Chapitre 12

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Chapitre 12: Le joueur.


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William's story

Alejandro s'approche de moi avec ce sourire arrogant que je ne peux plus supporter. Il pense qu'il a gagné, que tout est terminé pour moi. Ça l'amuse de me voir dans cette situation. Et pourtant, je ne peux m'empêcher de sourire en retour. Ce bouffon n'a aucune idée de ce qui va se passer.

— Tu vois, William ? Tu croyais vraiment pouvoir m'échapper ?

Si ce n'étais hier, je le connaissais même pas.

Je serre les dents, mais je ne perds pas mon calme. Chaque seconde qui passe me rapproche un peu plus de la chute d'Alejandro. Il croit toujours contrôler la partie, mais il ne sait pas que le jeu est déjà plié depuis longtemps. Je l'observe, impassible.

— Tu te rends même pas compte, hein ? Que t'as déjà perdu.

Il fronce les sourcils, légèrement déstabilisé, mais il reprend vite son masque de supériorité. Il s'approche encore, m'attrape par le col comme s'il allait m'intimider. Comme si ça allait changer quoi que ce soit.

— C'est fini pour toi, William. T'es seul, personne va te sauver. Tu pensais vraiment pouvoir me battre ?

Je retiens un rire. Il n'a pas encore compris que je l'ai piégé. C'est presque trop facile. Je jette un coup d'œil à l'horloge. C'est l'heure.

C'est fini de quoi ?

— C'est là où tu te trompes.

Le bruit des tirs résonne dans la pièce, et les gardes d'Alejandro tombent un par un. Je vois son visage se décomposer, son regard se balader frénétiquement pour comprendre ce qui se passe. Il ne pige rien. Mes gars entrent, calmes, méthodiques. En quelques secondes, tout est sous contrôle.

L'un de mes hommes coupe mes liens, et je me lève tranquillement. Mes poignets sont douloureux, mais ça n'a plus d'importance. Le soulagement monte en moi, pas parce que c'est fini, mais parce qu'Alejandro commence enfin à réaliser qu'il a perdu. Ce petit bâtard se rend compte qu'il n'a jamais eu l'avantage.

Je m'approche de lui, froid et déterminé. Son arrogance s'effrite, et il commence à paniquer.

— Je suis un Weapon bouffon.

Chaque putain de mouvement que t'as fait, je l'avais déjà vu venir fils de pute.

Il est paralysé. Il sait qu'il est fini. Ses gardes sont à terre, mes gars contrôlent la pièce. Alejandro n'a plus rien.

— Tu crois que c'est fini ? Même si tu gagnes, tu pourras jamais fuir ce monde. Il finira par te bouffer toi aussi.

Je me marre doucement. Il essaie de me manipuler une dernière fois. Pitoyable. J'ai grandi dans ça, il a pas compris.

BLACK WEAPONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant