Chapitre XI

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Salut à tous, petit plaisir du soir, je sors un deuxième chapitre aujourd'hui
Bonne lecture ;)

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Le réveil résonna dans la chambre brisant le calme matinal, Le soleil, timide à l'horizon, commençait à peine à se lever, n'aidant pas le couple à se motiver à sortir du lit. Helena, blottie contre Lenie, ses bras passés sous le t-shirt de sa compagne, émergea légèrement quand Lenie bougea pour atteindre le téléphone et couper la sonnerie.

« Hummm... On peut dormir encore ? » murmura Helena d'une voix encore ensommeillée, enfouissant un peu plus son visage dans les cheveux bruns de Lenie. Un petit grognement de mécontentement s'échappa de ses lèvres.

Lenie avec un sourire tendre aux lèvres. « On doit se lever, mon amour, le Uber arrivera dans moins d'une heure pour Marseille. »

Elle se retourna pour faire face à Helena, dont le visage trahissait une grande fatigue. Lenie lui caressa doucement la joue, ses doigts effleurant la peau encore tiède du sommeil. « Tu pourras dormir sur le trajet jusqu'à Paris, » ajouta-t-elle d'une voix rassurante, ses yeux ancrés dans ceux, mi-clos, de la blonde.

Après une demi-heure à se prélasser paresseusement dans les draps, puis sous l'eau chaude de la douche, Helena rejoignit Lenie dans la cuisine. Elle se servit une grande tasse de café brulant. Elle n'était toujours pas du matin et la fatigue des derniers jours n'aidait pas.

Dans un coin de la pièce, Syndie observait la scène, l'air attendri. Après un long câlin à sa mère, Lenie et Helena rassemblèrent leurs affaires et sortirent de la maison, leurs valises en main. Le Uber les attendait déjà dans la fraîcheur du matin.

« Tu m'appelles dès que vous êtes arrivées, ma puce. » Syndie essuya une larme qui menaçait de rouler sur sa joue. « Et toi, Helena, tu prends soin de ma fille, d'accord ? » ajouta-t-elle d'une voix émue. Elle avait du mal à vivre loin de sa fille et maintenant de sa belle-fille. Une fois les promesses faites, les deux jeunes femmes prirent la direction de la gare de Marseille, non sans un pincement au cœur. Mais elles espéraient revenir bientôt dans le Sud.

Le trajet se fit dans un silence complice. Lenie, la tête appuyée contre la vitre, regardait les paysages familiers défiler lentement sous ses yeux, le cœur serré de devoir quitter le Sud si vite. Par moments, une larme solitaire coulait le long de sa joue, sans qu'elle s'en rende vraiment compte. Helena, sentant la mélancolie de sa compagne, posa doucement sa main sur la cuisse de Lenie, un geste silencieux mais rempli de réconfort.

Leurs doigts s'entrelacèrent naturellement, et, bercées par les chansons douces qui émanaient de l'autoradio, elles laissèrent la nostalgie s'installer. Peu à peu, les paysages typiques de La Ciotat, avec ses collines et son bord de mer, laissèrent place aux rues plus urbaines de Marseille, annonçant la fin du voyage.

Elles arrivèrent un peu en avance pour prendre le Thalys, ce qui leur laissa le temps de prendre un café, un chocolat chaud, et quelques petites choses à manger pour le trajet, qui allait être long avec une correspondance à Paris. Elles patientèrent sur le quai, assises un peu à l'écart, espérant ne pas être dérangées. Il était tôt, le train serait peu rempli, et c'était tant mieux.

Elles cherchèrent leur wagon puis leurs sièges avant de s'installer pour les trois heures de trajet jusqu'à la Ville Lumière. Une fois assise, Helena laissa échapper un long soupir, ce qui fit rire légèrement Lenie.

« Fatiguée, Mme Bailly ? » Lenie passa sa main dans sa nuque pour la masser un peu, espérant la détendre.

Helena fit une moue, ses yeux brillants de lassitude. « Je suis crevée, et les trajets vont être longs... » murmura-t-elle, sa voix teintée d'une légère frustration.

Les vacances (Helenie) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant