CHAPITRE 52 🥀

38 4 0
                                    

— Sam ?

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

— Sam ?

La voix féminine résonne en même temps que le grincement de la porte en haut de l'escalier. Mon regard plonge immédiatement dans celui d'Emeline. La tension monte instantanément. Ma "partie de jambe en l'air" avec ma femme, foutue. Je le sais au changement dans ses yeux, qui virent du vert émeraude à un noir profond, chargé de colère et de déception. Sa jambe glisse trop rapidement de mon épaule à mon goût, et bordel, la frustration me dévore. L'envie de tout casser, d'éclater, monte en moi comme une tempête.

Juliette descend lentement les escaliers dans une nuisette à peine décente, son regard nous scrutant, Emeline et moi. Mia moglie referme sèchement les pans de son peignoir, serrant la ceinture autour de sa taille avec une froideur qui me glace. Un soupir amer franchit ses lèvres avant qu'elle ne me bouscule, m'ignorant complètement. Sans un mot, elle contourne Juliette et gravit les marches, sans même un regard en arrière.

Je suis dans une merde monumentale. Elle va découvrir le reste, tout ce que je lui ai caché. Et quand elle le saura... elle va me détruire. Elle partira, emmenant ma fille avec elle, et je ne pourrai rien faire, sinon me détester encore plus.

— Qu'est-ce que tu veux, Juliette ? craché-je, brûlant son regard du mien.

— Elle m'a fait du mal, Sam ! Tu vas laisser ça passer ? Chaque fois qu'elle est contrariée, elle devient violente ! Si ça continue, tu ne peux pas la laisser rester sous mon toit ! hurle-t-elle, essayant de paraître ferme.

Je sens la colère exploser dans ma poitrine.

— Depuis quand cette maison est aussi la tienne, Juliette ? Et de quoi tu te mêles, putain ?! grondé-je, ma voix devenant plus menaçante à chaque mot.

— C'est ma maison aussi, parce que je suis ton épouse aux yeux de nos alliés ! Ramener ta maîtresse ici n'était pas la meilleure idée du siècle, Sam ! crache-t-elle, croisant ses bras sur sa poitrine dans une posture défiante.

Je ricane, un rire amer, empli de rage.

— Ma maîtresse ? Tu as perdu la tête ! Tu n'es rien, Juliette ! Juste un bout de papier, un contrat à la con qui va bientôt être déchiré ! Elle, c'est ma femme. Elle est celle qui m'a donné une fille. Celle que j'aime. Celle que j'ai envie de baiser, et dont tu viens d'interrompre l'envie ! Alors sois une bonne petite chienne et retourne à ta place avant que je ne perde définitivement patience !

Ma voix est un grondement sourd, et je me rapproche d'elle, mon torse gonflé par la fureur. Juliette recule d'un pas, son arrogance vacillante devant ma colère.

Mais bordel, je n'avais pas prévu que cette garce serait excitée par ma colère. Rapidement, ses mains s'abattent sur mon torse, et mon dos heurte le mur derrière moi. Ses lèvres se pressent contre les miennes, et sa langue cherche à forcer l'entrée. Je la repousse avec force, luttant contre mes propres instincts. J'ai besoin de baiser, c'est une évidence. Mais je ne peux pas me laisser aller à ça, pas maintenant.

🌓 SOUS L'OMBRE DE LA LUNE 🌙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant