Gabriel & Jordan - Une romance politique et interdite [Fanfiction]

Chapitre 7 - Je ne suis pas gay (Jordan)

Gabriel Attal, premier ministre, soumis de Macron, est à genou devant le RN. Et le RN n'aime pas ça, je n'aime pas ça. Pourtant, je n'arrive pas à bouger, je suis incapable de faire le moindre mouvement, la peur me tétanise. C'est ça, c'est la peur et non pas cette étrange envie qui titille mon humeur et fait dresser ma queue. Entre mes jambes, il est là en compagnie de ma turgescence victorieuse, dressée comme le porte drapeau le plus prestigieux qui soit. Le garde à vous est impeccable, mon gland suinte d'excitation...

Ses mots résonnent dans mon crâne, je n'ai pas pu baiser depuis longtemps, préparation politique oblige, j'ai du faire l'impasse sur ma propre sexualité. C'est le manque qui fait parler mon corps, c'est l'idée que j'ai eu de l'assimiler à une soumise, à une femme, à une docile créature que je pourrai dominer qui fait que...je ne suis pas gay.

Ni PD.

Ni une tantouze.

Pas une pédale.

Pas un inverti.

Rien de tout cela.

Sa provocation fonctionne, que me dirait Marine dans une telle situation ? Pourquoi la présidente n'est jamais là quand on a besoin d'elle ? Je suffoque, je perds mes moyens, je fais une crise d'angoisse. J'imagine Marine assise en train de nous regarder, son expression surprise, je l'entends me lancer : c'est pour lui que tu bandes ?

Mais non, ce n'est pas possible. Je ne bande pas pour un homme, encore moins Attal ! Si je devais être un homme à homme, j'ose espérer que je préfèrerais quelqu'un de plus masculin, attrayant, un mec qui me ressemble, qui en a les couilles et les épaules. Pas cette salope affamée qui ne rêve que de me caler au fond de sa gorge et me faire jouir.

C'est un viol, non ? Il est là, à entreprendre tous ces gestes, à ne pas tenir compte de mes refus et il continue comme si j'en avais réellement envie. Ce n'est pas le cas, je ne désire pas ce qu'il se passe, encore moins sentir son souffle chaud le long de ma hampe. Je ne souhaite pas enfoncer mon gland au fond de sa gueule et étouffer ses narines contre mon pubis, le garder et qu'il s'étouffe là...

La sueur coule à grosse goutte dans mon dos, il doit être dur, tellement. Son sexe imberbe palpite certainement dans son pantalon, s'écrasant contre son boxer dans le vain espoir que je le prenne comme son petit Manu. Je ne suis pas ça.

Sa bouche est ouverte, il arrive, envahit d'une pulsion de logique, je le repousse durement, me redresse et range l'attirail à toutes vitesses.

- Je ne suis pas une petite pédale comme ton président moi !

Je gueule mes paroles avec une horrible vindicte, postillonnant dans sa direction, le poing serré. J'ai perdu la main, encore, comme au début et il le sait. Ce minuscule fourbe est entraîné comme une pute de bas étage pour faire ses manipulations, c'est tout ce dont ils sont capables. Déstabilisé, le cœur tambourinant à la poitrine et la sueur imbibant tout mon corps, je sors d'ici.

Pensait-il que son numéro me ferait virer de bord ? Petite merde !

Je ne suis pas homosexuel, moi !