Chapitre 9

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Peau de Soukeye:

J'arrive à la maison très en colère. Comment ai-je pu perdre mon travail si facilement ?
Comment ai-je fait pour en arriver là ? Makhala top Serigne yi reck ( c'est dû à force de suivre les marabouts).
J'habite dans un quartier populaire à Thiaroye où tout le monde met son grain de sel sur la vie des autres. Si vivre seule n'était pas mal vu dans cette société, j'aurai pris mon appartement depuis très longtemps pour être indépendante. Ma mère ne l'acceptera jamais donc mieux vaut oublier cette idée. J'habite dans une très grande famille.

Ma mère entre dans ma chambre.

Ma mère: Que fais-tu dans cette maison à cette heure ci ?

Moi: On m'a licencié dis-je froidement.

Ma mère: khamone nani que dinegn leu dakh di dem ligueyi ay dix heures bétoumeu wone , meuso def sérieux si sa bop. ( Je savais qu'on allait te licencier, tu partais au travail à dix heures ça ne m'étonne même pas. Tu n'as jamais été sérieuse ).

Moi: Mére nga war ma encourager , ngamey décourager dinaleu bolé sameu papeu ( maman au lieu de m'encourager tu es en train de me décourager, je vais te dénoncer à mon père ) .

Comme je suis la fille cadette et l'homonyme de ma grand-mére paternelle. Je suis la préférée de mon père.

Ma mère: N'oublie pas de lui raconter comment tu as fait le mur hier nuit . Mère Sy t'a vu , nous allons parler de ça si tu finis de cuisiner le déjeuner.

Moi: mère Oumou taloumeu dem wagne dh , mére Sy mom ni legn key bayi dou nelaw mouk ( maman Oumou je n'ai pas la tête à aller cuisiner dh, mère Sy c'est comme ça nous allons la laisser, elle ne dort jamais).

Ma mère : ce n'est pas mon problème.

Je souffle avant d'aller porter un pagne et un tee-shirt sachant que je vais préparer le déjeuner.

Je réfléchissais à comment faire pour retravailler dans l'entreprise. Je repense au connard qui nous sert de PDG.

Ma mère: Soukeye va cuisiner

C'est en boudant que je pars cuisiner du riz. Il me faut vraiment des vacances.

...

Après le déjeuner, je me prépare pour retourner au bureau. Il faut vraiment que je négocie avec le DG il peut convaincre son abruti de cousin. Avant ça il faut que j'appelle le marabout peut-être qu'il trouvera une solution.

Je sors de la maison et je vois mère Sy.

Mère Sy : Soukeye ma fille comment vas-tu ? Diop , Diop dit-elle en guise de salutations.

Moi: magui ni reck mère Sy ( je vais bien mère Sy ) dis-je en lui faisant un sourire hypocrite.

Je lui donne un billet de 10.000 francs pour l'amadouer.
Elle me remercie avec le sourire aux lèvres, elle aime trop l'argent cette sorcière.

Je monte dans ma voiture , direction l'entreprise. Mon téléphone sonne en même temps c'est Jean.

Moi: Bonsoir mon amour

Jean: Bonsoir Soukeye , c'était pour mettre fin à notre relation. J'ai bien réfléchi mais je ne t'aime pas enfaite.

Moi: Quoi ? Tu n'oses pas enfaite. Jean on doit se marier.

La soumise du milliardaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant