La Vie D'Inaya

Chapitre 33

Petit cadeau de Noël 🥲

(Evan)

Je réussis à trouver un endroit vite fait pour garer et sans attendre je sors de ma voiture et m'avance à grand pas à l'aéroport. J'entends la voix d'Arnold crier mon nom derrière mais je calcule pas. Je ne lui ai pas demandé de me suivre.

Je monte les escaliers à grands pas et fini pas atterrir dans la salle d'attente. Je regarde autour de moi dans l'espoir de croiser ses beaux yeux ébènes mais rien.

Moi: Putain! Fais chier.

Sans tarder je me dirige vers un guichet pour avoir plus d'informations.

Moi: bonjour madame.

L'hôtesse : oui monsieur ? Un problème.

Moi: j'aimerai savoir à quand le prochain vol?

L'hôtesse : 23h pour...

Moi: et le dernier vol était à quelle heure ?

J'ai posé cette question avec l'espoir qu'elle me dise qu'il y'a eu aucun vol cette journée. Mon cœur bat tellement fort que j'ai l'impression que toutes les personnes autour de moi l'entend.

L'hôtesse : l'avion a décollé il y a *elle regarde sa tablette* exactement 40 minutes.

Moi: d'accord merci.

Sans attendre une réponse de sa part , je me dirige à grande vitesse vers ma voiture. Elle n'a pas osé me faire ça. Pas après tout ce qu'on s'est dit elle et moi. Pas après tout ce que je lui ai confié sur ma vie. Après tout je m'attendais à quoi en voulant m'aventurer dans une relation sérieuse avec une gamine d'à peine 18 piges.

...: OH EVAN!!!

Je me retourne sans émotion vers Arnold qui se dirige à grands pas vers moi.

Une fois devant moi il respire comme un buffle. Toujours dans le sketch lui.

Arnold: *il respire* t'as réussi à la stopper ? Elle est où ?

Moi: je me casse.

Arnold: euhh okay?

Je m'avance vers la sortie de cet endroit qui j'ai comme l'impression m'étouffe. Une fois devant la voiture j'ouvre la portière côté conducteur et j'entre et Arnold fait de même.

Arnold: eh gros tas même pas verrouillé ta caisse avant de partir. T'es un ouf toi.

Je ferme les yeux et je baisse la tête sur mon volant essayant d'éloigner de moi cette rage qui m'habite. Elle ne mérite même pas que je lui accorde ne serait ce qu'une pensée de plus. Après tout la vie continue, je suppose que c'était juste une amourette vacataire. Elle a fait son Time elle est partie, comme toutes les autres.

Moi: putain!!

Arnold: eh gros... *Il me tapote le dos* ça va ?

Je retourne ma tête vers lui sans toutefois la lever.

Moi: pourquoi elle a fait ça? Hum? Je pu la merde à ce point ?

Arnold: eh bro ne djoss pas les way comme ça. C'est elle qui est partie. C'est pas de ta faute. C'est elle qui a merdé.

Moi: Putain !!! Je ne suis même pas capable de garder une meuf à mon vielle âge. C'est grave.

Arnold: c'était juste pas la bonne t'inquiètes.

Moi: ouai ça doit être ça.

Je démarre et conduis jusqu'à chez moi.

Arnold: il y a moyen tu me passe les clés j'ai pas mal de courses à faire ce soir.