Chapitre 24

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Dans la peau de Moustapha Anir Ndiaye:

Je n'ai pas eu à me présenter la dernière fois , bien le bonjour.
Je m'appelle Moustapha Anir Ndiaye et je suis l'aîné de la famille Ndiaye.
Nous sommes une très grande famille machallah, une famille de neuf enfants. Je suis un très grand chirurgien à Londres. Je n'ai pas le temps de vous présenter les membres de ma famille mais vous avez certainement eu à connaître certains comme Aly , Bachir , Oumou et sans oublier Dieynaba.
Bon j'ai organisé une réunion avec les jumeaux Seydou et Assane qui vivent aussi en Angleterre , l'un est à Oxford tandis que l'autre est à Liverpool. L'un est avocat tandis que l'autre est ingénieur en pétrochimie.
On sonne à ma porte et je pars les ouvrir.

Moi: Bonjour , entrez

Eux: Bonjour

Ils s'installent en silence.

Moi: Je vous sers à boire ? Et la routine ? Vous allez bien j'espère.

Seydou: Nous n'avons pas soif , dis nous ce qui était urgent au point de nous faire déplacer jusqu'à Londres et que tu ne pouvais pas nous dire au téléphone.

Assane: j'espère juste que tu nous fais pas perdre notre temps et notre argent. Time is money you know that. En plus , comment peux-tu nous demander si nous allons bien ? Notre princesse a disparu depuis sept mois et nous n'avons toujours pas de ses nouvelles.

Seydou: Et son con de mari qui ne fait rien pour la retrouver.

Assane: Ne me parle pas de lui, s'il te plaît. Il m'énerve. J'ai juste envie de prendre un billet uniquement pour lui casser la figure.

Moi: VOS GUEULES .

Eh oui vous avez connu les membres gentils et patients de la famille. Les jumeaux et moi ont le sang très chaud, nous sommes les coléreux de la famille. Si moi je suis arrogant et que j'ai le sang chaud, ils le sont encore plus. Ils viennent après moi et nous avons deux ans d'écart.

Ils se taisent et me regarde.

Moi: Je vais parler calmement. Vous savez bien que je ne vais pas bien. Je vous demandais juste pour être poli. Je ne sais pas depuis quand vous me manquez de respect moi Moustapha Anir Ndiaye ? Vous êtes fous ou quoi ? Vous m'avez oublié ?

Eux: désolé frère

Seydou: les nerfs sont tendus , je deviens fou.

Assane: Les parents pleurent tout le temps sa disparition. Je ne peux plus parler avec mère sans l'entendre pleurer.

Je souffle.

Seydou: Si seulement Karim Aïdara n'était pas entrer dans sa vie.

Moi: Sa vie serait parfaite. Enfaite j'ai un aveu à vous faire. Depuis le début de sa disparition je sais où elle est.

Assane: TU N'OSES PAS ANIR NDIAYE. TU NOUS VOYAIS PLEURER SA DISPARITION, TU NOUS VOYAIS DÉPÉRIR ET TU AS GARDÉ LE SILENCE PENDANT TOUT CE TEMPS.

Seydou: TU N'ES QU'UN PUTA** D'ÉGOÏSTE, TU ME DÉÇOIS ET ME DÉGOÛTES. COMMENT AS-TU PÛ MENTIR Á LA FAMILLE ?

Moi: Insultez moi, dites ce que vous voulez. Vous avez raison, j'ai été égoïste mais je l'ai fait pour son bien. Je ne pouvais pas laisser ma sœur mourir à petit feu dans son ménage. Je suis au courant de tout ce qu'elle endurait en silence dans son ménage. J'avais engagé un détective privé.

Seydou: Incroyable c'est ce qui restait , il espionnait sa petite sœur Assane dit-il en rigolant nerveusement.

Moi: Oui parce que ce con de Karim ne m'inspirait pas confiance. Vous étiez là à me traiter de paranoïaque alors que vous êtes les gros fous dans cette histoire. J'ai pris mes responsabilités comme papa n'était pas en mesure de le faire.

La soumise du milliardaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant