La soumise du milliardaire

Chapitre 18

Peau de Dieynaba:

J'étais soulagée et heureuse lorsque Karim a accepté que je reste chez ma mère jusqu'à mon accouchement.
Mes beaux parents m'ont appelé pour me féliciter pour ma grossesse, ma belle sœur Aïcha aussi. Elle a même promis de passer me voir lorsqu'elle viendra au Sénégal in cha Allah.
Je suis maintenant à mon huitième mois de grossesse , je vous ai passé deux mois. Il ne s'est rien passé de spécial, Karim vient tout le temps me voir à la maison, mon père était parti voir son frère au Gabon depuis mon arrivée à la maison et il n'est toujours pas revenu.
Je passe mes journées à rire aux blagues d'Aly , il est trop con mon frère. Comme vous l'avez remarqué il a arrêté les cours quand il était jeune parce que pour lui sa carrière se trouve dans le football et rien d'autre. Il joue très bien machallah. Bachir par contre est intelligent, il est à sa troisième année de droit à l'université.
Babacar Mansour s'est familiarisé avec ma famille vu qu'il est tout le temps à la maison, il croise souvent Karim qui ne le calcule pas trop. Je crois que maintenant ils ont mis de côté leur conflit. Il est une fois venu avec son cousin Mouhamed, l'ancien meilleur ami de mon époux. J'ignore beaucoup de choses concernant mon mari, je ne savais pas qu'il formait un trio avec ces deux là.
La porte de ma chambre s'ouvre sur ma meilleure amie Soukeye.

Soukeye: réveille-toi , il est dix heures .

Moi: je suis allongée, je suis fatiguée Soukeye. La grossesse m'épuise dis-je

Elle: la grossesse t'embellit aussi , tu es trop belle.

Moi: merci dis-je

J'avais déjà fait mon rituel sauf que je n'ai pas encore pris mon petit déjeuner.

Elle: As-tu pris ton petit déjeuner ?

Moi: non

Elle: Attends j'envoie Aly pour qu'il nous achète du pain et des œufs, je vais nous faire des omelettes.

Moi: hum fais vite alors je salive dis-je en riant. Tu ne travailles pas aujourd'hui ?

En parlant de travail, je le fais à distance.

Elle: non aujourd'hui c'est samedi

Moi: Ah d'accord.

Elle sort appeler Aly et l'envoie à la boutique.

Je pars lui tenir compagnie, je ne vais pas m'ennuyer avec Soukeye dans la maison.

Aly arrive au salon avec le pain.

Aly: madame Aïdara , ça va ?

Moi: oui ça va hamdoulilah et toi ?

Aly: Sante yallah  ( par la grâce de Dieu).

Soukeye arrive.

Soukeye: Wa rakou diambour niew nga . Indil meu defar ndekki bi. Dressel meu table bi té nga niew tek ndokh bi ( petit frère, emmène je vais faire le petit déjeuner, dresse la table et vient bouillir l'eau.)

Aly : ioe li reck mo takh sawaroumeu si seu mbir, légui yay yé wa keur gui , paré goumeu, ngeu dieul keur pa Ndiaye def ko lieu de rendez-vous wayé bakhna , takh nga Diallo boutique dimeu dépasser war ngama yoni soble ? ( Toi c'est à cause de ça que je n'aime pas m'occuper de tes affaires, maintenant c'est toi qui nous réveille je n'ai pas encore fini de parler tu as pris la maison de père Ndiaye pour le transformer en un lieu de rencontre. Á cause de toi le boutiquier Diallo veut me dépasser. Dois tu m'envoyer acheter de l'oignon ?)

Soukeye: Wa ioe té ma youkhou wo mére  ? ( Dois je crier pour appeler ta mère ?)

Aly: bouko wo mom amna louko doy père bi tok Gabon né dé naroul niew moy problèmam . Bayi nala ak mère Sy mi bakh si ioe dit-il en riant ( ne l'appelle pas, elle a un problème mon père qui refuse de rentrer du Gabon c'est ça son souci, je te laisse avec mère Sy.)