Chapitre 9 - J'ai dit que je n'étais pas gay 🌶️ (Jordan)

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L'esprit embrouillé par des sensations incompréhensibles, je n'ai pas appelé Marine à la rescousse. Que pourrais-je lui dire ? Que Garbriel Attal a voulu me boire au goulot ? Me faire un shampoing de salive ? M'asticoter le grand chauve ? Me vidanger les grelots ? Me sucer comme une petite garce en manque ? Comment je devrais lui dire d'ailleurs ? Oh tiens, Attal a tenté de jouer du trombone avec ma bite ! Non...non je ne me vois pas dire ça à Marine et à personne. Absolument personne ! Parce que cela voudrait dire que je devrais parler plus précisément de ce que cela m'a provoqué. Je devrais obligatoirement passer par la case gênance, parce que je peux ricaner et dire que cela n'a rien provoqué, pourtant...ce petit rien, tout au fond de moi.

Allons bon ! Jordan !

Je m'invective tout seul. Allons bon, Jordan, tu manque juste de sexe, tu n'as rien fait depuis tellement de temps...c'est normal d'avoir envie, surtout quand l'autre en face à toutes les caractéristiques que tu aimes, sauf le genre. Il faut juste trouver la bonne personne et je sais qui...

– Tu es tout pâle Jordy...ma tante t'a encore fait des misères ?

Marion me sourit et me vend du rêve avec son petit air taquin. Depuis qu'elle a épousé Vincenzo, nous nous voyons moins. Elle se préserve, histoire de ne pas tomber dans mes bras dès que je l'asticote un peu trop. Entre elle et moi, c'est une histoire de sexe et de complicité, un peu d'amitié probablement. Nous avons essayé de nous mettre en couple, nos caractères ne s'accordent pas du tout dans le quotidien. Elle et moi, c'est à petite dose...pour le coup, elle fera très bien l'affaire et non, pas pour des confidences. Je ne suis pas fou ! Marion est plus ou moins devenue une rivale dans le domaine politique, elle était pourtant prometteuse, le RN espérait après elle, et puis non...son dernier choix, l'alliance avec Zemmour, lui a fait perdre beaucoup de crédibilité.

J'en serais triste, si cela ne m'arrangeait pas de récupérer ses électeurs.

– Non, je tire juste un peu sur la corde ces derniers temps...

– Quel bourreau de travail !

Elle se retourne et je suis derrière elle, dans son hôtel particulier parisien, je me sens chez moi. Je l'ai probablement sauté dans tous les recoins de la maison et même dans le lit, dit conjugal...avant que l'autre n'arrive, certes, mais j'ai laissé mon empreinte partout. Même sur elle, Marion a des fétiches que j'ai toujours su parfaitement combler.

Se heurtant contre mon torse, elle glousse. Bien entendu qu'elle a compris pourquoi j'étais là. Même si c'est une véritable blonde, et j'ai bien assez vu son minou pour le confirmer, elle n'a rien d'une godiche décérébrée.

– Jordy, je suis mariée...

Voilà, je n'ai rien besoin de dire, elle a compris.

C'est bien tout ce dont j'ai besoin pour rouler des mécaniques et me rassurer. Je peux faire ce que je désire d'elle, je connais ses faiblesses physiques et je n'aurais aucun scrupules à les utiliser. Elle sera la confirmation que je n'ai absolument rien d'un homo! Et aux chiottes Attal et ses provocations.

Mon sourire enjôleur se veut séducteur, posant ma main dans le creux de sa taille, je la rapproche de moi et respire le parfum de son cou. Délicatement, je dépose un baiser dans le creu, mon sexe se réveille et je presse mon bassin contre elle. Voilà, déjà, ça prouve que je suis seulement en manque et pas gay.

– Vincenzo me déteste déjà et toi, il peut tout pardonner.

C'est un mou. Je ne l'apprécie pas, mais peu importe. Elle se recule, se défait de moi et me regarde d'un air de dire que j'abuse. Cabotin, je hausse les épaules et la domine de toute ma hauteur, cela me fait du bien d'être là. Et dans quelques secondes, je serai aux anges.

–  Il est là? demandè-je en séparant les centimètres qui nous séparaient.

Elle recule.

– Oh...tu fais la biche?

–  Espèce de débile...

Plaquée contre la porte-fenêtre, son souffle s'approfondit, son corps la trahit et le mien réagit comme je m'y attends. La tension sexuelle remonte en flèche, elle me gourmande du regard, c'est charmant.

–  Il est en déplacement.

– C'est parfait ça...

Marion hoquète  quand mes mains se posent sur ses petits seins durcis, elle répond vite à ce baiser que j'initie et dévore ma bouche tandis que je cherche à lui retirer son haut pour pouvoir m'occuper de ses tétons. Je perds un peu le fil, bien trop satisfait de voir mon membre se lever comme il se doit !

–  Attends...attends...

Mais quoi encore putain!

– Je ne veux pas...mais j'ai envie...marmonne-t-elle avec complicité.

– Sucer n'est pas tromper ?

Son beau sourire me ravit. Moi ça me convient, la princesse du RN s'agenouille rapidement, me délestant de ma ceinture et faisant glisser mon pantalon le long de mes cuisses. Avec habileté, elle soupèse mes burnes gonflées et enfourne dans sa petite bouche ma verge. La moiteur de sa gueule me ravit et je soupire de plaisir, grondant d'extase. Elle ne se fait pas prier pour astiquer ma matraque. Sans patience, elle salive alors qu'elle s'envoie déjà et je glisse ma main dans ses cheveux pour la guider à la cadence que je désire.

–  Et bien, mon foutre t'a manqué que tu le veux si vite ?

Son regard brillant remontant, je comprends qu'elle adore la situation. Marion est comme ça. Je caresse l'arrête de sa mâchoire, la petite dernière de la fratrie Le Pen est viciée de luxure, elle adore quand j'exerce sur elle toute mon autorité. Me tenant à ses tifs, je commence mes propres vas et viens, coulissant soigneusement entre ses lèvres bien serrés. Ses hauts le coeur arrivent vite et ses gémissements plaintifs m'encouragent, je ferme les yeux, je suis le nouveau visage de mon parti, je suis un homme fort, puissant, je suis invincible si je le désire. Et ce n'est pas ce petit PD qui va me faire croire le contraire.

Ma jouissance augmente, les images de la vidéo s'entremêlent dans ma réalité, la bouche d'Attal, sa langue, son soupire, il aime qu'on lui baise la gueule. Oui...Oui...

Je grogne quand le jus part, tenant Gabriel pour qu'il puisse sentir la semence chaude gicler et tapisser le fond de sa gorge. Gabriel...

J'ouvre les yeux, haletant et vérifie...Marion sourit. Je la dévisage.

Merde...

Gabriel & Jordan - Une romance politique et interdite [Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant