William, héritier d'un empire criminel, est forcé d'épouser Tiana pour sceller une alliance puissante. Mais ce mariage cache bien plus qu'une simple stratégie.
Alors que Tiana se bat pour déjouer les complots et secrets qui l'entourent, William se...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Alejandro's Story
Il fait sombre, les murs sentent la moisissure. Quelques taches de sang décorent le sol froid. Mes bras me lancent et la corde sur mes poignets me brûle la peau.
Je me suis fait avoir. J'ai failli y passer, s'il elle n'avait pas tiré.
J'expire lentement. La douleur est insupportable, elle me vide de mes forces.
Ah, Tiana...
Mi hermana.
C'est vrai, je t'ai trahie. Mais je le jure sur tout ce qui compte pour moi que je n'ai pas fait sauter ta maison. Je le jure, *mi hermana.*
Le silence de la pièce est lourd, pesant, il fait résonner chaque élancement dans mes muscles. Ça me rend dingue, mais je dois tenir.
Depuis que je suis là, on m'a donné un peu d'eau et un morceau de pain à peine assez gros pour un rat. William... je savais que je devais me méfier de lui. Mais là, de là à me faire avoir comme ça, sur mon propre terrain... Je me suis fait piéger.
Je dois parler à Abuelo. Avant qu'elle ne le fasse elle-même.
La porte grince et s'ouvre. William entre, seul.
Sa grande taille domine la pièce, et même dans l'ombre, je distingue clairement sa carrure imposante sous son t-shirt noir. Son teint noir ressort légèrement et son durag accentue encore plus son regard dur et froid.
Son regard se pose sur moi, et instantanément, mon corps se fige. Mon souffle se coupe. Je ne me suis jamais senti aussi faible de ma vie.
Avant que je ne puisse dire un mot, son poing s'abat sur mon visage. Une douleur éclatante explose dans ma mâchoire. Je tousse violemment, du sang coule de mes lèvres. Une dent roule au sol. Je rêve ?? MA DENT ??? MA PUTAIN DE DENT !
Ma tête tourne, tout se brouille.
— Ça, c'est pour ma maison, balance-t-il froidement.
Son poing frappe encore, cette fois dans mes côtes. Je sens mes os vibrer sous l'impact.
— Et ça, c'est parce que je venais de l'acheter.
La douleur devient insupportable, mais l'impuissance de ne pas pouvoir riposter, ça, c'est encore pire.
— Attends, attends... laisse-moi t'expliquer... On était
— Attendre ? crache-t-il. Si j'avais attendu un peu plus longtemps , je serais déjà mort, connard.
— C'est pas moi qui ai fait sauter la maison. Je vous cherchais, justement... pour vous prévenir...
