Chapitre 1 : Agathe

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Si un jour on m'avait dit que je serais la petite amie d'un mec super canon qui ne s'habillait qu'avec des pulls violets, je n'y aurais pas crû. C'est vrai quoi ! Qui s'habille en violet ? La réponse était simple : Malo Golden. Au collège, on avait été trois semaines dans la même classe, et pendant ces trois semaines, j'avais été à côté de lui en anglais et en techno. Mais tomber amoureuse de lui me semblait ridicule ! Je ne le connaissais même pas ! Le lycée m'a ouvert les yeux sur lui. Ça a commencé en seconde, et vous savez quoi ? Ça ne s'était pas terminé. J'avais beau être en première, les vacances de Noël passées, il ne se passait pas une journée, une matinée sans que je ne lui saute dans les bras et qu'il me fasse tournoyer dans les airs. Durant ces moments là, j'avais l'impression d'être une princesse Disney dans les bras de son prince charmant. Et pour être charmant, Malo l'était, clairement. Depuis la première, des tas de filles tombaient à ses pieds et j'avais peur tous les jours qu'il ne me lâche pour une autre plus jolie ou plus drôle. Je comprenais que toutes ces lycéennes soient amoureuses de ce mec à la coupe brune parfaite et aux yeux marron profond mais... il m'appartenait.

Chaque minute sans lui était une torture et c'est pourquoi j'étais en train de stresser. J'étais assise sur les marches du Lycée Internat des Sciences et Culture Cléopâtre, autrement dit L.I.S.C.C et j'attendais Malo avec impatience. Ce soir avait lieu au lycée la plus grande fête de l'année, celle qui était attendue par tous les couples et par tous les célibataires, qui espéraient trouver l'amour ce soir-là. Et moi, je devais aller en ville avec mon petit ami pour trouver une robe qui me conviendrait. J'avais pris une cinquantaine d'euros et j'espérais trouver la robe de mes rêves, mais je n'y croyais pas beaucoup. Malo avait l'air si sûr de lui à chaque fois qu'il passait une porte, qu'il ouvrait la bouche ou qu'il me prenait dans ses bras. Si je n'étais pas sa petite amie, je serai probablement perdue. Même si Abby, Quinn et Lisa étaient là pour moi, elles ne prendraient jamais la place de Malo dans mon cœur. Et j'avais peur de le perdre...

Alors que j'allais me lever des marches pour retourner dans le bâtiment, j'entendis le grondement féroce familier qui me donnait de l'adrénaline tous les jours. Avant même de le voir je sus qu'il était là. Malo Golden, à cheval sur sa moto incroyable et originale. Pour être originale, elle l'était. Personne n'en avait vu de semblable et tous les jours on nous observait passer dans la rue sur ce bijoux tagué de notre main. La moto était grise à l'origine, mais Malo et moi lui avions fait une peinture violette foncée puis avec les bombes de son frère, nous avions tagué nos prénoms dessus. C'était la moto la plus belle que j'ai jamais vue et quand elle a débarqué, avec Malo dessus, j'ai esquissé le plus grand sourire que j'étais capable de faire. Il était si beau dans sa combi violette de moto qu'il mettait tous les jours par dessus son uniforme scolaire ! Et puis chaque fois qu'il retirait son casque et faisait voler sa mèche pour la remettre en place.... Rien à dire, il était vraiment craquant.

Il descendit de sa moto et courut vers moi pour me prendre dans ses bras. Il déposa un baiser sur mes lèvres et je le laissai faire, à la fois heureuse de le voir et en colère qu'il me fasse poireauter un quart d'heure sur les marches. Ces derniers temps, il était de plus en plus en retard et ça me terrifiait. Et si je n'étais plus assez bien pour lui ?

- Alors comment va ma princesse aujourd'hui ? me dit-il avec le plus beau de ses sourires.

Je rigolai et le serrai plus fort dans mes bras. Je déposai un baiser dans son cou et il me chatouilla la tête avec ses doigts entremêlés dans mes cheveux. Comment en vouloir à un gars pareil ? Malgré tout, je lui demandai :

- T'étais où ?

Un sourire gêné se dessina sur son visage, accentuant encore plus ses fossettes et me faisant tomber encore plus amoureuse de lui. Mais je résistai et le regardai droit dans les yeux. Hors de question de me concentrer sur ses lèvres ou ses joues parfaites.

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