Chapitre 9

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Chapitre 9 : Douleur


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Tiana's story

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Tiana's story

Je déteste le gris.

Depuis que mon œil a capté cette couleur, elle me répugne autant que le reflet que j'y vois. Je suis toujours dans la salle de bain, me scrutant dans la robe de mariée. Mon reflet me répugne finalement. Je tente en vain de la retirer, cette robe qui était pourtant si magnifique. En fait, elle l'est encore, mais la fête est terminée.

J'essaie de la défaire, mais c'est compliqué. C'est dommage qu'il n'y ait pas de soubrette. Et j'aurais dû remettre mes lentilles.

Je me demande comment il a bien pu remarquer ces maudites lentilles. Et puis, mierda ! Je n'arrive pas à me défaire de cette robe, qui, bien que splendide, est une véritable épreuve en termes de fonctionnalité. Je lutte contre une fermeture éclair capricieuse, et mon reflet dans le miroir me montre en train de m'énerver sur une robe qui a dû coûter une fortune.

Je suis épuisée. Je me repose sur le meuble du double vasque et retire enfin mes talons. À plat, je souffle de soulagement.

Je dois absolument enlever cette robe. Je m'agite dans la salle de bain, tentant désespérément de faire descendre la fermeture éclair, sans succès. J'étais déjà fatiguée, et ce n'est vraiment pas le moment pour que cette robe me joue des tours. C'en est trop.

À bout de nerfs, je pousse un cri de frustration.

— J'arrive pas, putain !

Un grand homme noir, élancé, passe la tête dans la salle de bain.

— C'est quoi tous ces gémissements ?

Je le regarde de travers alors qu'il scrute le désordre de la pièce, mon sac et mes talons éparpillés.

J'expire bruyamment.

— Tu peux sortir de ma salle de bain ?

Il pousse la porte et entre.

— C'est ma salle de bain, annonce-t-il.

— Plus maintenant.

Je lui fais dos pendant qu'il s'approche et se regarde dans le miroir, observant mon reflet.

— Pourquoi tu les mets tout le temps ?

— Pourquoi tu ne me lâches pas la grappe ?

Je suis lassée de cette conversation. Je lui montre déjà mes yeux, il en demande trop.

Sa main parcourt doucement mon bras et se pose sur mon cou sans le serrer, tout en me fixant. Je pose instinctivement ma main sur son poignet.

— Tiana, tu sais déjà que je sais, alors pourquoi tu nies ?

BLACK WEAPONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant