Chapitre 19 - Tu es à moi 🌶️🌶️ (Jordan)

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Me voilà plus anxieux que ma première fois, je me rends compte que j'ai beau avoir eu beaucoup de conquêtes et de femmes, c'est presque comme une première fois. Et je suis impressionné. J'ai le sentiment de ne pas savoir ce que je dois faire, ni comment m'y prendre et je réalise avoir pensé à cela toute la journée. Je comprends que sous ce que je prenais pour de l'effroi à cause du "sacrifice", je suis content de le faire, soulagé et rassuré.

Gabriel est adorable ainsi, il est doux et en quelques mots il assure ma confiance vacillante. J'aime sentir sa langue qui se love à la mienne, ses mains empressées qui cherchent mon corps et qui m'invitent au sien. Je me sens gauche, mais je n'ai pas envie de le décevoir. Chaque fois que je sens son souffle se mêler au mien, mon assurance s'installe, mon égo reprend le dessus. Je me surprends à sourire de plaisir, à devenir plus intense. Il est à moi...

Pas le politicien, pas le premier ministre, mais à moi...et j'adore cette sensation. Je comprends que je me fous totalement de son sexe, de ce genre de truc. J'en meurs d'envie, je veux ça. Putain ! Je suis gay ?

Cette phrase tourne dans ma tête et au fond, elle ne me choque pas, la panique se fait bouffer par le désir. Je n'ai pas autant vibré pour quelqu'un depuis si longtemps. J'avais oublié ce que ça fait, de désirer, d'obtenir, d'avoir quelqu'un. Je me suis tellement concentré sur la politique et ma réussite que j'avais oublié. Mais en l'instant, je retrouve tout ce plaisir. Avec un homme.

Marine va en faire une attaque.

Mais qu'est-ce que t'en a à foutre de Marine !

RIEN ! Rien!

- Je n'ai aucune envie de t'imaginer comme une femme, ni comme personne d'autre que Gabriel.

L'entrainant vers le lit, je le repousse contre le matelas, retirant ma veste et défaisant ma chemise en le dévorant du regard. J'assume, il me plaît, j'agis...

- Deshabilles-toi...

Je prends désormais mon temps, défaisant les boutons de manchettes et les autres lentement. Son impatience me charme, son regard désireux...je n'ai jamais été autant dévoré du regard, jamais. Même par une femme. Mon égo n'en est que trop flatté, mon humeur se renforce dans la dominance. Il est prêt à lever son pantalon alors que je lui fais signe de s'arrêter.

- Viens là...

Un ordre, simple, je défais ma braguette, sort mon chibre palpitant de son corsage et l'expose à sa vue. Un chute l'empêche de le lâcher, il veut protester, mais mon regard l'oblige à se taire. J'ai imaginé mille façons de faire aujourd'hui, "histoire de me préparer" que je n'ai pas eu d'autres idées de la journée sur comment je le baiserai, convaincu de me faire un scénario pour m'aider. Alors que j'en avais envie.

Sans chemise tous les deux, je l'invite à s'agenouiller sur le matelas.

- Sors ta queue.

Il m'obéit, fébrile et je découvre son sexe. Il est... bon, je ne saurais dire, c'est une bite avec son capuchon de chair, comme la mienne, un rien plus épaisse, moins longue. Pas un poil ne l'entoure, contrairement à moi. C'est un peu différent des femmes, il a raison. Enfin, le côté sans pilosité, bien entendu. Avec une certaine fébrilité, j'attire son bassin contre le mien et nos membres se rencontrent, je déglutis. Mon état pourrait s'apparenter à celui d'un puceau qui va se faire déflorer. Je le regarde. Il y a dans ses iris tellement de choses que je pourrais me noyer. Sans le quitter des yeux, je m'empare de nos sexes, les caresses.

Putain...

Ce mot, je le dis dans ma tête, je le pense et alors que je nous masturbe en faisant se cajoler nos pines, je l'entends gémir. Mon esprit voit flou, mes yeux aussi d'ailleurs et je continue. Un peu trop. Ses halètement entremêlés aux miens sont d'une trop forte intensité pour que je ne perde pas le contrôle. Je ne veux pas jouir comme ça, pas pour une première. Avec une difficulté terrible, je m'arrête et le repousse sur le lit.

– Ne t'en fais pas, je te veux tout entier.

Il y a eu un peu de panique dans son regard à mon "rejet", mais qu'il ne se trompe pas, je désire l'avoir entièrement. Lui retirant le bas de ses vêtements rapidement, je viens saisir ses jambes et les remonter, histoire d'avoir accès à son cul. Crachant dessus, j'y glisse un doigt, deux et masturbe l'antre délicatement. Je n'ai pas envie de le blesser, de m'impatienter, de lui faire le moindre mal. Je ne dis pas que je saurais me montrer tendre encore longtemps...

– Met toi à quatre pattes, ce sera mieux.

Baissant un peu mieux mon pantalon, je lui claque le cul avec force, faisant s'imprégner ma paluche dans sa chair alors qu'il s'installe. Le souffle court, impatient, j'attrape une protection pour l'enfiler sur mon sexe et la capote enfin mise, je me rapproche. Gabriel me supplie presque en écartant ses fesses, me présentant son trou avec une avidité telle que je présente mon gland sans attendre.

Son étroitesse électrise mon chibre, je peine à me retenir de me montrer délicat et je réalise que j'en suis incapable. La gorge serrée et assoiffée, je crache plusieurs fois encore, impose ma silhouette sur son dos et m'enfonce entièrement. Il cri de stupeur, je le rassure délicatement, embrassant sa nuque avec volupté.

– Ce n'est rien...tu vas te sentir tellement mieux...hein?

Mes vas et viens forment une cadence lente, je mesure l'ampleur de ma présence, serré par son intimité qui m'emprisonne. Je me redresse un peu, attrape ses poignets et les tiens dans mes paumes. Voilà, la chevauchée commence enfin. Les coups de butoirs claquent, nos couilles se rencontrent et je n'arrive pas à cesser de jurer, de plaisir, grondant comme un malade qui a une forte fièvre.

– Ça te plait que je t'encule, Gabriel?

Il me répond par l'affirmative, c'est si bon bordel ! Je lui fais alors quelques promesses de dépravés, de ne pas le laisser repartir sans l'avoir couvert de mon sperme et avoir fait jouir sa queue des milliers de fois. Cette nuit, je vais faire de lui ma petite salope, la mienne et pas pour le RN, putain, j'en ai rien à foutre, seulement pour mon plaisir parce que je le désire et je le sais. Maintenant, oui, je le sais alors que je m'enfonce encore et encore dans une cadence effrénée, ses supplices salaces me poussent à laisser sur sa peau des marques de morsures, des signes de fessées et quand il jouit je me retire et éclabousse son dos de ma semence.

Si bon...

– Qu'est-ce que tu fais Gaby ? Viens nettoyer tout ça...

Il s'exécute, son regard est terriblement sexy alors qu'il aspire ma bite ramolie entre ses fines lippes. Son durcissement est rapide, je caresse le gland contre sa bouche, frappe sa joue avec et il me demande :

– Encore ?

– Tu mérites d'être baisé inlassablement, Gabriel Attal...

Gabriel & Jordan - Une romance politique et interdite [Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant