CHAPITRE 4 ♤

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"Immole, s'il le faut, ta vie à ton devoir"
À dédier et partager

LEONNA ALVES

J'ai décidé d'entrer dans un gymnase près de chez moi pour entretenir ma silhouette. Après m'être abonnée, je commence mon exercice sur un tapis roulant. C'est alors que je le vois : Angel Salvador, mon amoureux secret depuis le CM1, se trouve à dix pas de moi.

Oh ! Mon Dieu !

Est-ce réel ? Je me pince pour m'assurer que c'est bien le cas. Putain ! Que fais-je ? Qu'est-ce que je fais ?

J'inspire profondément et j'expire lentement. Inspire, expire.

Ça ne marche pas du tout ! Merde ! Mes pulsions montent en flèche. Je vais vous décrire Angel pour vous donner l'eau à la bouche, tout comme moi.

Il mesure environ 1m80, avec une silhouette en V. Ses épaules larges et sa taille fine lui donnent un charme indéniable. Son teint clair et ses cheveux blonds brillants m'excitent rien qu'en le voyant. Ses yeux bleus sont d'une profondeur captivante. Il porte un débardeur qui met en valeur ses bras musclés et sa poitrine large et bien dessinée, accompagnés d'un short noir ADIDAS, sa marque de sport préférée. Et cette barbe naissante lui confère un charisme digne d'un roi.

Ce que j'aime chez lui, c'est son style vestimentaire. Il sait s'habiller comme un gentleman et porte toujours un collier en cristal blanc.

Sans mentir, j'ai un faible pour les hommes imposants physiquement, ceux qui ont de l'argent et qui savent s'assumer. Angel Salvador coche toutes les cases.

Bon, si je l'ignore et qu'il remarque ma présence, cela signifie que j'ai une place dans son cœur. Sinon, je devrais aller voir ailleurs.

Je m'avance calmement pour attirer son attention et monte sur un tapis roulant pour commencer mon cardio.

Après trente minutes d'exercice avec des écouteurs sur les oreilles, je sens un léger tapotement sur mon épaule. Je me retourne pour dire à la personne de partir, mais à ma grande surprise, c'est Angel Salvador. Heureusement que je ne lui ai pas dit de déguerpir !

- Ça fait longtemps, Leonna, prononce-t-il en sueur. Je crois qu'il a fait une pause dans son entraînement.

- Je... je... ça va ? balbutiai-je, me maudissant intérieurement pour mes bêtises.

Il sourit et marque une pause.

- Tu as bien grandi, tu es devenue une femme ravissante, me complimente-t-il avec un sourire qui fait fondre mon cœur.

- Tu résides dans les environs ? questionnai-je.

- Oui, à quelques pas d'ici. Et toi ?

- Mêmement. Qu'est-ce que tu deviens ? Raconte-moi. Je me sens obligée de le savoir.

- Je suis directeur d'une entité de marketing. Connais-tu la marque AELORA ? Initiale EA.

Qu'est-ce que je vous ai dit ? Il a tous mes critères ! Cette marque a un budget stable et très rentable avec un degré d'achat élevé.

- Oui, oui. Je connais cette marque, elle fait partie du top 3 des meilleures marques internationales.

- Je vois que tu t'es bien renseignée, sourit-il.

- C'est juste que c'est courant ces deux derniers mois, surtout que vous préparez un nouvel article qui sortira au mois d'août prochain, finis-je en disant.

Il semble ébahi par mes connaissances.

- Eh bien, ça alors ! À part ta sublime beauté, tu as toujours été intelligente. Je m'incline.

Je rougis sous ses compliments. Vous comprenez pourquoi j'aime autant Angel. Il est parfait.

- Et toi sinon ? Que deviens-tu ? questionne-t-il à son tour.

- Je suis avocate.

- Ah bon ? Ça a l'air intéressant. Dis-moi, je me souviens que tu voulais devenir MISS 5 étoiles. Pourquoi ce changement ?

- Je me suis senti obligé par mon père.

- Oui, je comprends. Le fameux Victor Alves, l'avocat réputé.

- Oui, c'est lui-même.

Nous rions et plaisantons ensemble. Plus nous passons de temps ensemble, plus nous nous sentons liés. L'envie de me sentir près de lui me rassure et me donne une féminité que beaucoup de femmes adorent ressentir auprès d'un homme comme Angel.

Soudain, une jeune femme arrive à notre hauteur. Qui est cette bimbo ?

- Angel, je crois qu'on doit rentrer. Je suis crevée.

-Laisse-moi faire les présentations si tu veux bien. Prononça Angel.

Angel me présenta à Nali, sa petite sœur. Nous échangions une poignée de main amicale, un geste de politesse.

- Veux-tu qu'on te raccompagne chez toi ? demanda Angel, inquiet à l'idée que je rentre seule.

- Non, non. J'étais venue avec ma voiture.

- D'accord. Avant que tu partes, puis-je avoir ton numéro ? demanda Angel.

- Oui, bien sûr.

Nous échangeons nos numéros. Nali se tourna vers moi, m'arrachant à mes pensées. Ce moment était magique. En réfléchissant, je réalisai que nous habitions à quelques pas l'un de l'autre. C'est super !

Après mes courses: - shopping, restaurant et bibliothèque - je rentrai chez moi, épuisée mais satisfaite de ma journée.

LE FAUX CRIMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant