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Elle me regarde je le sens, mais qui va oser la regarder en retour? Pas moi en tout cas. Le moment est tellement gênant. Je fais quoi? Bon le mieux est pour moi de monter à la cuisine au moins là je n'aurai pas à sentir son regard bizarre là sur moi.
C'est donc dans cette pensée que je me lève, je récupère mon téléphone et je monte, 'fin c'est ce que je pensais pouvoir faire jusqu'à ce qu'elle m'interpelle.
Grand-mère : A wuli ngwasu, bapaye bokwende ku bokwende mulema ? (chez les blancs là-bas on ne vous apprends pas à dire bonjour ?)
Je me fige à l'entente de sa voix. Oh non c'est à moi qu'elle parle.
Je rassemble tout mon courage, je me retourne pour être face à elle et je lui réponds.
Moi: bon-jour grand-mère.
Je me tripotais les doigts.
Grand-mère : ah donc tu comprends le patois *elle me regarde de haut en bas* ta mère a au moins servi à quelque chose.
Okay ???
Elle sait parler français. Pas si bledarde que ça la vieille...
Grand-mère : arrête de trembler je ne mort pas.
C'est vrai, elle a raison elle ne mort pas. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi je me sens si mal à l'aise en sa présence ou bien disons les termes je ne sais pas pourquoi j'ai aussi peur d'elle. Ça doit être à cause de sa tête qui aménage depuis un moment déjà mes cauchemars en tant qu'antargoniste. Bref on en reparlera.
Grand-mère: quoi? Je te fais peur? *Elle rit* viens je t'ai dit que je ne mordais pas.
Et vous savez ce qu'elle a fait ? Elle s'est levée et a ouvert ses bras en mode je viens elle me fait un câlin.
Grand-mère : aller... Tu es quand même mon petit enfant. L'enfant d'Eveline ma fille chérie.
Elle l'a dit avec un ton bizarre. Enfaite tout ses faits et gestes sont bizarres et je vous jure que je n'exagère pas.
Grand-mère : tu comptes me faire planter là jusqu'à quand ?
Je sursaute et vais vers elle. Plus je m'avance et plus j'ai l'impression de faire une bêtise comme ci je devrais rester le plus loin possible de cette femme.
Bon pensée ne m'a pas empêché de me retrouver à cet instant dans ses bras. Au contact de sa peau avec la mienne, j'ai ressenti une étrange sensation me traverser le corps. Zutt Inaya arrête de te faire des films il y'a rien. Elle t'aime bien. Regarde comment elle te prends dans ses bras.
Elle me caresse le dos puis la pointe de mes cheveux loin de m'imaginer ce qu'elle faisait, puis me lâche et se ré-assoit directement avant de me demander de lui faire de la bouillie.
Je ne réfléchis même pas à deux fois, je m'efface directement de son champ de vision et monte à la cuisine.
Moi: ouh j'ai chaud.
Je me mets de l'air avec mes mains sur le visage.
Tsuipp.
j'ouvre la porte et prend le petit banc que je pose à la véranda et m'assois dessus. J'ai besoin d'air.
Tout ce que tu trouves de bizarre est dans ta tête ina'. On est pas dans films naija ici c'est la réalité. Faudrait peut-être que j'arrête de trop en regarder.
C'est un peu comme des gens qui regardent des films d'horreur à halloween seuls dans leurs maisons et après ils ont des allucinations. Donc c'est normal, elle est gentille et elle t'aime. Au contraire c'est toi qui est qui bizarre avec elle. Tu ne la salut pas, tu ne l'aimes pas, tu ne l'a supporte pas. Mais bon c'est la vie, bat les couilles.
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La Vie D'Inaya
General Fiction𝔖𝔦 𝔱𝔲 𝔞𝔦𝔪𝔢𝔰 𝔩𝔢 ℭ𝔞𝔪𝔢𝔯𝔬𝔲𝔫 𝔬𝔲 𝔱𝔲 𝔳𝔬𝔲𝔡𝔯𝔞𝔦𝔰 𝔢𝔫 𝔞𝔭𝔭𝔯𝔢𝔫𝔡𝔯𝔢 𝔭𝔩𝔲𝔰 𝔰𝔲𝔯, 𝔠𝔢𝔱𝔱𝔢 𝔥𝔦𝔰𝔱𝔬𝔦𝔯𝔢 𝔢𝔩𝔩𝔢 𝔢𝔰𝔱 𝔭𝔬𝔲𝔯 𝔱𝔬𝔦. 𝔅𝔬𝔫𝔫𝔢 𝔩𝔢𝔠𝔱𝔲𝔯𝔢 🇨🇲💋