Chapitre 8

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Chapitre 8 : Mariage



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Je me tenais la, vêtu de mon costard blanc en pure laine de chez Emperio Armani, choisi par mon père

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Je me tenais la, vêtu de mon costard blanc en pure laine de chez Emperio Armani, choisi par mon père. La coupe était parfaite, comme si chaque fibre avait été tissé pour s'ajuster exactement pour ma silhouette.  Père avait aussi insisté pour les mocassins Louboutin en cuir verni, classiques mais important, qui finissait de sceller mon image de l'homme parfait que je suis. Et je savais que mon père avait pensé chaque détail, pour projeter une force et élégance inébranlable. À ma gauche se tenaient les jumeaux. Ils avaient opté pour du bleu nuit. Et étaient très beau, ça me fait parfois bizarre qu'ils soient habillés de la même manière.

Une symphonie de luxe et de raffinement soigneusement orchestré par mes parents. Ma mère avec son goût que vous connaissez plutôt bien maintenant, avait transformé le manoir en un jardin florale. Partout ou je posais les yeux, je voyais sa touche : des voutes florales gigantesque couvertes de rose blanches, des chandeliers en cristal suspendu, diffusant une lumière dorée, qui faisait briller ma peau ébene et putain rien à voir mais, qu'est ce que j'aime être noir.

La cérémonie se déroulait sous une arche que ma mère avait minutieusement imaginée : des roses, des orchidées, des lys, un éclat de blancheur et de pureté autour de nous, contrastant avec les nuances sombres de la tenue des garçons. Tandis que le maître de cérémonie dont je ne connaissais même pas le nom, commençait à réciter, ce qu'il avait à dire. Je sentais le poids des attentes familiales, mais aussi quelque chose d'autre, quelque chose de plus profond.

Et Aujourd'hui ?

Aujourd'hui, je rend justice.

Aujourd'hui, je remplie ma dette.

Aujourd'hui, je rend honneur à ma famille.

Aujourd'hui, je tiens ma promesse.

Aujourd'hui, je me mari.

Alors sans même tourner ma tête, je sais qu'elle se tient à ma droite.

Sa robe, une création monumentale, se mouvait avec une grâce presque irréelle. Ses cheveux, plaqués en arrière dans un chignon laissant tomber quelques mèches, révélaient son visage rond, ses yeux qu'elle avait encore couvert par des lentilles était maquillée d'un fard marroné. La robe, ornée de cristaux Swarovski, captait la lumière à chaque petit mouvement qu'elle faisait, transformant Tiana en une véritable poupée. Mon père avait fait venir cette robe d'un créateur exclusif, connu pour habiller des reines, comme s'il avait voulu qu'elle porte sur elle le poids de la couronne qu'elle allait bientôt recevoir. Je pouvais dire ce que je voulais mais la beauté n'était vraiment pas ce qui lui manquait.

Si ma mère c'était occupé de toute la décoration, et bien mon père lui s'était finalement occupé des tenues officiels pour ce jour. Je vais pas m'en plaindre il a bon goût.

BLACK WEAPONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant