CHAPITRE 8♤

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Mal finit qui s'amende

À dédier et partager. 

LEONNA ALVES.

Comment a-t-il pu m'insulter ? Il n'avait pas le droit. Qu'il pourrisse en prison, ce sale rat.

Je sors de la prison et monte dans l'Audi, toute irritée. J'expire toute cette colère en moi. Mon téléphone se met à biper.

Je décroche l'appel. C'est Angel à l'appareil.

- Comment vas-tu, bébé ? questionne Angel d'un air joyeux.

- Bien, super bien, menti-je en calmant mes nerfs.

- Très bien alors. Où te trouves-tu ?

Je réfléchis à un emplacement très loin d'ici, mais je suis interrompue dans ma réflexion par sa voix.

- Il y a un souci ? demande Angel. Je te sens perdue.

- Non, non, ça va. Dis-moi juste où nous devons nous voir.

- Connais-tu la fontaine de Trevi ?

- Oui, je la connais parfaitement.

- Ok. Voyons-nous là-bas alors.

- Très bien, dans ce cas.

- Je t'embrasse.

- Moi aussi, bisou.

- Bye.

Je raccroche mon téléphone. AUGUSTIN me demande où nous allons. Je lui fais savoir l'emplacement de mon rendez-vous.

**

L'Audi s'arrête. Je descends et constate la Porsche noire d'Angel. Sûrement, il ne se trouve pas très loin. Je me mets en marche quand tout d'un coup, Angel sort de sa cachette et me tend un bouquet de roses parfumées. Je m'extasie en voyant ce geste digne d'un film romantique.

- Alors, ça te plaît ? questionne Angel, enjoué.

Mon visage affiche un large sourire que je ne peux pas contrôler. Mes yeux s'humidifient de larmes.

- C'est magnifique, Angel ! m'extasiai-je.

Je prends son bouquet de roses. Il sourit, fier de son accomplissement.

- Cet endroit me rappelle de bons souvenirs, dit-il en scrutant les environs.

- C'est vrai que c'est beau.

Nous commençons à marcher, à parler et à nous extasier sur tous les sujets. Ce moment est magnifique. Nous nous asseyons sur un banc. Angel prend mes mains entre les siennes et son front se pose sur le mien.

- Tu sais, Leonna, j'ai toujours voulu te faire ce plaisir. Je t'aime, chuchote-t-il en m'examinant pour savoir ce que j'allais lui dire.

- O-Oui. Moi aussi, je t'aime, Angel, énormément. Rien qu'être avec toi en ce lieu est fantastique.

Il sourit. Ses yeux se posent sur mes lèvres.

- Dis-moi, Leonna, veux-tu être en relation avec moi ? Si tu acceptes, je serai le plus joyeux des hommes.

Sans hésiter, je lui dis haut et fort :

- Je veux bien sortir avec toi, Angel !

Il sourit et me remercie d'avoir confiance en notre amour. Nous nous enlaçons dans les bras l'un de l'autre, savourant nos parfums.

Puis il pose ses lèvres sur les miennes. Sa langue trouve accès à ma bouche. Nos langues se mettent à se frotter mutuellement, nous faisant gémir. J'ai toujours voulu ses lèvres et lui les miennes. C'est fou comme l'amour paraît si agréable ; c'est un rêve devenu réalité.

Un rêve de toute jeune femme de tomber dans les bras de son homme préféré.

Il s'arrête un moment pour reprendre son souffle. Il pose son front sur le mien et sourit.

- Tu sais, Leonna, tu es la seule que j'aime. Sache-le, affirme Angel.

Mon index se pose sur sa bouche.

- Je le sais, tu n'as pas besoin de me le dire tout le temps.

Il prend mes mains et les embrasse.

- Je sais bien. Mais je veux que tu le saches.

Je l'arrête en continuant et remets ses lèvres sur les miennes.

**

La nuit tombe. AUGUSTIN arrête l'Audi sur les marches de la maison.

- Madame, nous sommes arrivés.

Je ne réponds pas tout de suite. Je suis plongée dans mes pensées par cette journée passée avec Angel. Je repense à ses sublimes lèvres pulpeuses. Quel moment fou nous avons partagé.

LE FAUX CRIMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant