INTRODUCTION

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- Qu'en penses-tu, Angel ? Ce type est vraiment tenace, non ? M. ALVES braquait son arme sur moi, son regard glacial.

- Ce n'était pas le plan ! Merde ! Vous faites une grave erreur, gronda Angel, sa voix tremblante de colère.

- Tais-toi ! Si tu n'es pas avec moi, tu es contre moi, hurla M. ALVES, la rage dans chaque mot.

Les sirènes de police se faisaient entendre au loin, mélangées aux cris désespérés de Leonna. Mio Caro. OLIVER était immobilisé, une douleur lancinante parcourait son corps, les cordes qui l'enserraient semblaient se resserrer à chaque seconde. Était-ce la fin pour lui ? Comment tout cela avait-il pu dégénérer ainsi ?

La voix de Leonna résonna, pleine de désespoir.

- Laisse-le ! ... Prends-moi à sa place ! cria-t-elle, les larmes aux yeux.

- M. ALVES, sortez de cette cabane. Je compte jusqu'à trois ! ordonna l'officier Alfonso Kepler, déterminé à ne pas céder.

Il fit signe à ses collègues d'encercler la cabane.

- Je ne vais pas me répéter : sortez immédiatement ! insista l'officier Kepler, sa voix résonnant comme un coup de tonnerre.

Oliver pouvait sentir la tension monter. Angel, habituellement si sûr de lui, montrait des signes d'inquiétude. Cela ne lui ressemblait pas.

- Un, deux, trois !

Les policiers défoncèrent la porte dans un fracas assourdissant. Au milieu du tumulte, Oliver aperçut Mio Caro ; son cœur se serra en la voyant pleurer.

Leonna s'effondra en sanglots à la vue d'Oliver.

- Tu es un monstre... hurla-t-elle, la voix brisée par la douleur.

- Ferme-la ! gronda Angel, sa colère palpable.

- Les mains en l'air ! ordonna l'officier Kepler, braquant son arme sur M. ALVES. Et vous aussi, Angel Salvador. Vous êtes tous les deux sous arrestation pour l'agression de M. De Santis.

M. ALVES arborait un sourire satisfait, comme s'il avait tout prévu depuis le début.

- Échec et mat. Vous avez perdu la partie, officier Kepler, déclara-t-il avec une arrogance déconcertante.

- Tant que le roi est debout, rien n'est perdu. Vous êtes toujours aussi mauvais à ce jeu, officier. Dans ce monde, ce sont ceux qui détiennent le pouvoir qui dictent les règles.

- Arrête ! J'en ai assez de ta folie du contrôle. Regarde autour de toi : tout est fini pour toi ! s'emporta Leonna.

- C'est vrai que vous avez le dessus pour l'instant. Mais je n'ai pas encore joué ma dernière carte.

Il braqua son arme sur Oliver, un sourire malveillant étirant ses lèvres.

- À la mort, nous sommes tous forcés de plier. Mais je ne suis pas encore prêt à perdre ma main.

Il retira la sécurité de son arme.

- Va en enfer, fils de pute ! hurla M. ALVES avant de tirer.

Oliver ferma les yeux, prêt à tout perdre. Était-ce vraiment la fin ? Était-ce la dernière fois qu'il verrait le visage de Mio Caro ?

LE FAUX CRIMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant