CHAPITRE 18 ♤

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" L'amour est le sel de la vie "

À dédier et partager.

LEONNA ALVES.

Après ma rencontre avec Angel chez mon père, nous nous mettons en route. Il est actuellement 21h30. Je connecte mon téléphone au Bluetooth de la voiture et mets la chanson : "S'il suffisait d'aimer" de Céline Dion.

En chemin, Angel me parle de nous avec beaucoup d'envie et de désir.

- Prends à gauche, prononça Angel.

- Pourquoi ?

- Fais-moi confiance.

J'exécute ce qu'Angel vient de me dire. Je trouve ça bizarre. Où m'amène-t-il ?

- Prends maintenant à droite.

J'exécute à nouveau. Je le sens confiant, comme si... Non, non, ce n'est qu'une supposition.

Après m'avoir indiqué les routes à prendre, nous arrivons près d'une grande et somptueuse maison.

- C'est ta maison ? demandai-je.

- Mmm, pas tout à fait.

Il sortit de sa veste une clé et me la donna en main propre.

- C'est la tienne, dit-il avec un sourire assuré.

Mes yeux s'écarquillent en assimilant ce qu'il vient de dire : cette chaleureuse maison est la mienne ! Wouah ! Je balbutie quelques mots pour le remercier.

- Si tu veux, tu peux la décorer à ta guise, sourit-il.

Sans prendre un seul instant, mes lèvres se posent sur les siennes. Il est ébahi par mon geste, mais il le veut également. Sa langue trouve de l'espace et entre dans ma bouche. Nos langues se frottent, laissant l'envie grimper en flèche. Nos baisers sont si intenses que je sens mon ventre se nouer. Mes mains l'enlacent avec envie.
L'une de ses mains fut baladeuse ; elle se glissa sous ma jupe pour me titiller en dessous.

Instinctivement, je le repousse doucement et nous nous arrêtons un moment, le temps de reprendre notre souffle.

- Excuse-moi, Angel, mais je ne suis pas encore prête à aller au-delà. Est-ce que tu comprends ? prononçai-je en m'excusant sincèrement.

Angel expire dans le désarroi, mais comprend que je n'étais pas encore prête pour cette aventure.

- Quand tu seras prête, tu me le diras, prononça Angel.

Nous entrons dans l'enceinte de la maison. C'est magistral, une très grande maison rien que pour moi ! Comme une maison de princesse ! Je saute de joie en le serrant amoureusement. Je sentis son battement de cœur qui me fait fondre et son parfum délicat, mais si puissant qu'il titille le nez.

- Alors, elle te plaît ?

- Oui, merci mon amour.

- Je te veux qu'à moi, ma belle. Et ce que je veux en ce moment est de te... me chuchota-t-il à l'oreille.

Son dernier mot me fit rougir ; je le voulais également. Mon esprit me le refusait et je l'ignorais.

Il n'insista pas et décida d'occuper le salon pour la nuit tandis que moi, il me fit visiter la maison dans son ensemble et me présenta ma chambre pour finir. Puis il s'éclipsa pour que je fasse connaissance avec elle.

J'entre dans la salle de bain. C'était parfaitement structuré et bien rangé. Je me mire et je vois une femme amoureuse et aimée de son homme. Une femme complète. J'enlève ma chemise et mon soutien-gorge en dentelle, suivis de ma jupe noire et ma culotte, laissant apparaître mes vêtements d'Eve.

J'entre dans la cabine. L'eau parcourait tout mon corps ; c'est un bien fou.

****

Après avoir pris mon bain et m'être vêtue d'un pyjama : un t-shirt au milieu sur lequel était dessiné un ours tout mimi 🐼 et d'une culotte rose, j'entre dans le salon. Angel se tenait debout. Il avait enlevé sa chemise blanche laissant apparaître son corps robuste comme un tronc d'arbre : une large carrure, sa poitrine volumineuse et ses abdos en béton. Mais en bas, il gardait son pantalon de travail de couleur bleu vif. Cette vision était admirative et intense.

Angel se retourna pour me faire face, tenant un verre d'eau à la main.

- Je ne savais pas que tu étais descendue, sourit-il. Je vois que tu as porté ce que j'ai choisi ; j'en suis ravi.

Je rougis rien qu'en l'admirant ; je retiens même de baver devant un corps taillé par les dieux.

Il sourit délicatement et s'avance à ma hauteur.

- Je peux au moins goûter à tes lèvres et te caresser sans aller au-delà, ma reine ? chuchota-t-il de sa voix rauque et sensuelle.

J'acquiesce sans pouvoir parler. Il sourit à nouveau en sachant que je suis hypnotisée par sa personne.

- Je veux t'entendre le dire, ordonna-t-il d'une voix imposante.

- Oui, fais-moi tienne, prononçai-je.

Il me serra contre lui, sentant son parfum préféré enivrer mon nez comme une drogue à forte dose. Ses mains parcouraient mes épaules. Il grogna d'excitation en ressentant notre connexion si proche. Mes mains caressèrent son large dos ; je sentis une chaleur dans mon corps grimper. Ses lèvres mouillées se posèrent sur les miennes ; sa langue pénétra dans ma bouche cherchant sa compagne pour se satisfaire mutuellement. Je sentis sa langue goûter l'intérieur de ma bouche et se remettre à profiter de la mienne.

Ce moment fut intense pour moi ; je voulais encore plus, mais j'avais dit qu'on n'ira pas au-delà. En gros pour vous faire comprendre la scène : on fera l'amour avec les vêtements.

Ses mains se mirent à parcourir le long de mon dos pour s'arrêter sur mes fesses rebondissantes qu'il agrippa. Il grogna par la suite. Son membre souffrait d'en sortir pour me palper et se nicher en moi ; je sentis son membre dans son pantalon en train de durcir.

LE FAUX CRIMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant