Rose Noire, Tome 1 : Tout en toi, m'appartient.

Chapitre 24 John

Je suis allongé sur le lit, un bras derrière ma tête, contemplant le plafond alors que les événements de la soirée défilent dans mon esprit. Ma serviette est encore nouée autour de ma taille, mais je me sens loin d'être détendu. Mes lèvres s'humectent, cherchant à retrouver le goût sucré de son nectar, un souvenir encore vif et enivrant.

Avant Maï, je n'avais jamais autorisé une femme à jouir sous mon contrôle. Je dictais les règles, je fixais les limites, et j'avais toujours pris un plaisir sombre à retenir ce pouvoir, à jouer avec cette domination absolue. Mais avec elle, tout est différent. La manière dont elle a cédé à moi, dont elle s'est abandonnée à ce plaisir brut, m'a rendu fou.

Jamais encore je n'avais vu une femme aussi démonstrative dans son orgasme. Ce n'était pas simplement un cri de libération, un écho de satisfaction. C'était une véritable démonstration, une explosion qui a résonné en moi bien plus profondément que je ne l'aurais imaginé. Chaque contraction de ses parois, chaque mouvement de son corps sous mes doigts, chaque coulure sur mes doigts, mes vêtements était un témoignage vivant de ce pouvoir que j'ai sur elle, de cette emprise que je commence à exercer de manière presque totale.

Pourtant, ce n'était pas qu'une question de contrôle, c'était aussi quelque chose d'autre, quelque chose de plus primal, de plus instinctif. La voir ainsi, vulnérable, mais puissante dans son abandon, a éveillé en moi des sensations que je n'avais jamais explorées, une fascination pour cette dynamique que je crée avec elle, où chaque geste, chaque mot, devient une danse délicate.

Maï n'est pas comme les autres. Elle réagit à moi d'une manière que je n'avais pas anticipée, une manière qui me pousse à revoir mes propres règles, à redéfinir ce que je veux, ce que je suis prêt à lui offrir. C'est comme si chaque instant passé avec elle m'emmenait un peu plus loin dans un territoire inconnu, où le pouvoir et le plaisir se mêlent dans une symbiose parfaite.

Je ferme les yeux un instant, laissant cette pensée s'infiltrer plus profondément en moi. Il y a une douceur dans ce contrôle, une satisfaction presque addictive à la voir se perdre en moi, à la voir éclater dans ce plaisir que je lui impose. Malgré tout ce que je pensais savoir, malgré toutes les règles que je m'étais imposées, je sens que Maï est en train de tout changer, de me pousser a exploré des parts de moi que j'avais toujours gardées enfouies.

Je ne peux m'empêcher de sourire, un sourire qui cache une promesse silencieuse. La prochaine fois, je la pousserai encore plus loin, je la mènerai au bord de cet abîme où plaisir et douleur se confondent, et je verrai jusqu'où elle est prête à aller pour rester à mes côtés. Parce que si elle est prête à s'abandonner avec autant de démonstration, alors moi, je suis prêt à la posséder d'une manière qu'elle n'aurait jamais pu imaginer.

Je sais que ce n'est que le début, et que ce que nous avons commencé ensemble ne fera que grandir, se renforcer, devenir plus intense. Je suis impatient de voir jusqu'où cela nous mènera, jusqu'où je pourrai la pousser, et jusqu'où elle est prête à me suivre dans ce monde que nous sommes en train de créer ensemble.

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Je sors de la voiture, ma décision déjà prise, après avoir demandé une réunion avec toutes les têtes de la mafia d'Amérique afin de découvrir davantage sur Lopez et ses intentions. L'air frais du matin m'accueille, je réajuste ma veste de costume d'un geste rapide, sentant la détermination pulser en moi à chaque pas que je fais vers mon terrain neutre dans ce quartier général discret, loin des regards. Ce lieu, connu seulement de ceux qui partagent mes affaires, est un sanctuaire de secrets et de stratégies, un endroit où le vrai pouvoir se manifeste loin des regards indiscrets.

Ma démarche est assurée, chaque pas résonnant sur le pavé comme un écho de ma résolution. Lex et Jay, fidèles comme toujours, marchent à une distance calculée devant moi, leurs yeux balaient l'environnement, supervisant les autours avec une vigilance presque paranoïaque. Leur présence est à la fois un bouclier et une affirmation de mon autorité. Je sais que tant qu'ils sont là, rien ne peut m'atteindre sans qu'ils ne l'aient vu venir.