour faire quoique ce soit. Mes doigts effleuraient doucement la cicatrice que ses canines avaient faites dans mon cou.

Pourquoi est-ce qu'il avait fallu qu'il me morde à cet endroit là précisément, à la vue de tout le monde ? Je lui avait épargné une marque trop evidente en lui mordant le poignet par respect envers Chohee et lui et il me remercié comme ça.

— Imbécile.

Il est sorti de la salle de bain au moment même où j'ai ouvert ma bouche. Il a haussé un sourcil en rehumidiant ses lèvres comme pour me savoir si c'était de lui dont je parlais.

Il ne portais qu'une serviette attaché à la taille laissant apercevoir sa musculature en forme de V sur sur ses hanches avant disparaître sous sa serviette. Lentement mes yeux sont remontés vers ses abdos, il était plutôt en forme. Son torse était plutôt imposant, il avait l'air fort. Sans m'en rendre compte je malmené ma lèvre inférieure entre mes dents.

Mais j'ai vite repris mes esprit en tournant ma tête pour fixer le mur. Il n'aura fallu que quelques seconde pour que je sente le lit s'affaisser à côté de moi dans un grincement. Sans prévenir il est venu me surplomber avant de se pencher pour attraper je ne sais quoi dans la table de chevet.

— Qu'est-ce que tu fait ?

Il a sorti un petit couteau avant de s'assoir juste à côté de moi il s'appretais à s'ouvrir la main mais je lui ai brusquement saisi le couteau des mains.

— Tu ne t'es pas assez coupé aujourd'hui ?

— Rend le moi.

— Non.

— Moon rend le moi.

Sa voix était presque menaçante mais je ne faiblissais pas. Sous son regard j'ai remis le couteau à sa place avant de me rasseoir en face de lui.

Pendant l'espace de quelques seconde j'avais cru voir ses pupilles virer au rouge.

— Les femmes de ménages vérifierons les draps demain.

— Qu'est-ce que je suis sensé faire de cette information ?

— Elle s'assureront que j'ai bien pris ta virginité.

J'ai roulé les yeux face à cette débilité. Les tarés qui avaient inventés ses bêtises devaient vraiment se sentir seul.

J'ai dégagé mes cheveux en arrière avant de croiser les bras sur ma poitrine sans le quitter des yeux une seconde.

— Tu n'a pas besoin de ça.

— Pourquoi ça ?

— Je ne suis plus vierge.

A l'instant même où ces mots ont quittés ma bouche ses yeux s'étaient assombri. Allez chercher à savoir pourquoi. Ce type était définitivement beaucoup trop difficile à cerner.

N'appréciant pas spécialement ce changement d'humeur je me suis reculé mais il a saisi mes poignet avant de me tirer vers lui. J'ai tenté de me défaire de son emprise mais il a tout de suite resserrer sa prise sur mes poignet avant de me retourner pour m'assoir entre ses jambes.

— Mais putain lâche moi.

Ses mains ont lâché mes poignet avant que ses bras ne s'entoure fermement autour de ma taille - presque de manière possessive.

Mon dos était collé à son torse et son odeur me montait au cerveau m'empêchant presque de penser correctement.

— Qui est ce qui a pris ta virginité ? Sa voix était aussi basse qu'un murmure.

— Pff qu'est-ce que tu vas lui faire ?

— Le vider de son sang. Il a repondu comme une évidence.

Trouvant ça réaction franchement déplacé je lui ai mis un coup de coude dans les côtes mais il n'as pas bouger d'un pouce.

Je trouvais cette position beaucoup trop intime, je pouvais clairement sentit son... - sa longueur contre mes fesses et apparemment je devais trop créer de friction entre nous parce que il semblait excité.

— Tu n'as pas le droit de réagir comme ça.

Je sentais sa respiration s'échoué contre ma nuque et oh dieu ce que les frissons qu'il me procurait étaient putain d'agréable.

J'aimais la manière dont il tenait fermement mon corps contre le sien.

J'aimais la manière dont il s'énerver rien qu'à l'idée d'imaginer d'autre homme me toucher.

J'aimais la manière dont il semblait excité rien qu'aux frictions entre nos deux corp.

Mais je me détester pour aimer toute ces petites choses.

— Si j'ai le droit parce que je suis ton mari.

Ses mains caressaient tendrement mes bras de haut en bas avant qu'il ne vienne soudainement posé un baiser sur ma tempe.

— Tu m'appartient.

— Je ne peux pas appartenir à quelqu'un qui appartient déjà à quelqu'un d'autre.

J'ai finalement réussi à me défaire de son emprise avant de presque partir en courant m'enfermer dans la salle de bain.