CHAPITRE 4I 🥀

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Le noir et la douleur m'assaillent, rendant chaque seconde presque insupportable

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Le noir et la douleur m'assaillent, rendant chaque seconde presque insupportable. Je n'ai pas de souvenir précis de ce qui s'est passé après avoir été jetée dans le fourgon, seulement la sensation d'une piqûre brusque dans le bras, comme un aiguillon d'araignée acéré, et puis plus rien. Tout ce que je sais, c'est que je ne suis plus dans le même endroit, que ma situation s'est terriblement détériorée, et que je suis désormais dans un endroit totalement inconnu.

Je me trouve dans un lieu glacial et humide, un froid pénétrant qui semble imprégner chaque recoin de mon corps. L'air est saturé d'une brume épaisse qui rend la respiration difficile, chaque inhalation semble laborieuse, comme si je tentais de respirer à travers un tissu épais. Je suis attachée à un mur par une chaîne en métal, et cette chaîne me semble d'un poids écrasant. Mes poignets sont menottés derrière mon dos, les bracelets de fer mordent dans ma peau avec une telle pression que chaque mouvement provoque une douleur aiguë, une brûlure lancinante qui ne me lâche pas.

Je réalise avec horreur que je suis complètement nue, ce qui ne fait qu'accentuer ma vulnérabilité. Le froid est si intense qu'il pénètre jusqu'à mes os, chaque souffle semble me brûler les poumons et chaque partie de mon corps est engourdie par le gel mordant. Mon état est désespéré, chaque instant passé dans ce lieu semble un tourment sans fin.

Je tente de bouger, mais la chaîne me restreint sévèrement, et chaque tentative de mouvement se traduit par une douleur insupportable dans mes poignets. La terreur de ma situation m'envahit, mais je dois essayer de garder la tête froide. Je suis seule, vulnérable, et je dois trouver un moyen de sortir de cette situation désespérée. Mes pensées sont un tourbillon chaotique, cherchant désespérément un plan, une idée, quelque chose qui puisse me sortir de cette impasse.

Des pas résonnent avec une lourdeur sinistre dans ce qui semble être un couloir étroit, leurs échos se répandant comme un présage funeste. Soudain, la porte de ma cellule s'ouvre avec fracas, déchirant le silence oppressant qui m'entoure. Une lumière crue jaillit des néons au plafond, illuminant brutalement l'endroit. Je cligne frénétiquement des paupières, essayant de m'habituer à cette luminosité violente qui m'aveugle presque, mais avant même que mes yeux ne s'ajustent, une vague glaciale me frappe de plein fouet, me paralysant par le froid.

Je suis envahie par une sensation de gel extrême, chaque centimètre de ma peau se crispe comme si des crocs invisibles s'enfonçaient dans ma chair, déchirant mon souffle. Je halète, ma respiration haletante se heurtant à la morsure du froid, lorsque je vois une silhouette se profiler dans l'embrasure de la porte. Un homme s'avance vers moi, une ombre menaçante qui se détache nettement dans ce bain de lumière aveuglante.

Ses yeux sont durs et impitoyables, et ses doigts se referment brutalement sur mon menton, me forçant à lever le regard vers lui. Sa voix gronde, pleine de colère et de frustration, mais ses mots sont une cascade de sons incompréhensibles, un mélange guttural que je suppose être du russe. Les sons se heurtent à ma confusion, rendant ses paroles indistinctes et déconcertantes. Son visage se tord de colère face à mon silence, et je sens sa colère comme une vague écrasante qui me submerge. Le gel, la douleur, et cette présence menaçante créent une scène d'horreur où chaque instant est une épreuve, un combat désespéré pour rester lucide malgré la terreur et la douleur.

🌓 SOUS L'OMBRE DE LA LUNE 🌙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant