CHAPITRE 37 🥀

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Après mes retrouvailles avec Emeline, nous sommes rentrés chez Vitali

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Après mes retrouvailles avec Emeline, nous sommes rentrés chez Vitali. Toute la famille était là, impatiente de me voir. Dès que j'ai franchi la porte, Lya s'est précipitée vers moi, ses bras serrant mon cou avec une force que seule une sœur aimante pouvait avoir. Avant même que je puisse dire un mot, Vitali m'a tiré d'elle pour m'enlacer à son tour, son étreinte marquant le soulagement et la joie de me revoir en vie.

Les embrassades ont continué, chacun exprimant à sa manière ce qu'ils avaient ressenti pendant mon absence. C'était une vague d'émotions, un mélange de chaleur, de larmes et de rires nerveux. Mais au milieu de tout cela, mon esprit cherchait Emeline, celle dont la présence me manquait déjà malgré notre récente réunion.

Vitali, toujours attentif, a capté mon regard et d'un simple signe de tête, il m'a montré la direction où elle se trouvait. Je l'ai remercié d'un léger sourire avant de m'avancer dans les couloirs familiers de la maison.

Je me suis arrêté devant la porte de mon ancienne chambre, celle que j'avais occupée durant toute mon enfance et adolescence. Une bouffée de nostalgie m'a envahi en la voyant. Ce lieu, autrefois mon refuge, était désormais celui de ma propre fille. C'était une sensation étrange et douce, comme un cercle qui se fermait parfaitement.

Je suis resté là un instant, la main sur la poignée, absorbé par ce moment. C'était une putain de belle finalité, pensais-je, une sorte de continuité qui donnait un sens à tout ce que nous avions traversé.

Sans un bruit, j'ai tourné la poignée et ouvert la porte, prêt à rencontrer celle qui, sans même le savoir, avait rempli cet espace de son propre héritage.

Emeline est assise dans un fauteuil à bascule, berçant doucement notre fille qui boit son biberon avec une concentration presque comique. La lumière tamisée de la veilleuse éclaire doucement la pièce, créant une atmosphère intime et sereine, parfaite pour ce moment de tendresse. Je m'arrête un instant pour les observer, mes deux amours, réunies dans un tableau de paix que je n'avais jamais osé espérer revoir.

Sans faire de bruit, je retire mes chaussures et m'avance lentement vers elles. Je m'accroupis doucement, trouvant ma place contre les jambes d'Emeline, ma tête reposant sur ses genoux. Le contact de sa chaleur, la douceur de ce moment, tout cela me fait réaliser à quel point j'ai manqué de tels instants.

Je lève les yeux et la regarde, absorbée par sa tâche, ses gestes pleins de douceur et d'amour. Mon cœur se gonfle, débordant de bonheur et d'amour pour cette femme extraordinaire. Malgré la douleur, malgré l'absence et le mensonge de ma mort, elle a trouvé la force de donner la vie, de porter en elle l'espoir de notre futur.

Je murmure doucement, presque incapable de parler tant l'émotion m'étreint :

— Merci, Emeline... pour tout.

🌓 SOUS L'OMBRE DE LA LUNE 🌙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant